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Alexandre Jules de La Rochefoucauld

Alexandre-Jules, 2e comte de La Rochefoucauld (Mello (Oise), – Paris, )[1], 3e duc d'Estissac, est un militaire et homme politique français du XIXe siècle.

Alexandre de La Rochefoucauld
Illustration.
Fonctions
Membre de la Chambre des Pairs
–
(8 ans, 3 mois et 17 jours)
Pairie Ă  vie
Député français
–
(6 ans, 2 mois et 28 jours)
Élection 5 juillet 1831
RĂ©Ă©lection 21 juin 1834
Circonscription 1er collège électoral du Loiret
Groupe politique Majorité ministérielle
Prédécesseur Gabriel-Jacques Laisné de Villévêque
Successeur Hippolyte Lejeune de Bellecour
–
(8 mois et 7 jours)
Élection 28 octobre 1830
Circonscription Grand collège électoral du Loiret
Groupe politique Minorité libérale
Prédécesseur Gabriel Marie de Riccé
Successeur Jacques-François Roger
Biographie
Titre complet Duc d'Estissac, Comte de La Rochefoucauld et de l'Empire
Date de naissance
Lieu de naissance Mello
Date de dĂ©cès (Ă  70 ans)
Lieu de décès Paris
Nationalité Drapeau de la France française
Parti politique Centre droit
Père Alexandre-François de La Rochefoucauld
Mère Adélaïde de Pyvart de Chastullé
Conjoint Hélène Dessolles
Enfants 6 enfants
Famille Maison de La Rochefoucauld
Profession homme politique, militaire
Distinctions Ordre national de la Légion d'honneur Officier de l'Ordre de la légion d'honneur
Ordre de l'Épée Ordre de l'Épée
Religion Catholicisme

Alexandre Jules de La Rochefoucauld

Biographie

« Fils de sieur François-Alexandre de La Rochefoucauld, propriétaire, domicilié en la commune de Mello, et de dame Adélaïde-Marie-Françoise Pivart de Chatelet », entra en 1812 à l'École militaire de Saint-Germain[2].

En 1814, il fut nommé par Napoléon Ier officier au 4e régiment de chasseurs à cheval ; il prit part (1815) aux divers engagements qui eurent lieu sous les murs de Paris, et fut spécialement chargé, sous les ordres du général de Gally, de défendre Neuilly, Sèvres et Saint-Cloud[2].

Alexandre-Jules de La Rochefoucauld fut autorisé, par le roi Louis XVIII, au mois de , à accepter et à porter la décoration de chevalier de l'ordre de l'Épée de Suède[3].

En 1819, le maréchal Gouvion-Saint-Cyr, ministre de la Guerre, lui confia la rédaction d'une des parties historiques du dépôt de la Guerre, celle qui concernait la campagne d'Allemagne[2].

Aide de camp du duc d'Orléans en 1828, il perdit l'année suivante son beau-père, le général Dessolles. Or, à l'époque de son mariage, il avait eu, paraît-il[2], verbalement, la promesse d'hériter de la pairie du général ; mais les relations du comte de La Rochefoucauld avec le duc d'Orléans détournèrent Charles X de lui accorder cette faveur[2].

Lors de la révolution de Juillet 1830, le comte était à quinze lieues de Paris. Il accourut à la première nouvelle des événements, arriva le 29 à Neuilly, et ne quitta plus Louis-Philippe Ier qui le garda auprès de lui comme aide de camp[2].

Élu, le 28 octobre suivant, dĂ©putĂ© du Loiret, au collège de dĂ©partement, par 600 voix sur 935 votants et 1 408 inscrits, en remplacement de M. de RiccĂ© nommĂ© prĂ©fet, il prit place dans la majoritĂ© conservatrice et gouvernementale, avec laquelle il vota rĂ©gulièrement jusqu'en 1837, avant obtenu sa rĂ©Ă©lection :

  1. le , dans le 1er collège du Loiret (Pithiviers) par 193 voix (378 votants, 449 inscrits, contre 170 à M. Laisné de Villévêque[2] et,
  2. le , par 175 voix (315 votants, 394 inscrits), contre 126 au mĂŞme concurrent[4].

À la Chambre des députés, il demanda que les membres de l'Institut de France fussent électeurs, à la condition de payer la moitié du cens électoral ; il appuya l'augmentation du traitement des ambassadeurs, et vota les lois de septembre 1835[4].

M. de La Rochefoucauld échoua au renouvellement de 1837, et fut remplacé par M. Lejeune. Le , une ordonnance royale l'appela à la Chambre des pairs. Il soutint de ses votes, au palais du Luxembourg, la monarchie de Juillet[4], et fut rendu à la vie privée par la révolution de Février 1848[4].

Officier de la LĂ©gion d'honneur, il fut admis Ă  la retraite avec le grade de colonel d'Ă©tat-major.

RĂ©capitulatifs

Titres

DĂ©corations

Rubans des décorations
Officier de la Légion d'Honneur Chevalier de l'ordre de l'Épée de Suède

Armoiries

Burelé d'argent et d'azur, à trois chevrons de gueules, brochant sur le burelé, le premier chevron écimé.[6]

Ascendance & postérité

Hélène Charlotte Pauline Dessolles (Antoine-Jean Gros)

Fils aîné d'Alexandre-François, comte de La Rochefoucauld (1767-1841) et d'Adélaïde de Pyvart de Chastullé (1769-1814), Alexandre Jules épousa, le à Liancourt, avec Hélène-Charlotte-Pauline Desolle(s) (Paris, - Paris, ), fille de Jean-Joseph-Paul-Augustin de Solle, marquis Desolle, pair de France, ministre d'État, lieutenant-général des armées du roi, chevalier du Saint-Esprit, commandeur de Saint-Louis, grand-cordon de la Légion d'honneur et d'Anne Émilie de Picot de Dampierre. Deux branches des La Rochefoucauld sont issues de leurs mariage, les ducs d'Estissac et les Princes de La Rochefoucauld-Montbel.

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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