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Albert Mahieu (1864-1943)

Albert Mahieu, né le à Cappelle-la-Grande (Nord) et mort le à Suresnes (Seine), est un ingénieur des ponts et chaussées et homme politique français.

Albert Mahieu
Illustration.
Fonctions
Ministre de l'Intérieur
–
(3 mois et 14 jours)
Premier ministre André Tardieu
Gouvernement Gouvernement André Tardieu (3)
Législature XIVe législature
Prédécesseur Pierre Cathala (Radical-socialiste)
Successeur Camille Chautemps (Radical-socialiste)
SĂ©nateur du Nord
(Vice-président du Sénat 1936 à 1939)[1]
–
(17 ans, 11 mois et 25 jours)
RĂ©Ă©lection
Prédécesseur Jean-Baptiste Trystram fils (Gauche démocratique)
Successeur -
Président du Conseil général du Nord
[2] – [3]
(3 ans et 3 jours)
Prédécesseur Daniel Vincent (Gauche démocratique)
Successeur Jean-Baptiste Lebas (SFIO)
[4] – [5]
(4 ans, 11 mois et 2 jours)
Prédécesseur Auguste Potié (Gauche démocratique)
Successeur Daniel Vincent (Gauche démocratique)
Conseiller général du Nord
(Ă©lu pour le Canton de Dunkerque-Est)
–
(9 ans et 3 jours)
RĂ©Ă©lection 18 octobre 1931[6]
Prédécesseur Félix Coquelle (URD)
Successeur Paul Machy (SFIO)
Conseiller général du Nord
(Ă©lu pour le Canton de Dunkerque-Ouest)
–
(6 ans, 4 mois et 23 jours)
Prédécesseur Georges Vancauwenberghe (Progressistes)
Successeur Germain Van Eeckloo (URD)
Maire de Rosendaël
–
(6 ans)
Prédécesseur Eugène Dumez (URD)
Successeur Paul Machy (SFIO)
Biographie
Nom de naissance Albert, Arthur Mahieu
Date de naissance
Lieu de naissance Cappelle (Nord)
Date de décès
Lieu de décès Suresnes (Seine)
Nationalité Drapeau de la France Français
Parti politique Gauche démocratique
Entourage FĂ©lix Coquelle
Diplômé de École polytechnique
Profession Ingénieur des ponts et chaussées
Religion Catholique
RĂ©sidence 16, rue de Bourgogne Paris 7e

Signature de Albert Mahieu

Albert Mahieu (1864-1943)
Maires de Rosendaël

Parcours

Albert Mahieu est né à Cappelle-la-Grande (commune limitrophe de Dunkerque) où son père (Henry Mahieu) et son grand-père (Louis Mahieu) furent tous deux maires de cette commune. Son grand père maternel (Louis Landron) fût lui maire de Coudekerque-Branche.

En compagnie de son ami, le futur député Félix Coquelle, il passera sa scolarité au collège Jean Bart à Dunkerque puis au Lycée Faidherbe de Lille. Sorti de l'École polytechnique comme Ingénieur des ponts et chaussées.

Pendant la guerre, il est mobilisé du au 1er mars 1919 et c'est comme colonel du génie qu'il organise le service des routes militaires aux armées.

Puis il quitte l'administration avec le grade d'Inspecteur Général des Ponts et Chaussées et se consacre à la vie politique au début des années 1920. Tout d'abord élu dans le Canton de Dunkerque-Ouest en 1922, Il prît la succession de Félix Coquelle dans le Canton de Dunkerque-Est le 14 octobre 1928 ce qui lui permit d'accéder à la Présidence du Conseil général du Nord jusqu’en 1932, puis de 1934 à 1937.

Le , il se prĂ©sente au Palais du Luxembourg, iI est Ă©lu au troisième tour par 1 225 voix sur 2 503 votants et devient SĂ©nateur du Nord siège qu'il gardera jusqu'au .

Élu conseiller municipal de Rosendaël (commune limitrophe de Dunkerque) lors des élections municipales du , sur la Liste Républicaine, installé maire de Rosendaël le le restera jusqu’au . L'une de ses réalisation contreversée lors de son mandat municipal fût la construction du nouvel Hôtel de ville de Rosendaël en 1933. Candidat aux Élections Municipales des 5 et , sur la Liste Républicaine des Intérêts Rosendaliens, ne sera pas réélu battu par le candidat de la SFIO Paul Machy porté par la vague naissance du Front populaire et qui exploite l'inquiétudede la population pour cette dépense jugée somptuaire[7] - [8].

L'apogée de sa carrière politique lui est offerte par André Tardieu Président du Conseil qui lui offre le le Ministère de l'Intérieur poste qu'il gardera jusqu'au 3 juin de la même année.

De nouveau candidat, aux Ă©lections sĂ©natoriales du , il est Ă©lu au troisième tour, avec 1 250 voix sur 2 609 votants.

Vice-président de la commission des finances de 1933 à 1939, il intervient notamment dans la discussion des interpellations sur les déficits des chemins de fer et l’organisation des transports et aussi lors de l’examen des budgets de l’agriculture, des travaux hydrauliques et électriques dans les campagnes, du travail et de la prévoyance sociale. Élu vice-président du Sénat, il occupera ce poste de 1936 à 1939.

À Vichy, le , il vote pour la révision des lois constitutionnelles.

En , il est expulsé de Vichy au motif d'avoir tenu des propos injurieux sur le maréchal Pétain et d'avoir attaqué la politique de l'Amiral Darlan.

Sa Santé devenant chancelante, soigné dans le midi de la France, il regagne l'Ile de France ou il devait décédé le dans une maison de santé au 10, Quai Gallieni à Suresnes. Ses funérailles sont célébrées le 16 décembre suivant en l'Église du Cœur-Immaculé-de-Marie de Suresnes[9].

  • Albert Mahieu Ministre de l'IntĂ©rieur.
    Albert Mahieu Ministre de l'Intérieur.
  • HĂ´tel de Ville de RosendaĂ«l en 1935.
    Hôtel de Ville de Rosendaël en 1935.


DĂ©corations


Hommage

Une rue de Rosendaël porte son nom depuis le [12].

Plaque de la rue Albert Mahieu à Rosendaël

Notes et références

Sources

  • « Albert Mahieu (1864-1943) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960

Liens externes

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