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Albert Aubry

Albert Aubry[1], né le à Malestroit (Morbihan) et décédé à Paris 5e[2], est un homme politique français, membre de la SFIO. Premier député socialiste d’Ille-et-Vilaine, il siège à la Chambre des députés de 1919 à 1924 puis, sous la IVe République, de 1945 à sa mort en 1951.

Albert Aubry
Fonctions
Député d'Ille-et-Vilaine
(Quatrième République)
–
Législature Ire et IIe (Quatrième République)
Groupe politique Socialiste
Député d'Ille-et-Vilaine
(Assemblée nationale constituante)
–
Député d'Ille-et-Vilaine
(Troisième République)
–
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Malestroit
Date de décès
Lieu de décès 5e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Parti politique SFIO

Biographie

Albert Aubry vient d'une famille de 14 enfants dont le père est bourrelier, compagnon de France, il devient ensuite le leader syndical à l'Arsenal de Rennes. Sa mère, nommée Marie-Joseph Thétiot, commerçante, et issue d'une famille de vieille souche malestroyenne.

A ses débuts dans l’enseignement, en 1912, instituteur adjoint au Tronchet, il fut le plus actif d'un petit groupe de maîtres qui venaient de fonder une section syndicale d’instituteurs et d’institutrices adhérente à la CGT.

Entré à l'école dite normale, devenu instituteur, il est mobilisé en 1914 en tant que soldat de deuxième classe pour la Première Guerre mondiale ; il s'y comporte d'une façon glorieuse[3].

Il est élu député d’Ille-et-Vilaine de 1919 à 1924 et très actif dans cette responsabilité. Il participe notamment à la mise en place de la loi instaurant le droit à réparations pour les victimes de guerre.

En 1924, il reprend son activité d'instituteur, puis devient conseiller municipal de Rennes, et enfin inspecteur de l'enseignement en Indochine, de 1926 à 1931.

Après la débâcle de 1940 pendant laquelle il est capitaine de char, il entre en résistance, dans le mouvement Libération-Nord et le réseau Confrérie Notre-Dame-de-Castille. Mais, arrêté par la Gestapo, il est alors déporté au camp de Neuengamme[4].

Il est à nouveau député de 1945 à 1951 ; il est l'artisan du statut des déportés.

Vie privée

Il est l'époux de Renée Aubry, née Marché, morte en 2016[5].

Hommages

Plaque 37 rue Rousselet (Paris).

Plusieurs villes de Bretagne ont donné son nom à une rue, on peut citer notamment Le Tronchet, Malestroit[6], Rennes[7].

Une plaque commémorative lui rend hommage 37 rue Rousselet (7e arrondissement de Paris), où il vécut.

Notes et références

  1. « AUBRY Albert, Jules, Marie - Maitron », sur maitron.fr (consulté le )
  2. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 5e, n° 855, vue 28/31.
  3. « Vie d'un militant-2 », sur memoiredeguerre.free.fr (consulté le ).
  4. « Déportésde Loire Atlantique. Liste AB », sur memoiredeguerre.free.fr (consulté le ).
  5. « Biographie Renée Aubry Responsable politique », sur whoswho.fr (consulté le ).
  6. Patrick Mahéo, Les rues de Malestroit, leur nom, leur histoire, Stéphane Batigne Éditeur, 2018 (ISBN 9791090887640)
  7. Les noms qui ont fait l'histoire de Bretagne.

Sources et bibliographie

  • Emmanuel Salmon-Legagneur (dir.) et al. (prĂ©f. Yvon Bourges, anc. ministre, prĂ©s. du conseil rĂ©gional de Bretagne), Les noms qui ont fait l'histoire de Bretagne : 1 000 noms pour les rues de Bretagne, SpĂ©zet, Coop Breizh et Institut culturel de Bretagne, , 446 p. (ISBN 978-2-84346-032-6), p. 35
    Notice d'Emmanuel Salmon-Legagneur.
  • Patrick MahĂ©o, Les rues de Malestroit, leur nom, leur histoire, StĂ©phane Batigne Éditeur, 2018 (ISBN 9791090887640)

Liens externes

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