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Abattage rituel des animaux en France

L’abattage rituel des animaux en France fait l’objet d’une sĂ©rie de dĂ©rogations prĂ©vues par le droit de l'Union europĂ©enne, autorisant l’abattage des animaux de boucherie conformĂ©ment aux rites religieux[1] (principalement[2] : rite musulman : viande halal, ou juif : viande cachĂšre). La principale dĂ©rogation consiste en la possibilitĂ© d’égorger l’animal encore conscient alors que le droit commun exige un Ă©tourdissement prĂ©alable, pour autant que l’abattage soit effectuĂ© dans un abattoir.

Conçue pour tenter de concilier intĂ©rĂȘt Ă©conomique, respect de la libertĂ© religieuse, protection et bien-ĂȘtre des animaux, cette dĂ©rogation fait l’objet de nombreux dĂ©bats de sociĂ©tĂ©, au nom du bien-ĂȘtre des animaux (l’animal Ă©tant conscient au moment de la mort) et du principe de sĂ©paration des Églises et de l'État.

En 2012, une polémique sur ce sujet se déclenche pendant la campagne présidentielle.

Traitement Ă©conomique et religieux des animaux

En France, ce phénomÚne économique est à prédominance musulmane, mais l'abattage rituel est aussi une pratique de la religion juive.

D'aprĂšs certaines Ă©tudes, « 10 Ă  15 % de la communautĂ© juive en France consommeraient strictement casher Â» alors que « plus de 9 personnes originaires du Maghreb sur 10 achĂštent des produits halal (viande brute, charcuterie, plats cuisinĂ©s, sauces, soupes
) »[3]. Cependant, les deux rĂ©sultats ne sont pas comparables. Le premier chiffre Ă©tant une estimation des personnes achetant principalement casher, alors que le deuxiĂšme chiffre Ă©value l'achat occasionnel de hallal.

De plus, le halal a un fort potentiel de croissance, l'achat étant réalisé en prédominance par des jeunes alors que le casher est un marché ancien et démographiquement beaucoup moins important.

Viande halal

Le Haut Conseil Ă  l'intĂ©gration Ă©value en 2000 le marchĂ© de la viande halal Ă  200 000 tonnes par an, en s'appuyant sur une Ă©tude de la Sofres[4] - [5].

Pour la viande produite selon le rituel musulman, la vente se fait via les circuits de distribution classiques ainsi que via les boucheries halal. On en dĂ©nombre entre 2 000 et 3 000 dont 700 Ă  Paris[6] - [7] - [8]. Le marchĂ© du halal en France est estimĂ© selon l'institut Solis Ă  4,5 milliards d'euros pour ce qui concerne les achats domestiques (consommation Ă  domicile) et Ă  1 milliard d'euros pour la consommation hors domicile (restauration rapide notamment)[9].

Rituel de l'abattage

Le rituel varie selon les religions.

La shehita : le rituel juif

La shehita (hĂ©breu : Ś©Ö°ŚŚ—ÖŽŚ™Ś˜ÖžŚ” « occision ») est le rite juif d’abattage par jugulation[10] qui rend les animaux (bĂ©tail, gibier et volaille) purs propres Ă  la consommation alimentaire et, anciennement, Ă  ĂȘtre offerts devant Dieu. Les poissons et insectes autorisĂ©s Ă  la consommation en sont exemptĂ©s.

L’acte est accompli par un shohet, spĂ©cialiste dĂ»ment autorisĂ© et formĂ© aux lois de la shehita. Il coupe, au moyen d’un couteau particulier, la trachĂ©e, l’Ɠsophage, les artĂšres carotides et les veines jugulaires ; la bĂȘte abattue est suspendue la tĂȘte en bas de façon qu’elle se vide de son sang.
Une bĂȘte incorrectement abattue a le statut de nevela (« charogne ») ; une bĂȘte morte sans abattage ou impropre Ă  ĂȘtre abattue (quand bien mĂȘme le dĂ©faut qui la rend impropre a Ă©tĂ© dĂ©couvert aprĂšs l’abattage) a celui de treifa (« dĂ©chirĂ©e »). Toutes deux sont inconsommables.
La shehita est suivie d’autres procĂ©dures destinĂ©es Ă  sĂ©parer la viande consommable des parties prohibĂ©es par la Bible, telles que le sang, le suif et les tendons.

La Loi juive prescrit de rĂ©aliser la shehita dans le respect des animaux et en leur Ă©vitant de souffrir. Elle a cependant fait l’objet Ă  plusieurs reprises depuis le XIXe siĂšcle de polĂ©miques menĂ©es par les dĂ©fenseurs des droits des animaux qui ont soulignĂ© son caractĂšre cruel et demandĂ© son abolition.

Le dhakĂąt : le rituel musulman

« Par comparaison, le dhakĂąt musulman effectuĂ© dans un contexte industriel pour produire une viande halal, est plus simple que la shekhita puisqu’il ne comporte aucun contrĂŽle prĂ©- et post-mortem de l’animal et de la carcasse. Le dhakĂąt peut ĂȘtre effectuĂ© soit par dhabiha c’est-Ă -dire par Ă©gorgement, soit par nahr (technique plutĂŽt rĂ©servĂ©e aux grands mammifĂšres, la saignĂ©e Ă©tant obtenue en enfonçant verticalement une lame au niveau de la base du cou). La lame se doit d'ĂȘtre affĂ»tĂ©e avant l'Ă©gorgement et ne pas ĂȘtre montrĂ©e Ă  la bĂȘte. Dans un but de bienfaisance envers celle-ci, elle ne doit pas ĂȘtre Ă©gorgĂ©e en la prĂ©sence de ses semblables. La fonction d’abatteur musulman n’est pas religieusement institutionnalisĂ©e. Enfin, autre diffĂ©rence d’importance, la chaĂźne d’abattage industrielle en mode musulman ne rejette rien, c’est uniquement l’égorgement rituel qui rend la carcasse licite[11]. »

Certification halal

D’aprĂšs le cahier des charges de la SociĂ©tĂ© française de contrĂŽle de viande halal, « les organismes de certification halal ont pour vocation d’assainir le commerce de la viande halal (...) et d’apporter la garantie aux consommateurs musulmans des produits licites (halal) au regard de la religion musulmane[12]. » Toutefois la dĂ©marche de certification relĂšve d’une initiative privĂ©e et n’est donc pas encadrĂ©e par les pouvoirs publics. Ces certificateurs sont divisĂ©s sur la mĂ©thode d’abattage[13]. La grande majoritĂ© d’entre eux, Ă  l’instar du certificateur halal mondial JAKIM, avalisent l’électronarcose et l’abattage mĂ©canisĂ©[14].

Un phénomÚne encadré

Comme le droit europĂ©en le permet[1], le droit français a instaurĂ© une lĂ©gislation spĂ©cifique afin de permettre l’abattage rituel tout en protĂ©geant le bien-ĂȘtre des animaux.

Le droit encadre : l'abattage, l'Ă©tiquetage puis la consommation de la viande rituelle.

L'abattage rituel

L'abattage rituel est permis par dĂ©rogation dans la plupart des pays europĂ©ens[15], dont la France. Il est par contre interdit dans six provinces autrichiennes, au Danemark, en Islande, au Liechtenstein, en NorvĂšge, en Pologne, en SuĂšde et en Suisse[16], et les viandes cachĂšre et halal doivent y ĂȘtre importĂ©es. La loi concernant l'abattage rituel en France est Ă©tablie par le code rural et de la pĂȘche maritime, dans la section sur l'abattage des bĂȘtes[17] - [18], ainsi que dans plusieurs arrĂȘtĂ©s :

  • l'arrĂȘtĂ© du [19] relatif Ă  l'Ă©levage, Ă  la garde et Ă  la dĂ©tention des animaux,
  • l'arrĂȘtĂ© du [20] relatif Ă  l'agrĂ©ment d'un organisme religieux habilitant des sacrificateurs rituels,
  • les arrĂȘtĂ©s du [21] relatifs Ă  l'agrĂ©ment d'organismes religieux habilitant des sacrificateurs rituels,
  • l'arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du [22] relatif aux procĂ©dĂ©s d'immobilisation, d'Ă©tourdissement et de mise Ă  mort des animaux et aux conditions de protection animale dans les abattoirs.

Le dĂ©cret du [23] apporte un durcissement de la loi : un abattoir devra ĂȘtre prĂ©alablement autorisĂ© Ă  pratiquer un abattage rituel par le prĂ©fet du dĂ©partement du lieu de l'abattoir. L'autorisation est accordĂ©e aux abattoirs qui justifient de la prĂ©sence d'un matĂ©riel adaptĂ© et d'un personnel dĂ»ment formĂ© et de procĂ©dures garantissant des cadences et un niveau d'hygiĂšne adaptĂ©s Ă  cette technique d'abattage. Un systĂšme d'enregistrements doit Ă©galement permettre de vĂ©rifier que l'abattage rituel correspond Ă  des commandes commerciales qui le nĂ©cessitent. Initialement prĂ©vu pour prendre effet au , le dĂ©cret est entrĂ© en application le [24].

Étiquetage de la viande

Sous la pression, notamment des associations de protection des animaux, l'Europe renforce sa législation limitant l'abattage sans étourdissement. Certains pays l'interdisent purement et simplement. Ainsi, en 2014, six pays européens (Suisse, Liechtenstein, Islande, NorvÚge, SuÚde et Danemark) obligent l'étourdissement de l'animal avant son abattage[25] - [26]. D'autres exigent que les consommateurs soient informés du mode d'abattage par un étiquetage spécifique.

Le , le ministre de l’IntĂ©rieur (chargĂ© des cultes), Brice Hortefeux, dĂ©clarait Ă  la synagogue de la Victoire Ă  Paris : « Aujourd'hui, alors qu’un vote au Parlement europĂ©en pourrait imposer un Ă©tiquetage discriminant pour l'abattage rituel, nous restons particuliĂšrement vigilants. Vous pouvez compter sur ma mobilisation et celle des dĂ©putĂ©s français au Parlement europĂ©en pour que le projet n’aboutisse pas »[27].

Le , paraßt un rÚglement européen d'information des consommateurs sur les denrées alimentaires (R1169-2011) expurgé, sous la pression du gouvernement français, de toute obligation d'étiquetage des viandes en fonction du mode d'abattage[27].

En , la ConfĂ©rence europĂ©enne des rabbins exprime son inquiĂ©tude devant les polĂ©miques nĂ©es pendant la campagne prĂ©sidentielle française, et devant tout projet d'Ă©tiquetage, qu'elle juge « stigmatisant »[28]

Consommation : Dans les cantines scolaires

Depuis la loi de sĂ©paration des Églises et de l'État de 1905, la France et son droit sont trĂšs attachĂ©s Ă  la laĂŻcitĂ©. L'Ă©cole doit donc ĂȘtre neutre. Cependant, le rapport Obin de 2004[29] - [30] met en lumiĂšre le dĂ©veloppement du halal dans les cantines scolaires.

CommandĂ© en 2003 par Xavier Darcos et Luc Ferry, celui-ci dresse un Ă©tat des lieux des « signes et manifestations d'appartenance religieuse dans les Ă©tablissements scolaires » ; rĂ©alisĂ© par l'Inspection gĂ©nĂ©rale de l'Éducation nationale d'aprĂšs une enquĂȘte dans une soixantaine d'Ă©tablissements, il s'intĂ©resse notamment Ă  la question de la nourriture servie aux Ă©lĂšves dans les cantines scolaires.

Le rapport constate que depuis peu, de plus en plus d'Ă©lĂšves refusent de consommer toute viande n'ayant pas Ă©tĂ© abattue suivant le rituel religieux. La rĂ©ponse Ă  ce phĂ©nomĂšne a Ă©tĂ© diffĂ©rente suivant les Ă©tablissements, certains ne modifiant rien Ă  leurs habitudes, quitte Ă  jeter la viande non consommĂ©e, d'autres proposant des menus vĂ©gĂ©tariens ou des plats de poissons. D'autres Ă©tablissements encore ont instaurĂ© « une sĂ©grĂ©gation entre musulmans et non-musulmans Â» Ă  la cantine[31].

Dans sa conclusion, le rapport constate « une superposition de la question religieuse à la question sociale et à la question nationale » et souligne la nécessité de tout faire pour développer la mixité sociale dans les établissements scolaires.

Il faut noter qu'Ă  Strasbourg, oĂč le rĂ©gime de droit local permet des amĂ©nagements, les cantines scolaires dĂ©livrent quatre repas diffĂ©rents : « standard », sans porc, halal et vĂ©gĂ©tarien[32]. En effet, la loi de sĂ©paration des Églises et de l’État ne s'y applique pas.

Ce mouvement d'intégration du halal dans la préparation des menus de cantines peut sembler contradictoire avec la loi de 2004 sur les signes religieux dans les écoles publiques qui prÎne une éducation en dehors des questions religieuses.

Notes et références

  1. Voir : RĂšglement (CE) no 1099/2009 du Conseil du 24 septembre 2009 sur la protection des animaux au moment de leur mise Ă  mort (lire en ligne),
    « 4 : MĂ©thodes d’étourdissement 1. Les animaux sont mis Ă  mort uniquement aprĂšs Ă©tourdissement selon les mĂ©thodes et les prescriptions spĂ©cifiques relatives Ă  leur application exposĂ©es Ă  l’annexe I. L’animal est maintenu dans un Ă©tat d’inconscience et d’insensibilitĂ© jusqu’à sa mort. Les mĂ©thodes visĂ©es Ă  l’annexe I qui n’entraĂźnent pas la mort instantanĂ©e (ci-aprĂšs dĂ©nommĂ©es "simple Ă©tourdissement") sont suivies aussitĂŽt que possible d’un procĂ©dĂ© provoquant infailliblement la mort, comme la saignĂ©e, le jonchage, l’électrocution ou l’anoxie prolongĂ©e. 4. Pour les animaux faisant l’objet de mĂ©thodes particuliĂšres d’abattage prescrites par des rites religieux, les prescriptions visĂ©es au paragraphe 1 ne sont pas d’application pour autant que l’abattage ait lieu dans un abattoir. »
  2. En effet, aucune norme ne prend le risque de lister les religions ayant droit Ă  une telle dĂ©rogation. Par exemple, le prĂ©cĂ©dent rĂšglement dĂ©finit "rite religieux" comme « une sĂ©rie d’actes associĂ©s Ă  l’abattage d’animaux et prescrits par une religion Â» (sans autre prĂ©cision).
  3. CitĂ© par : Émilie Helmbacher, « Pourquoi le casher est-il plus cher que le halal ? Â», Slate.fr, 22 novembre 2010, http://www.slate.fr/story/27441/halal-casher-prix-differents).
  4. L'islam dans la RĂ©publique, HCI, novembre 2000.
  5. Vers un changement de régime de coordination dans la filiÚre viande « Halal » en France, Symposcience, mars 2006.
  6. Viande Magazine 2003.
  7. Florence Amalou, « La nourriture halal attire de plus en plus les jeunes musulmans », sur Le Monde, .
  8. [PDF] Premiers rĂ©sultats d’une enquĂȘte sur la consommation halal, La consommation halal aujourd'hui en France, novembre 2005.
  9. Anne-AĂ«l Durand, « Que reprĂ©sente le marchĂ© du halal en France ? », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le )
  10. Chehitah in S.-A. Goldberg (éd.), Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, éd. Cerf/Robert Laffont, collection Bouquins, Paris 1996, p. 200-202.
  11. Florence Bergeaud-Blackler, L'encadrement de l'abattage rituel industriel dans l'Union européenne : limites et perspectives, Politique européenne, 2008/1 no 24, p. 106
  12. « Cahier des charges relatif au contrÎle de la traçabilité et de la conformité de la viande halal et ses dérives », sur SFCVH.com
  13. « Viande halal, la guerre des labels », sur Info-halal.net,
  14. (en)« Malaysian protocol for the halal meat and poultry production », sur Halal.gov.my
  15. Florence Bergeaud-Blackler, L'encadrement de l'abattage rituel industriel dans l'Union européenne : limites et perspectives, Politique européenne, 2008/1 no 24, p. 103-122
  16. Sarah LEDUC, Le Danemark légifÚre contre l'abattage rituel, 19/02/2014, france24.com.
  17. Code rural et de la pĂȘche maritime, livre II, titre 1er, chapitre IV section 4 sous-section 2 : l'abattage
  18. Législation française sur le halal
  19. ArrĂȘtĂ© du 25 octobre 1982 relatif Ă  l'Ă©levage, Ă  la garde et Ă  la dĂ©tention des animaux
  20. ArrĂȘtĂ© du 15 dĂ©cembre 1994 relatif Ă  l'agrĂ©ment d'un organisme religieux habilitant des sacrificateurs rituels
  21. ArrĂȘtĂ©s du 27 juin 1996 relatifs Ă  l'agrĂ©ment d'organismes religieux habilitant des sacrificateurs rituels
  22. ArrĂȘtĂ© du 12 dĂ©cembre 1997 relatif aux procĂ©dĂ©s d'immobilisation, d'Ă©tourdissement et de mise Ă  mort des animaux et aux conditions de protection animale dans les abattoirs
  23. Décret n° 2011-2006 du 28 décembre 2011 fixant les conditions d'autorisation des établissements d'abattage à déroger à l'obligation d'étourdissement des animaux
  24. Halal : L'abattage rituel mieux encadré par décret, France-Soir, 8 mars 2012
  25. Le Danemark met fin Ă  l’abattage rituel, Le Monde, 18 fĂ©vrier 2014.
  26. Abattage : Bardot veut rencontrer Hollande, Le Figaro, 18 février 2014.
  27. Halal : les trois obstacles Ă  la mise en Ɠuvre de l'Ă©tiquetage, Morgane Bertrand, Le Nouvel Observateur, 7 mars 2012.
  28. EJP, « La ConfĂ©rence europĂ©enne des rabbins inquiĂšte face aux dĂ©bats dans l’UE sur l’abattage rituel Â», 14 mars 2012, lire en ligne.
  29. Jean-Pierre Obin (Dir.), Rapport sur « Les signes et manifestations d'appartenance religieuse dans les Ă©tablissements scolaires Â» dit « rapport Obin », sur le site de l'Éducation Nationale, juin 2004, p. 17-18, lire en ligne
  30. Jean-Pierre Obin et Alain Seksig, Le « rapport Obin » : réactions et commentaires, site de Jean-Pierre Obin, 2007, lire en ligne
  31. AĂŻda-Kanafani-Zahar, SĂ©verine Mathieu et Sophie Nizard, À croire et Ă  manger : religions et alimentation, L'Harmattan, (lire en ligne), p. 256
  32. Ville et communautĂ© urbaine de Strasbourg, « La modernisation de la restauration scolaire Â», http://www.strasbourg.eu, 2010, lire en ligne

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Jean-Luc Daub, Ces bĂȘtes qu'on abat : Journal d'un enquĂȘteur dans les abattoirs français (1993-2008), L'Harmattan, . (ISBN 978-2296084247)
  • Florence Bergeaud-Blackler et Bruno Bernard, Comprendre le Hallal, EdiPro, LiĂšge, . (ISBN 978-2874961090)
  • Esthel Thieri-PigĂ©, Étourdissement Ă©lectrique des animaux de boucherie, acceptabilitĂ© par les communautĂ©s religieuses, 2009.
  • Samir Zemmour, Le MarchĂ© de la viande halal : Ă©volutions, enjeux et perspectives, L'Harmattan, . (ISBN 978-2296014053)
  • Peggy Sportisch, Les Aliments casher d'origine animale : production et mise sur le marchĂ©, 1999.
  • François Fiocre-Bourvon, Les Abattages rituels juifs et musulmans : lois religieuses, lĂ©gislation et Ă©tude critique, 1996.
  • Alain Boyer, Le Droit des religions en France, PUF, 1993. (ISBN 978-2130458029)
  • StĂ©phanie Marie-ThĂ©rĂšse Pouillade, L'Abattage rituel en France, 1992.

Liens externes

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