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Aérodrome de Saint-Cyr-l'École

L'aérodrome de Saint-Cyr-l'École est un aérodrome francilien situé à 21 kilomètres au sud-ouest de Paris, sur la commune de Saint-Cyr-l'École, dans le département des Yvelines. Il est exploité par le Groupe ADP.

Saint-Cyr-l'École
Image illustrative de l’article Aérodrome de Saint-Cyr-l'École
Vue générale de l'aérodrome.
Vue générale de l'aérodrome.
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Ville Saint-Cyr-l'École
Coordonnées 48° 48′ 38″ nord, 2° 04′ 24″ est
Superficie 75 ha[1]
Altitude 113 m (371 ft)
Informations aéronautiques
Code IATA XZB
Code OACI LFPZ
Nom cartographique SAINT-CYR
Type d'aéroport civil
Gestionnaire Groupe ADP
Pistes
Direction Longueur Surface
11L/29R[2] 890 m (2 920 ft) herbe
11R/29L 865 m (2 838 ft) herbe
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
XZB

Situation

Histoire

La vocation aéronautique de Saint-Cyr-l'École date du début du XXe siècle.

Le comte de La Vaulx fait construire en 1907 « aux portes de Saint-Cyr » un hangar pour abriter un dirigeable dit aéronat. La même année, Santos-Dumont poursuit les essais de son monoplan surnommé la Demoiselle, reliant Saint-Cyr à Buc à la vitesse de 90 km/h. La construction de l'aérostat à coque rigide de Joseph Spiess s'effectuera avec l'aide de l’État et de la société Zodiac dans ces mêmes hangars[3].

Trois ans plus tard, le dirigeable, La Liberté, fait une série d'ascensions ayant pour base un hangar démontable sur le terrain qu'occupera ultérieurement la base aérienne 272.

En 1911, l'institut aérotechnique (IAT) est créé par Henry Deutsch de la Meurthe pour effectuer « toutes recherches et essais concernant la technique des appareils en équilibre ou en mouvement dans l'air ».

Des recherches, entreprises à partir de 1909 par Gustave Eiffel, aboutissent en 1911 au dépôt d'un brevet qui concerne un dispositif (diffuseur placé en sortie de veine d'expériences) ayant pour but d'augmenter le rendement énergétique des installations destinées à créer des courants d'air artificiels (souffleries).

L'aérodrome militaire de Saint-Cyr au début du siècle.

En , le capitaine Étévé est promu chef du centre aéronautique de Saint-Cyr-l'École : l'aviation et l'aérostation sont regroupées sous ses ordres. Le terrain en bordure de la « route aux cochons » (l'actuelle rue du Docteur-Vaillant) est retenu, ainsi que la caserne Charles-Renard, destinée à recevoir les pilotes.

En 1913, le premier groupe d'aérostation se trouve à Saint-Cyr-l'École. De nombreux essais de dirigeables sont effectués, des « saucisses » sont montées dans les ateliers de la base où beaucoup d'ouvrières de la commune sont employées à l'entoilage. La même année, le premier dirigeable à carcasse rigide, le Spiess, est construit par la société Zodiac.

En , au début de la Première Guerre mondiale, le camp de Mourmelon est replié à Saint-Cyr-l'École et pendant la guerre, le champ d'aviation devient un énorme atelier et un centre de réparation des appareils endommagés qui arrivent par trains entiers. Quatre mille personnes, civils et militaires y travaillent en 1917.

Robin DR221 sur le parking de l'aéroclub Les Alcyons.

En , durant la Seconde Guerre mondiale, les bombardements massifs des alliés détruisent les installations militaires et la ville[4]. À partir de 1946, la base est amputée de son aérodrome, lequel est cédé au ministère des Travaux publics et des Transports et devient géré par Aéroports de Paris.

L'aérodrome aujourd'hui

Avec 1 250 pilotes répartis sur 12 aéroclubs et une école de formation hélicoptère, l'aérodrome affiche chaque année plus de 70 000 mouvements. Ceux-ci sont constitués uniquement de trajets privés (mouvements non commerciaux) et sont très dépendants de la météorologie, qui peut rendre impraticable les pistes en herbe lors des périodes pluvieuses et une partie de l'hiver[5].

Aéroclubs et écoles basés à Saint-Cyr-l'École

Aéroclubs

  • Cercle aéronautique du SGAC[6]
  • Aéroclub « Les Alcyons »[7]
  • AVA : amicale de voltige aérienne[8]
  • ACBB : aéroclub de Boulogne-Billancourt[9]
  • Aéroclub de Versailles[10]
  • Aéroclub de Courbevoie Gaston-Samson[11]
  • Aéroclub Paul-Tissandier[12]
  • Aéroclub André-Tesson Rueil-Malmaison[13]
  • Aéroclub Pierre-Trebod[14]
  • Les Ailes Normandes, ULM[15]

Notes et références

  1. Page « Autres aéroports » sur le site « aeroportsdeparis.fr », rubrique « Aérodrome de Saint-Cyr », consultée le 24 septembre 2011.
  2. Les deux pistes 12/30 ont été renommées 11/29 au cours de l'année 2007 en raison de l'évolution de la déclinaison magnétique terrestre.
  3. « Berceau du premier dirigeable à carcasse rigide » (consulté le )
  4. « Un site lourdement bombardé en 1944 », sur leparisien.fr, article du (consulté le ) : « Saint-Cyr-l'Ecole, une cible privilégiée pour les bombardiers alliés […] de juillet 1944 […] deux types de cibles attiraient particulièrement l'attention de l'aviation alliée : l'aérodrome, mais aussi […] ».
  5. « Statistiques annuelles : Aéroport de Saint-Cyr-L'Ecole », sur aeroport.fr (site de l'Union des aéroports français) (consulté le ).
  6. « Site du cercle aéronautique du SGAC » (consulté le ).
  7. « Site de l'aéroclub Les Alcyons » (consulté le ).
  8. « site de l'Amicale de Voltige Aérienne ».
  9. « Site de l'aéroclub de Boulogne-Billancourt ».
  10. « Site de l'aéroclub de versailles ».
  11. « Site de l'aéroclub de Courbevoie » (consulté le ).
  12. « Site de l'aéroclub Paul-Tissandier ».
  13. « Site de l'aéroclub André-Tesson » (consulté le ).
  14. « Aéroclub Pierre Trébod », sur www.trebod.fr (consulté le ).
  15. « Les Ailes Normandes » (consulté le ).

Voir aussi

Article connexe

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