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8 Mile

8 Mile est un film américano-allemand réalisé par Curtis Hanson et sorti en 2002. Il met en scÚne le rappeur Eminem, dont la vie a en partie inspiré le scénario du film. Le titre vient de 8 Mile Road, une route qui sépare la ville de Détroit, majoritairement noire, et la banlieue nord, majoritairement blanche.

8 Mile
Description de l'image 8 Mile (Film) Logo.png.
RĂ©alisation Curtis Hanson
Scénario Scott Silver
Musique Eminem
Acteurs principaux
Sociétés de production Imagine Entertainment
Mikona Productions GmbH & Co. KG
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre drame musical
Durée 110 minutes
Sortie 2002

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Eminem reçoit l'Oscar de la meilleure chanson originale pour Lose Yourself, qui est devenu l'un de ses titres à succÚs. Le film reçoit globalement de bonnes critiques et un bon accueil du public.

Résumé

8 Mile Road

Jimmy « B-Rabbit » Smith Jr (Eminem) participe à une confrontation locale de rap, dirigée par son ami et maßtre de cérémonie David « Future » Porter. Au cours de l'affrontement, Smith se révÚle incapable de parler en public devant un microphone et quitte la compétition humilié et hué par le public.

Jimmy est un jeune homme dĂ©primĂ© qui travaille dans une usine de tĂŽle de voitures et qui mĂšne une vie assez pĂ©nible. Il est obligĂ© de dĂ©mĂ©nager au nord de 8 Mile Road, Ă  Warren oĂč il habite dans une caravane avec sa mĂšre alcoolique, Stephanie (Kim Basinger), sa sƓur Lily et le conjoint squatteur de sa mĂšre, Greg. Jimmy essaie de faire dĂ©coller sa carriĂšre musicale, mais il semble incapable de profiter des occasions qui se prĂ©sentent.

Jimmy se rend compte peu Ă  peu que sa vie est restĂ©e la mĂȘme depuis l'Ă©cole secondaire. Accuser les autres de ses malheurs ne fait pas avancer les choses. Avec le temps, Jimmy comprend qu'il est le seul maĂźtre de son destin. Il en vient Ă  douter de son groupe d'amis, y compris Future, car il lui semble qu'ils se perdent dans des rĂȘves au lieu d'essayer de les rĂ©aliser et de progresser. « All we ever do is talking shit » (« Tout ce que nous faisons, c'est dire des conneries »), dit-il, quand ils se querellent au sujet de la meilleure maniĂšre de remporter un grand succĂšs dans leurs carriĂšres musicales. Il dĂ©cide d’abandonner son rĂȘve d'une carriĂšre miracle tombĂ©e du ciel grĂące Ă  des relations douteuses dans le milieu musical pour consacrer plus de temps Ă  son travail Ă  l'usine et Ă  sa vie familiale. Le dĂ©ni de rĂ©alitĂ© laisse place dans l'esprit de Jimmy Ă  une Ă©volution lucide de ses capacitĂ©s et de ses chances.

Son directeur Ă  l’usine s'aperçoit que Jimmy se concentre sur son travail et commence Ă  lui faire confiance, et il demande mĂȘme Ă  Jimmy si ce dernier voudrait faire des heures supplĂ©mentaires, ce que Jimmy accepte. Il apparaĂźt de plus en plus sĂ»r de lui et lorsqu'un autre combat de rap se prĂ©sente, il y participe, fortement incitĂ© par Alex.

Les amis de B-Rabbit l'aident dans tout le film, mais jusqu'Ă  cette battle, le film montre seulement de maigres extraits de ses talents. Le tournoi est Ă  trois rounds, et dans chacun d'entre eux, B-Rabbit doit faire face Ă  un membre des Leaders of the Free World, un groupe concurrent qui garde une dent contre B-Rabbit et ses amis. B-Rabbit gagne les deux premiers rounds. Dans le dernier, il est opposĂ© Ă  Papa Doc, tenant du titre et l'antagoniste principal de Jimmy dans tout le film. Rabbit anticipe le fait que Doc connaissait tous ses points faibles, ainsi il dĂ©cide de les dĂ©noncer lui-mĂȘme. Rabbit reconnaĂźt sans honte ses racines de white trash et les diverses difficultĂ©s qu'il a dĂ» traverser, en dĂ©clarant qu'en dĂ©pit de tout, il reste toujours dans cette battle. Il joue alors la carte de la vie difficile qu'il a eue pour l'opposer Ă  celle de Papa Doc qui pense ĂȘtre un gangster mais qui a une vie privilĂ©giĂ©e. Doc, dont le nom rĂ©el est Clarence, a fait ses Ă©tudes Ă  Cranbrook, une Ă©cole privĂ©e situĂ©e Ă  Bloomfield Hills, et a vĂ©cu toute sa vie dans une famille stable. B-Rabbit fait une rĂ©fĂ©rence Ă  Shook Ones Pt. II de Mobb Deep en appelant Papa Doc « halfway crook » et rend la foule hystĂ©rique. Doc reste sans voix et laisse tomber son microphone : en s'assumant, Rabbit gagne le titre et quitte le lieu. Future suggĂšre qu'il reste pour cĂ©lĂ©brer sa victoire. Rabbit refuse, disant qu'il doit retourner travailler. Il indique qu'il doit suivre sa propre voie, ce que Future accepte.

Fiche technique

IcĂŽne signalant une information Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section peuvent ĂȘtre confirmĂ©es par la base de donnĂ©es IMDb.

Distribution

Sources et légendes : Version française (VF) sur Voxofilm[3]. Version québécoise (VQ) sur Doublage Québec[4]

Production

Plusieurs réalisateurs ont été évoqués pour mettre en scÚne le film : Quentin Tarantino, Alan Parker, Danny Boyle ou encore Stephen Daldry[5].

Proof, qui a inspiré le personnage de Future, a auditionné pour le rÎle. Cependant, il n'a pas convaincu le réalisateur Curtis Hanson, qui a préféré un véritable acteur en la personne de Mekhi Phifer[5]. Par ailleurs, Giovanni Ribisi devait incarner Wink mais demandait un salaire trop élevé[5]. Gary Sinise était le premier choix pour incarner Greg, alors qu'Alicia Silverstone a été envisagée pour le rÎle d'Alex[5].

Le tournage a lieu Ă  DĂ©troit et plusieurs villes du Michigan (Warren, Sterling Heights, Southgate, Highland Park et Southfield) ainsi qu'Ă  New York (Queens)[6].

Musique

La bande originale du film est composée de deux albums :

L'instrumentale que l'on peut entendre au tout début du film quand Eminem s'échauffe devant la glace des toilettes du club ainsi que lors du dernier clash avec Papa Doc à la fin est le morceau Shook Ones Pt. II tiré de l'album The Infamous du groupe Mobb Deep sorti en 1995. Eminem reprend d'ailleurs une phrase de la chanson « you shook, cause ain't no such thing as halfway crooks », ce qui peut se traduire en français par : « tu n'as plus rien à dire, car un demi-escroc ça n'existe pas[7]. »

C'est le rappeur Craig G qui a écrit et coordonné les battles des adversaires d'Eminem dans ce film[8].

Accueil

Critique

8 Mile a reçu un accueil critique assez favorable aux États-Unis et en France. Le site des Inrocks parle d'un « excellent divertissement populaire, totalement exempt de graisse, d'emphase et de boursouflure : plus fidĂšle Ă  la musique de Detroit qu'au cinĂ©ma hollywoodien d'aujourd'hui »[9].

Il reçoit la note moyenne de 3,7⁄5, pour 20746 votes des spectateurs, sur le site AllocinĂ©[10]. Le film a Ă©tĂ© amorti dĂšs sa premiĂšre semaine d'exploitation aux États-Unis, en engrangeant plus de 50 millions de dollars du 8 au . En fin d'exploitation, 8 Mile aura rapportĂ© 116 millions de dollars aux États-Unis[11]. En France, 8 Mile a attirĂ© 2 116 066 spectateurs dans les salles de cinĂ©ma en 5 semaines d'exploitation. Dans le monde entier, 8 Mile a rapportĂ© 242,9 millions de dollars au box-office, et environ 130 millions grĂące aux ventes de DVD[11].

Box-office

Le film est un succÚs commercial mondial plus de 240 millions de dollars pour un budget estimé à 41 millions[1].

Pays ou rĂ©gion Box-office Date d'arrĂȘt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
116 750 901 $[1] [12] 20[12]
Drapeau de la France France 2 267 906 entrĂ©es[13] -
Monde Total mondial 242 875 078 $[1] - -

Par ailleurs, le film sera un immense succÚs en DVD. Lors de sa sortie en vidéo sur le sol américain, il génÚre 75 millions de dollars de ventes en une semaine, soit le meilleur résultat d'un film classé R[14].

Notes et références

  1. (en) « 8 Mile », sur Box Office Mojo (consulté le )
  2. (en) Parents Guide sur l’Internet Movie Database
  3. « Fiche de doublage VF du film » sur Voxofilm, consulté le 27 janvier 2013
  4. « Fiche du doublage VQ du film » sur Doublage Québec, consulté le 14 décembre 2014
  5. (en) Trivia sur l’Internet Movie Database
  6. (en) Locations sur l’Internet Movie Database
  7. « Halfway Crook », sur Urban Dictionnary.
  8. (en) Hall, Rashaun (2003) Words & Deeds: Now Is the Time - Billboard, 7 juin 2003, p. 23
  9. « 8 Mile - Critique et avis par Les Inrocks » (consulté le )
  10. « 8 Mile - film 2002 - AlloCiné » (consulté le )
  11. « 8 Mile - Box Office Data, DVD Sales, Movie News, Cast Information - The Numbers » (consulté le )
  12. (en) « 8 Mile - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )
  13. « 8 Mile », sur JP's box-office (consulté le )
  14. Scott Hettrick, « '8 Mile' DVD's going far », Variety,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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