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68e et 69e régiment d'artillerie à pied

Les installations de voies de 60 aménagées à Toul, Verdun, Épinal et Belfort sont exploitées à l'origine, par un personnel de mécaniciens et de chauffeurs appartenant aux compagnie d'ouvriers d'artillerie des régiments d’artillerie à pied (RAP), batteries chargées de la construction et de l'exploitation des voies de 60.

68e et 69e régiment d'artillerie à pied
Image illustrative de l’article 68e et 69e régiment d'artillerie à pied

Création
Dissolution (68e RA)
(69e RAP)
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie
Inscriptions
sur l’emblème
Champagne 1915
Somme 1916-1918
Batailles Première bataille de Champagne
Bataille de la Somme
Décorations Croix de guerre 1914-1918
  • 68e régiment d'artillerie à pied puis 68e régiment d'artillerie qu'il convient de ne pas confondre avec le 68e régiment d'artillerie d'Afrique.
  • 69e régiment d'artillerie à pied puis 69e régiment d'artillerie.

Les sections d'exploitation de Voie étroite sont d'abord rattachées à des régiments d'artillerie à pied (RAP) puis au 68e régiment d'artillerie à partir de 1917, le 68e RA absorbe le 69e RA dissous. Après la Première Guerre mondiale, l'artillerie n'a plus besoin de son régiment, et le génie le récupère.

Création et différentes dénominations

Chefs de corps

Historique

Avant la première guerre mondiale, la France ne compte que 4 compagnies d’ouvriers comportant du personnel spécialisé, constituées au sein des 4 régiments d’artillerie à pied attachés aux places fortes de Verdun (5e RAP), Toul (6e RAP), Épinal (8e RAP) et Belfort (9e RAP) avec la 10e batterie territoriale du 12e régiment d’artillerie de campagne de Vincennes qui est chargée des voies de 60 du camp retranché de Paris [3].

Première Guerre mondiale

  • Les voies ferrées des réseaux de l'artillerie au front (voie étroite) étaient construites par des batteries de régiment d'artillerie à pied (RAP), jusqu'en 1917, date à laquelle 38 batteries sont regroupées au sein du 69e RA[1].
  • Au front, les locomotives étaient exploitées par des personnels dépendant de l'artillerie. Celles de voie étroite par des sections d'exploitation d'abord rattachées à des régiments d'Artillerie à pied (RAP) puis au 68e régiment d'artillerie, composé de 57 batteries, à partir de 1917[1].
  • Le 68e RA absorbe le 69e RA dissous.

Entre-deux guerres

En 1919, le 68e RA stationne à Metz et son dépôt est à Épinal. De 1919 à 1921, le 68e RA, unique régiment de voies de 60 procède à la dépose des voies de 0,60 mètre construites pendant la guerre et qui ne présentent plus d'intérêt. Une partie du matériel ainsi récupéré est expédiée aux armées du Levant et du Rhin, cette dernière étant une armée d'occupation de la Rhénanie consécutivement au traité de Versailles.

Le , une décision ministérielle prescrit que le 68e RA sera dissous le et reconstitué le même jour sous la dénomination de 68e RG. Deux mois plus tard, la dépêche ministérielle du rattachant le service de la voie de 0,60 à la Direction de l'artillerie est annulée par une décision ministérielle datée du qui rattache ce service à la Direction du génie.

Le , le colonel Carlot commandant le 68e RA transmet ses pouvoirs au colonel Bachellery, présent au corps depuis quelques mois.

Étendard et traditions

Ils portent les inscriptions :

Drapeau et batailles du 15 RG

  • Ces inscriptions qui rappellent les souffrances, l'abnégation et le courage des canonniers de la Grande Guerre perpétuent l'unité du régiment de voie de 60, à travers les changements d'armes qui l'ont fait passer de l'artillerie à pied à l'artillerie, puis au génie
  • Le 15e régiment du génie, régiment de voie de 60 avait la garde de deux fanions de traditions des Compagnie d'ouvriers d'artillerie, batteries des régiments d'artillerie à pied, chargées de la construction et l'exploitation des voies de 60, les 68e et 69e régiment d'artillerie.
  • Par ce lien de haute valeur que constitue l'étendard glorieux devenu drapeau, se trouve assurée la continuité entre les canonniers des 68e et 69e régiments d'artillerie à pied puis d'artillerie, les sapeurs des chemins de fer des 68e régiment du génie, les sapeurs de chemins de fer du 15e régiment du génie et les sapeurs de l'air du 15e régiment du génie de l'air

Galerie


Personnalités ayant servi au sein du régiment

Sources et bibliographie

  • Histoire de l'armée française, Pierre Montagnon.
  • Historique de l'artillerie française, H. Kauffert.

Articles connexes

Systèmes militaires

Notes

  1. Circulaire ministérielle no 24 649

Références

  1. Historique du 15e régiment du génie de l'air, 1982/1983, Service historique des armées, Vincennes}
  2. Précis des unités du génie de 1793 à 1993 (ND) par le Cne(er) Giudicelli et le Maj(er) Dupire.
  3. Les Petits Trains de la Grande Guerre, La voie de 0,60 m militaire en 1914-1918, V. Goloubinoff, ECPAD, février 2011

Bibliographie

  • Guy François, « Les hommes et les unités de la voie de 0,60 m en 1914-1918 », Voie étroite,
  • Alain Meigner, Le Chemin de fer militaire à voie de 60. Vie et œuvre du colonel Péchot, Colmar, Jérôme Do. Bentzinger,
  • Dossier ECPAD Les petits trains de la Grande Guerre.

Articles connexes

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