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Titre original | The Omen |
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Réalisation | John Moore |
Scénario |
David Seltzer Dan McDermott |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
20th Century Fox 11:11 Mediaworks |
Pays d’origine | États-Unis |
Genre | Horreur |
Durée | 110 minutes |
Sortie | 2006 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
La Malédiction ( The Omen )[1] est un film américain, réalisé par John Moore, sorti le .
C'est un remake du film La Malédiction de Richard Donner, sorti en 1976.
Sommaire
Synopsis
Alors que le Vatican est sans dessus-dessous – l'incarnation de Satan sur Terre étant imminente – la femme du diplomate américain Robert Thorn, en poste à Rome, donne naissance à un enfant. Ce dernier décède prématurément, mais le sort (ici Satan) veut qu'un autre enfant naisse au même moment. Tandis que sa femme est inconsciente, Robert en profite alors pour intervertir les enfants, faisant croire à sa femme que tout s'est bien passé. Hélas, lorsque Damien grandit, ses parents réalisent peu à peu que quelque chose ne va pas avec leur fils. Les morts et autres incidents « bizarres » se multiplient autour de lui. Damien, né à la sixième heure du sixième jour du sixième mois, n'est pas le fruit du hasard.
Résumé
Robert Thorn découvre que son enfant est mort-né. Mais sa compagne Katherine étant inconsciente, Robert recueille un orphelin, né au même moment, qu'il appelle Damien. Cinq ans plus tard, Robert devient ambassadeur des États-Unis au Royaume-Uni. Après les funérailles de l'ex-ambassadeur, Robert reste administrateur et vit à l'extérieur de Londres. Des rumeurs courent à propos du suicide de la gardienne de Damien pendant sa fête d'anniversaire.
Robert reçoit la visite du père Brennan qui prétend qu'ont lieu des choses anormales en présence de Damien. Ensuite, le photographe Keith Jennings remarque que ses photographies prédisent le décès des personnes. Une nouvelle baby-sitter nommée Mme Baylock est engagée. Cette dernière commence à désobéir aux ordres des Thorns et adopte un rottweiler pour la protection du jeune Damien.
En arrivant à l'église, Damien agresse Katherine, qui a alors des visions de son fils. Apparaît notamment un squelette de chacal au chaperon rouge. Pendant que les Thorns sont au parc zoologique, les animaux se montrent influencés par la présence de Damien. Katherine demande franchement à Damien quel est son problème. Le père Brennan, face à Robert lui révèle que les vrais parents de Damien sont une femme chacal et que son père n'est autre que le diable, de sorte que l'enfant est l'Antéchrist. Il signale que Damien sera bien exterminé, mais qu'une personne nommée Bugenhagen qui vit à Megiddo peut lui porter assistance. Cependant, le père Brennan meurt durant un orage.
Katherine tombe enceinte à nouveau et craint d'avoir un enfant semblable à Damien, mais ce dernier la fait chuter et elle sera grièvement blessée. À l'hôpital, Katherine informe Robert des comportements anormaux de Damien. Robert rend visite à Jennings qui montre des photos contenant des ombres sur l'image de la nounou et le père Brennan qui dévoile leur décès par vaudou, et de lancer des recherches sur la vraie mère de Damien. Ils découvrent que l'hôpital dans lequel Damien a été transféré, a été détruit à cause d'un incendie. Ils partent à Subiaco et rendent visite au père Spiletto, qui les guide au cimetière. Puis, ils découvrent la tombe de la vraie mère de Damien qui est effectivement un chacal. Dans la tombe adjacente, Robert découvre le corps décomposé de son vrai fils. Lui et Jennings étaient pourchassés par une horde de chiens et ont réussi à fuir.
Mme Baylock arrive à l'hôpital et tue Katherine. Mais le meurtre de Katherine bouleverse Robert qui part à Megiddo, rend visite à Bugenhagen, ce dernier lui recommandant de tuer Damien sur l'autel avec les sept poignards contre démons. Bugenhagen indique à Robert d'examiner la marque "666" que porte Damien. Mais Robert refuse de tuer Damien et rejette les poignards sur le sol. Jennings commence alors à ramasser les poignards mais est décapité sur le champ par un enseigne qui lui tombe dessus.
Robert est de retour à la maison et réussit à coincer le rottweiler de Mme Baylock. Il entre dans la chambre de Damien, et découvre 666 sur sa chevelure. Mme Baylock agresse Robert mais ce dernier la rejette au sol par défense et emmène Damien de force. Puis Robert tue Mme Baylock avec sa voiture et s'enfuit avec Damien. La police se lance à leur poursuite, Robert entre dans une église toujours en compagnie de Damien, puis cherche à éliminer ce dernier sur l'autel. Néanmoins, Robert est tué par un officier de police, avant que ce dernier s'apprête à porter secours à Damien.
Pour finir, les obsèques de Robert se déroulent en présence du président des États-Unis, et de Damien qui observe le public, le sourire aux lèvres.
Fiche technique
- Titre original : The Omen ou parfois The Omen 666
- Titre francophone : La Malédiction ou parfois 666 : La Malédiction
- Réalisation : John Moore
- Scénario : David Seltzer
- Décors : Patrick Lumb
- Musique : Marco Beltrami
- Production : John Moore et Glenn Williamson
- Sociétés de production : 20th Century Fox et 11:11 Mediaworks (non créditée)
- Distribution : 20th Century Fox
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Budget : 25 000 000 $[2]
- Format : Couleurs - 2.35:1 CinemaScope - son Dolby numérique - 35 mm
- Genre : horreur
- Durée : 110 minutes
- Date de sortie[3] :
- États-Unis, Canada :
- Monde :
- Classifications :
- Interdit aux moins 12 ans en France
- R (Restriction) aux États-Unis, 13+ au Québec
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Distribution
- Liev Schreiber (VF : Guillaume Orsat) : Robert Thorn
- Julia Stiles (VF : Catherine Le Hénan) : Katherine Thorn
- Mia Farrow (VF : Élisabeth Wiener) : Mme Baylock
- Seamus Davey-Fitzpatrick (VF : Elliott Weill) : Damien Thorn
- David Thewlis (VF : Gérard Darier) : Jennings
- Pete Postlethwaite (VF : Georges Claisse) : le Père Brennan
- Reggie Austin (en) : Tom Portman
- Marshall Cupp : l'ambassadeur Steven Haines
- Vee Vimolmal : l'infirmière
- Joe Towne : un garde à l'hôpital
- Matt Ritchie : présentateur télé n°2
- Michael Gambon (VF : Marc Cassot) : Carl Bugenhagen
- Nikki Amuka-Bird : Dr. Becker
Production
Genèse et développement
Le scénario reprend en grande partie la structure et les thèmes de celui écrit par David Seltzer dans les années 1970, mais l’histoire et les personnages sont retravaillés pour être plus contemporains[4]. Le couple Katherine et Robert Thorne sont aussi plus jeunes, comme l'explique le producteur Glenn Williamson : « En choisissant de rajeunir Robert et Kathryn, nous projetons l’image d’un couple au début de son histoire, avec une vie personnelle et professionnelle à construire. Instruits, ils travaillent dur pour que leur carrière et leur mariage soient une réussite. Ils sont d’autant plus confus et stupéfaits au moment des premiers soupçons, puis lorsqu’ils prennent conscience de la vérité sur Damien »[4]. Le rôle de Katherine a également été modernisé, comme le raconte Glenn Williamson : « Nous ne pouvions pas conserver la Katherine de La Malédiction originale parce que le personnage n'était pas suffisamment approfondi »[5]. Le réalisateur John Moore commente : « Les perspectives sociales, personnelles et politique sur la maternité ont beaucoup changé en trente ans. Dans notre histoire, Kathryn doit affronter sa situation de jeune femme, mère au foyer, vivant dans un pays étranger où elle n'a pas beaucoup d'amis. Son conflit personnel est renforcé par la révélation de la vraie nature de Damien »[5].
Casting
Pour le rôle de Damien Thorn, de nombreux garçons ont été auditionnés. Le réalisateur John Moore raconte celle de Seamus Davey-Fitzpatrick : « Je recherchais un certain physique et Seamus m'a fait forte impression lors de son audition. Il était assis sur une balançoire, un rottweiler noir à ses côtés. Le regard qu'il a eu m'a glacé. C'était si efficace que le studio a décidé d'utiliser la cassette de son audition comme premier teaser »[4]. Harvey Stephens, qui incarnait Damien dans le film de 1976, fait ici un petit caméo dans la peau d'un photographe[5].
Pour incarner la terrifiante nourrice Mme Baylock, Mia Farrow est choisie comme un clin d’œil à Rosemary's Baby, qui parlait également d'enfant et de Diable[4]. Elle était également à la merci d'une petite fille diabolique dans Le Cercle infernal de Richard Loncraine. L'actrice raconte : « J’ai d’abord pensé : “Pourquoi moi ?”. Dans La Malédiction, Mrs Baylock était abominablement monstrueuse. J’ai adoré être effrayée par elle. Je me suis demandé comment je pourrais rendre à mon tour cette sensation saisissante d’une vraie menace. Mais John Moore m’a dit qu’il voulait une autre approche du personnage. “Je veux garder le mystère”, m’a-t-il précisé, “Mrs Baylock a un secret et je ne vais pas le révéler avant que l’histoire ne soit très avancée”[4] ».
Tournage
Le tournage a eu lieu principalement à Prague en République tchèque, notamment aux studios Barrandov mais également dans des décors réels[4]. Les scènes se déroulant au Vatican ont été réalisées dans le Château de Troja, alors que les appartements du pape ont été recréés dans le monastère de Strahov[4]. Quelques scènes sont ensuite tournées à Lednice. Enfin, les prises de vue des scènes se déroulant à Jérusalem ont été faites à Vyšehrad[4].
Musique
Original Motion Picture Soundtrack
Sortie | |
---|---|
Durée | 53:56 |
Genre | musique de film |
Label | Varèse Sarabande |
Critique |
Bandes originales de La Malédiction
La musique du film est composée par Marco Beltrami.
- Liste des titres
- The Omen Main Titles - 2:58
- The Adoption - 4:12
- Ambassador Gets Fired - 1:33
- New House / Damien's Deliverance - 2:20
- The Nanny's Noose - 2:04
- A Cross To Bear - 2:48
- Ms. Baylock - 1:49
- Damien's Tantrum - 1:52
- More Tantrums - 2:11
- Kate Doubts - 1:04
- Scooter - 2:43
- Don't Let Him Kill Me - 1:29
- On The Heels Of Spiletto - 6:58
- Dogs In The Cemetery - 2:01
- Drive To Bugenhagen - 1:30
- Dirty Deeds - 4:12
- Altar Of Sacrifice - 4:10
- The Funeral - 1:40
- Boy Genius - 2:52
- Omen 76/06 - 3:30 (composé par Jerry Goldsmith pour le film de 1976)
Accueil et sortie
Promotion
Le film est sorti dans le monde entier le , soit le 6/6/6. Un petit clin d'œil de la part des distributeurs, qui profitent de la superstition des spectateurs pour assurer la promotion du film[5]. En effet, le chiffre 666 est le nombre de la Bête contenu dans l'Apocalypse de Jean.
Critiques
Aux États-Unis, le film reçoit plutôt de mauvaises critiques. Sur le Metacritic, qui collecte 34 critiques, le film obtient une moyenne de 43⁄100[7]. Sur Rotten Tomatoes, La Malédiction ne décroche que 27 % d'opinions favorables, pour 162 critiques recensées[8]. La plupart des critiques reprochent au film de trop ressembler à celui de 1976. Peter Travers du magazine Rolling Stone écrit que « aucun thriller n'a eu si peu d'impact depuis le remake inexplicable plan-par-plan du Psychose de Hitchcock par Gus Van Sant »[9].
En France, les critiques sont également mitigées. Sur Allociné, il obtient une moyenne de 2⁄5 pour onze titres de presse[10]. Il y a cependant des avis positifs comme celui de Cédric Delelée dans Mad Movies qui écrit notamment : « Ce serait faire preuve de mauvaise foi que de ne pas reconnaître ce remake comme un très bon film de producteur, qui plus est réalisé avec style, et qui ne procure qu'une seule envie, après le plaisir éprouvé à sa vision : qu'une suite soit mise en chantier »[10]. Dans Le Parisien, Hubert Lizé écrit quant à lui : « C'est gros, mais ça fonctionne plutôt bien »[10].
Parmi les critiques françaises négatives, Stéphanie Belpêche du JDD écrit : « Si on sursaute facilement grâce au montage serré, les effets sont parfois si appuyés qu'ils frôlent le ridicule »[10]. Dans Le Monde, Jean-François Rauger pense que ce remake « n'est qu'un bégaiement pour spectateurs n'ayant pas vu l'original » et souligne que la « John Moore est bien plus besogneuse que celle de Richard Donner » (le réalisateur du film de 1976)[10]. Nicolas Schaller de Première ironise « Ce n'est peut-être qu'un film d'horreur, mais là, c'est trop horrible »[10].
Box-office
Avec son faible budget, environ 25 000 000 $, le film est considéré comme un succès au box-office, avec 119 498 909 $ de recettes mondiales, dont 54 607 383 $ aux États-Unis[2]. En France, il totalise 317 624 d'entrées[11].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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États-Unis Canada |
54 607 383 $ | - | - |
France | 317 624 entrées | - | -
|
Total mondial | 119 498 909 $ | - | - |
Notes et références
- Encyclo-ciné
- (en) « The Omen (2006) », sur Box Office Mojo.com (consulté le )
- (en) Release info sur l’Internet Movie Database
- « Notes de production : 666 - La Malédiction », sur CommeAuCinéma (consulté le )
- « Secrets de tournage », sur Allociné (consulté le )
- (en) « Marco Beltrami The Omen (Original Motion Picture Soundtrack) », sur AllMusic.com (consulté le ).
- (en) The Omen - Metacritic
- (en) The Omen (2006) - Rotten Tomatoes
- (en) « The Omen review », sur Rolling Stone, (consulté le )
- « Critiques presse », sur Allociné (consulté le )
- « 666 La Malédiction (Omen 666) », sur JP's box-office (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :