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4e régiment d'artillerie à cheval

Création et différentes dénominations

Colonels et chefs de corps

Historique des garnisons, combats et batailles

Guerres de la Révolution et de l'Empire

Le « 4e régiment d'artillerie à cheval » a été organisé à Metz, le , sur le pied de six compagnies parmi lesquelles se trouvaient la 30e compagnie, commandée par Lauriston, qui succédait à Nicolas Ferveur devenu colonel commandant le régiment.

Depuis sa formation jusqu'à la fin du Directoire, le 4e à cheval sert tour à tour sur le Rhin, sur le Danube et en Helvétie en étant rattaché aux armées de la Moselle et de Sambre-et-Meuse.

En 1796, tandis que le dépôt du corps était à Auxonne, le régiment, affecté à l'armée de Sambre-et-Meuse, participe à la prise de la forteresse d'Ehrenbreitstein[1], et aux passages du Rhin en 1796 puis en 1797.

En 1798, la 3e compagnie embarque pour l'Égypte et se trouve à la bataille des Pyramides. Cette compagnie rallie le corps au mois d'.

Le le dépôt du corps quitte Auxonne pour se rendre à Avignon.

Pendant la campagne de 1800, les compagnies étaient partagées entre les armées du Rhin et d'Italie.

Pendant ce temps, le dépôt avait voyagé d'Avignon à Fossano en Piémont, puis de Fossano à Genève et à Grenoble, pour être à la fois à portée des compagnies servant aux armées du Rhin et d'Italie.

En 1801, la 3e compagnie du 8e régiment d'artillerie à cheval qui avait été supprimé est incorporée au « 4e régiment d'artillerie à cheval ».

Le le régiment est réorganisé, à Plaisance, par le général Lacombe Saint-Michel, général en chef de l'artillerie de l'armée d'Italie avec l'incorporation d'une partie du 8e régiment d'artillerie à cheval qui avait été supprimé.

Au début de 1806, la portion principale du corps s'établit à Vérone, où elle a séjourné jusqu'à l'évacuation de l'Italie.

A partir de 1808, le « 4e régiment d'artillerie à cheval » est partagé entre l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne.

En 1809, le régiment participe au passage de la Piave, à la bataille de Raab et à la bataille de Wagram. Le colonel du régiment Faure de Gier est blessé d'une balle, au passage de la Piave, et il a un cheval tué sous lui à la bataille de Raab.

En 1811, le 4e à cheval reçoit la 2e compagnie du régiment d'artillerie à cheval hollandais, qui avait pris en 1809 le no 7 dans les rangs français.

Voici quel était le fractionnement du corps au :

Les 1re et 2e compagnies participent à la campagne de Russie et sont présentes aux batailles de La Moskova, de Maloïaroslavets et de La Bérézina.

En 1813, le régiment participe aux batailles Bautzen, de Dresde durant laquelle la 2e compagnie est faite prisonnière, de La Katzbach, de Kulm et de Leipzig. Le dépôt quitte Vérone le pour se rendre d'abord à Alexandrie, puis à Turin, enfin à Valence, où il arrive en . C'est là que le régiment est réorganisé le par le général Pernety, en y incorporant les 2e et 3e compagnies de l'artillerie à cheval de la Vieille Garde, la 6e compagnie du 5e régiment d'artillerie à cheval, et les 6e, 7e et 8e compagnies du 6e régiment d'artillerie à cheval. Le régiment combat à Caldiero (en) en 1813 et au Mincio en 1814.

En , le régiment se rend à Toulouse.

En 1815, la 2e compagnie reconstituée est attachée au 2e corps de cavalerie et fait la campagne de Belgique et se trouve à Waterloo. Toutes les autres sont envoyées sur les Alpes et font partie des divers corps d'observation établis dans cette région, et notamment de celui qui gêna les opérations du duc d'Angoulême.

Après la seconde abdication, le régiment, suivi de près par les troupes autrichiennes et sardes, se retire à Clermont-Ferrand, où il se trouve réuni vers la fin de juillet. Le général Charbonnel ne tarda pas à l'appeler à Limoges, où il est licencié le .

De 1816 à 1829

Après le licenciement du régiment, le conseil d'administration et un dépôt comptant 153 sous-officiers et soldats sont dirigés sur Toulouse, où ils arrivent le .
C'est autour de ce noyau que s'est formé, le le nouveau « 4e régiment d'artillerie à cheval » sous le titre de « régiment d'artillerie à cheval de Toulouse ».

En 1820, le « régiment d'artillerie à cheval de Toulouse » prend le nom de « 4e régiment d'artillerie à cheval ».

Après Toulouse, le 4e à cheval a occupé, les garnisons de Douai en 1819, de Strasbourg en 1822, et de Metz en 1825.

C'est à Metz que le 4e régiment d'artillerie à cheval a été licencié, en , en versant :

Sources et bibliographie

Notes et références

Notes

  1. Dans un régiment à cheval, tout le monde est à cheval alors que dans un régiment à pied, tout le monde est à pied.

Références

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Voir aussi

Articles connexes

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