4e brigade marocaine
La 4e brigade marocaine est une unité militaire française de la Première Guerre mondiale, formée en septembre 1914 avec des troupes venues du Maroc : de l'infanterie coloniale, des tirailleurs sénégalais et des tirailleurs algériens et tunisiens.
4e brigade marocaine | ||
Défilé du drapeau du 4e RMZT à Candor le . | ||
Le drapeau du RICM Ă Candor le . | ||
Création | ||
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Dissolution | ||
Pays | France | |
Branche | Armée de terre | |
Type | Brigade | |
RĂ´le | Infanterie | |
Guerres | Première Guerre mondiale | |
Batailles | Bataille de l'Aisne (1914) reprise du Fort de Douaumont (1916) |
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Commandant historique | Général Gouraud | |
Dates clefs et rattachements
- : création de la 4e brigade du Maroc, isolée
- : rattachée à la 152e division d'infanterie[1]
- : rattachée à la 38e division d'infanterie[2]
- : dissolution de la brigade[2]
Chefs de corps
- : général Gouraud
- : colonel Savy
Composition
En septembre 1914, la brigade était constituée des deux régiments de marche suivants :
- 1er régiment de marche mixte d'infanterie coloniale du Maroc[3] :
- 4e bataillon d'infanterie coloniale du Maroc,
- 8e bataillon de tirailleurs sénégalais du Maroc,
- 12e bataillon de tirailleurs sénégalais du Maroc.
- 8e régiment de marche de tirailleurs du Maroc[4] :
- 2e bataillon du 4e régiment de tirailleurs indigènes,
- 1er et 6e bataillons du 8e régiment de tirailleurs indigènes.
En novembre 1914, le 1er régiment de marche mixte d'infanterie coloniale du Maroc est fusionné avec le régiment de marche colonial du Maroc, venu de la 1re brigade marocaine de la division marocaine et constitué des 6e, 7e et 9e bataillons d'infanterie coloniale du Maroc. Les 6e et 9e bataillons remplacent les deux bataillons de tirailleurs sénégalais, tandis que le 7e bataillon est dissous pour renforcer les autres bataillons[3] - [5].
En juin 1915, le 1er RMIC devient le régiment d'infanterie coloniale du Maroc et le 8e RMT devient le 4e régiment mixte de zouaves et tirailleurs (remplacement du 2/4e RTT par le 6e bataillon du 4e régiment de zouaves)[4].
Lors de l'assaut pour la reprise du fort de Douaumont en octobre 1916, le RICM est renforcé par deux compagnies du 43e bataillon de tirailleurs sénégalais et deux compagnies du 1er bataillon de tirailleurs somalis[6].
En avril 1918, le 6/4e RZ est remplacé au 4e RMZT par le 7e bataillon du 8e régiment de tirailleurs indigènes[4].
Annexes
Notes et références
- AFGG t. X-2, p. 832-833.
- AFGG t. X-2, p. 306-307.
- « 22 septembre 1914, Lassigny, Quelques éléments historiques », sur bibert.fr (consulté le )
- Eric de Fleurian, « Première guerre mondiale, 4e régiment mixte de zouaves et tirailleurs : présentation générale et parcours de guerre », sur les-tirailleurs.fr, (consulté le )
- R. Legrand et Raymond Richard, Historique du régiment d'infanterie coloniale du Maroc (1914-1930) : 1er régiment de France, , 88 p. (BNF 34076955, lire en ligne), p. 16-17
- Jacques Frémeaux, « Les contingents impériaux au cœur de la guerre: », Histoire, économie & société, vol. 23e année, no 2,‎ , p. 215–233 (ISSN 0752-5702, DOI 10.3917/hes.042.0215, lire en ligne, consulté le )
Bibliographie
- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 1, t. X : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).
- AFGG, vol. 2, t. X : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).