49e régiment d'artillerie
Le 49e régiment d’artillerie (ou 49e RA) est une unité de l'Armée française. Créé en 1911, il combat lors de la Première Guerre mondiale puis est dissous en 1924. Recréé en 1939 sur la Ligne Maginot, il disparait en juin 1940 lors de la bataille de France.
49e régiment d’artillerie | |
Insigne du 49e régiment d'artillerie de campagne porté (1918). | |
Création | 1911 |
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Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | régiment d’artillerie |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Fourragères | aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918. |
Décorations | la Croix de guerre 1914-1918 avec une citation à l’ordre de l’armée. |
Création et différentes dénominations
- : création du 49e régiment d’artillerie de campagne au moment de la loi des trois ans
- : devient le 49e régiment d’artillerie de campagne porté
- : devient le 307e régiment d'artillerie portée
- : création du 49e régiment d'artillerie mobile de forteresse automobile (RAMFA) à la mobilisation
- : le régiment est capturé
Chefs de corps
- : Emile Frédéric Joseph Barthal[1] - [2] (†)
- octobre 1914 - mars 1915 : colonel Blanchon[3]
- mars 1915 - juin 1916 : lieutenant-colonel Bouquillon[4]
- juin 1916 - mai 1917 : lieutenant-colonel Salbat[5]
- - juin 1917 : lieutenant-colonel Peyronel[6]
- - septembre 1917 : lieutenant-colonel Labruyère[7]
- septembre 1917 - novembre 1918 : colonel Cambuzat[8]
- novembre 1918 - ? : chef d'escadron Choné[9]
Historique des opérations et garnisons du régiment
Avant 1914
Le régiment est créé en 1911. Il est encaserné à Poitiers jusqu’à la mobilisation du [10].
Première Guerre mondiale
Le régiment forme l'artillerie de corps du 9e corps d'armée (AC/9).
1917
En novembre 1917, il devient un régiment d'artillerie portée[11].
Autres unités du régiment
Le régiment a formé des batteries et des groupes de renfort qui ont combattu indépendamment du régiment[11].
Entre-deux-guerres
Lors de la réorganisation de l'artillerie française de 1923-1924, il est dissous et devient le 307e régiment d'artillerie portée à Niort[12].
Seconde Guerre mondiale
Le 49e régiment d'artillerie mobile de forteresse (automobile) est formé à la mobilisation de septembre 1939 à partir du 1er groupe du 166e RAP de Morhange. Affecté au secteur fortifié de la Sarre, il est constitué de trois groupes tractés armés avec vingt-quatre canons de 75 mm 1897/1933 TTT et douze 155 mm C 1917 Schneider TTT[13].
- Canon de 75 TTT, tel que ceux du 49e RAMFA.
- Canon de 155 C modèle 1917 TTT, tel que ceux du 49e RAMFA.
Il participe à la bataille de France contre l'Allemagne. Il fait partie du groupement Dagnan lors du repli des unités stationnées sur la ligne Maginot en juin 1940. Il est sur le canal de la Marne au Rhin le 17, avant d'être capturé les 22-23 près de Rambervillers[13].
Étendard
L'étendard du régiment porte les inscriptions[14] :
- Mondement 1914
- La Malmaison 1917
- L'Avre 1918
DĂ©corations
Le régiment est cité deux fois à l'ordre de l'armée, une fois à l'ordre du corps d'armée et une fois à l'ordre de la division[11]. Son étendard est décoré de la croix de guerre en juin 1916 près de Bussy-le-Château[15] et il reçoit la fourragère le à Metz[16].
Personnalités ayant servi au régiment
- Marcel Ruault (1884-1928), polytechnicien[17]
Notes et références
- Emile Frédéric Joseph Barthal sur Mémoire des Hommes
- Historique 1920, p. 20.
- Historique 1920, p. 22.
- Historique 1920, p. 34.
- Historique 1920, p. 40.
- Historique 1920, p. 45.
- Historique 1920, p. 46.
- Historique 1920, p. 47.
- Historique 1920, p. 62.
- Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 224-225
- « Parcours et historiques des régiments d'artillerie durant 1914-1918 : N° 1 à 62 », sur www.chtimiste.com, (consulté le )
- « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie,‎ , p. 95-101 (lire en ligne)
- Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), , 222 p. (ISBN 2-908182-97-1), p. 156, 162-171
- Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 94
- Historique 1920, p. 39.
- Historique 1920, p. 64.
- Bibliothèque de l'École polytechnique, « RUAULT Marcel (X1905) », sur www.polytechnique.edu (consulté le )
Sources et bibliographie
- Laurence Chegaray, Le 49 RĂ©giment d'Artillerie, Centre-Presse, .
- Historique du 49e Régiment d'artillerie du 2 août 1914 au 11 novembre 1918, Niort, Impr. de H. de la Porte, , 40 p., lire en ligne sur Gallica.
Voir aussi
Liens externes
- « LefortJean - classe 1914, 49e régiment d’artillerie : Ma campagne pendant la guerre de 1914, commencée le 8 février 1915, finie le 1e juillet 1918 », sur www.chtimiste.com, (consulté le )
- « Photographies du 49e régiment d'artillerie de campagne », sur www.chtimiste.com (consulté le )