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359e rĂ©giment d'infanterie

Le 359e régiment d'infanterie (359e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 159e régiment d'infanterie.

359e régiment d'infanterie
Création 2 août 1914
Dissolution 5 octobre 1918
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type RĂ©giment d'infanterie
RĂ´le Infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
Verdun 1916
Flandres 1918
Guerres Première Guerre mondiale

À la mobilisation, chaque régiment d'active crée un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.

Création et différentes dénominations

  • : 359e rĂ©giment d'infanterie
  • : Dissolution[1], les hommes restant vont former le 14e RĂ©giment de Marche de Tirailleurs 14e RMT

Chefs de corps

  • 02/08/1914 - 23/05/1915: Lieutenant-colonel BĂĽhler
  • 23/05/1915 - 14/08/1918: Lieutenant-colonel Mellier
  • 14/08/1918 - 23/08/1918: Commandant Rouchon
  • 23/08/1918 - 05/10/1918: Lieutenant-colonel Plan

Première Guerre mondiale

Affectations:

1914

  • Le , les rĂ©servistes doivent constituer le rĂ©giment, dans l'usine de La Schappe, de Lyon et des Hautes-Alpes.
  • Le 15 au camp de La Valbonne, crĂ©ation de la 151e brigade d'infanterie (France), composĂ©e des 297e, 357e et 359e RI.
  • Le , une reconnaissance faite par le 5e bataillon prend contact avec l'ennemi au bois de Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle).
  • Le , le 359e prend part Ă  une offensive effectuĂ©e par la 151e brigade, renforcĂ©e d'un groupe de chasseurs cyclistes, qui a pour mission de pĂ©nĂ©trer dans Cirey-sur-Vezouze et dĂ©truire les troupes allemandes qui s'y trouvent. Les pertes sont sĂ©rieuses et le rĂ©giment ne peut pas entrer Ă  Cirey-sur-Vezouze sans intervention de l'artillerie. Ă€ 1 h 30, l'ordre est donnĂ© de reprendre l'attaque, l'artillerie, une batterie de 75 et une section d'autos-canons, doivent dĂ©molir les dĂ©fenses ennemies. Ă€ 5 heures, les troupes sont en position, s'Ă©lancent. Elles progressent, mais se heurtent Ă  des positions organisĂ©es et fortement tenues par l'ennemi qui, depuis la veille, a Ă©tĂ© renforcĂ©. De nombreuses mitrailleuses et de l'artillerie lourde ont Ă©tĂ© installĂ©es. Après un combat très meurtrier qui dure toute la journĂ©e, la 151e brigade se replie sur ses positions de dĂ©part et au cours de la nuit du 18, regagne ses cantonnements[2].
  • Le , le rĂ©giment est relevĂ© du secteur de Badonviller par le 249e RI et dĂ©placĂ© Ă  Baccarat.
  • Le , le rĂ©giment arrive Ă  Sanzey. Il reste en rĂ©serve, l'ennemi est contenu, l'intervention de la brigade n'est pas jugĂ©e nĂ©cessaire.
  • Le , le rĂ©giment arrive Ă  Urbeis, ou la 151e brigade est mise Ă  la disposition de la 66e division d'infanterie (France).
  • Les 25 et , attaque d'Aspach.

1915

  • Le , attaque de la cote 425.
  • Les 6 et , attaque sur le front Sandozweiler-Wattwiller[3].
  • Les 27 et , combats du Vieux-Moulin.
  • Le , le rĂ©giment est relevĂ© par le 229e rĂ©giment d'infanterie.
  • De 16 au , de violents combats, auxquels prennent part tous les rĂ©giments de la brigade, ont lieu aux abords de la cote 830. Le 359e rĂ©giment, après avoir sĂ©rieusement progressĂ©, s'installe le 21 sur une ligne encerclant le fortin du Sillaker-Wasen, mais très fortement dĂ©fendu, n'est pas conquis.
  • Le , la 151e brigade est relevĂ©e par la 4e brigade de chasseurs, le rĂ©giment est ramenĂ© Ă  GĂ©rardmer.
  • Le , le rĂ©giment est dĂ©signĂ© pour prendre les avant-postes Ă  Pairis, Noirmont et Basses-Hutes, pendant deux mois, sous des bombardements incessants, le rĂ©giment, tout en maintenant d'une façon absolue l'intĂ©gritĂ© du terrain qui lui est confiĂ©, prend part Ă  plusieurs attaques, oĂą toutes les unitĂ©s se signalent par leur entrain.
  • Le , c'est le 7e bataillon qui se distingue ; sa bravoure lui vaut une citation Ă  l'ordre de l'ArmĂ©e. La 24e compagnie repousse de nombreuses contre-attaques, elle est citĂ©e Ă  l'ordre de la division.
  • Le , le 359e est relevĂ© et gagne Rosières-aux-Salines, oĂą, pendant un mois, il est renforcĂ©, rĂ©organisĂ© et instruit.
  • Le , le rĂ©giment prend part Ă  la Seconde bataille de Champagne.
  • Le 1er octobre, le 359e prend les avant-postes et relève le 401e rĂ©giment d'infanterie dans les tranchĂ©es proche de Sainte-Marie-Ă -Py.
  • Le , les 6e et 7e bataillons s'Ă©lancent hors des tranchĂ©es et se portent l'assaut. Les autres unitĂ©s sont arrĂŞtĂ©es par les fils de fer intacts ; prises sous le feu des mitrailleuses allemandes, elles se collent au sol oĂą elles sont soumises pendant toute la journĂ©e Ă  un feu terrible d'artillerie lourde qui cause de fortes pertes. La deuxième vague d'assaut vient occuper la tranchĂ©e allemande conquise et la tranchĂ©e de dĂ©part. Les 22e et 23e compagnies, sont encerclĂ©es par les Allemands, et la progression est stoppĂ©e par des mitrailleuses, et toute progression par les deux seules brèches qui existent dans leur rĂ©seau, tombent en partie aux mains de l'ennemi.
  • Le , le rĂ©giment, Ă©puisĂ© et considĂ©rablement rĂ©duit, est relevĂ© par le 106e BCP.
  • Le , la 257e brigade est rattachĂ©e Ă  la 41e division d'infanterie (France). Le rĂ©giment est dĂ©signĂ© pour prendre les avant-postes dans le secteur de La Chapelotte.

1916

  • Du au , le rĂ©giment tient le secteur de La Chapelotte. Il fait la connaissance avec la guerre de mines. Il est soumis Ă  des tirs incessants d'artillerie de gros et moyen calibre. Il fait froid, le mauvais temps est presque continuel ; la principale occupation est de maintenir en Ă©tat les tranchĂ©es et boyaux journellement nivelĂ©s par les explosions et les bombardements.
  • Le , le 359e est relevĂ© par le 363e rĂ©giment d'infanterie.
  • au , le 359e relève les 343e rĂ©giment d'infanterie et 353e rĂ©giment d'infanterie dans le secteur du Violu et de la Cude. Ce secteur ressemble au secteur de La Chapelotte, les tranchĂ©es ennemies sont Ă  très courtes distances, c'est le combat continuel Ă  la grenade. Les obus, gros et petits, tombent en permanence. Le secteur, surtout Ă  l'extrĂŞme gauche, du cĂ´tĂ© du fort Regnault, est très agitĂ©, les pertes sont sensibles.
  • Le , le 7e bataillon repousse une forte attaque ennemie; Combats du Bois-le-PrĂŞtre.
  • Le , le rĂ©giment, relevĂ© par le 343e rĂ©giment d'infanterie.
  • Le , le rĂ©giment relève 222e rĂ©giment d'infanterie vers Moivrons et vers Écuelle.
  • Le , le 359e est relevĂ© par le 239e rĂ©giment d'infanterie.
  • Le , la 129e DI est rattachĂ©e Ă  la 2e armĂ©e (France), l'ArmĂ©e de Verdun. Le rĂ©giment participe Ă  la Bataille de Verdun.
  • Le , le rĂ©giment est rassemblĂ© Ă  la Citadelle de Verdun et rejoint dans la tranchĂ©e Mary. Il repousse une forte attaque ennemie et se signaler par le brio et l'entrain qu'il dĂ©ploie pour reprendre les Ă©lĂ©ments de tranchĂ©es momentanĂ©ment tombĂ©s aux mains de l'ennemi.
  • Le , le rĂ©giment occupe les ouvrages vers LiĂ©vin et Saint-Waast.
  • Le au , malgrĂ© le bombardement le plus terrible qu'ils aient eu Ă  subir jusqu'Ă  ce jour, les hommes travaillent d'arrache-pied, s'enfoncent, rĂ©tablissent les tranchĂ©es et les communications.
  • Le , le rĂ©giment subit une attaque toxique, vers 7 heures, l'attaque ennemie se prononce. Elle est prĂ©cĂ©dĂ©e d'un tir effroyable d'artillerie de tous calibres. Les tranchĂ©es tiennent, l'ennemi, qui s'avance en masse compacte, est dĂ©truit par le feux des mitrailleuses.
  • Du 24 au , tout le secteur est soumis Ă  un bombardement intense : obus toxiques, gros et petits obus ne cessent de pleuvoir. Plusieurs contre-attaques sont repoussĂ©es ; le terrain confiĂ© au 359e est intĂ©gralement maintenu. Les hommes tombent, mais le Boche ne passe pas.
  • Le , le rĂ©giment, qui a Ă©tĂ© très Ă©prouvĂ© pendant les jours prĂ©cĂ©dents, est relevĂ© et gagne le camp de NixĂ©ville.
  • Le , le rĂ©giment relève, dans le secteur du Bois Le PrĂŞtre, le 346e rĂ©giment d'infanterie et le 360e rĂ©giment d'infanterie. C'est un secteur oĂą les tranchĂ©es ennemies sont assez Ă©loignĂ©es, ce qui permet d'organiser de frĂ©quentes sorties. Bien que le bombardement ne soit pas très violent, il fait subir des pertes frĂ©quentes.
  • Les , et , les Allemands, après une sĂ©rieuse prĂ©paration, tentent des attaques. Ă€ chacune de ces tentatives, ils sont repoussĂ©s avant d'avoir pu atteindre les lignes.
  • Le , le 359e est relevĂ© par le 297e.
  • Le , le rĂ©giment prend les avant-postes en face de Barleux. Il fait mauvais temps ; la pluie, qui ne discontinue pas, transforme les tranchĂ©es et boyaux en vĂ©ritables lacs de boue. La circulation dans le secteur devient des plus pĂ©nibles ; les hommes et les mulets s'enlisent. Les relèves et la vie dans ces cloaques sont encore rendues plus pĂ©nibles par les bombardements incessants et très violents par obus toxiques et obus de gros calibre. Les prĂ©paratifs de l'attaque projetĂ©e sont suspendus et, devant l'impossibilitĂ© de faire manĹ“uvrer des troupes et surtout de l'artillerie dans un terrain aussi dĂ©trempĂ©, l'attaque est remise Ă  une date ultĂ©rieure.

1917

  • Le , le rĂ©giment est relevĂ© par la 106e et la 120e BCP.
  • Le , le rĂ©giment occupe le secteur de La Chapelotte, terrain qu'il connaĂ®t dĂ©jĂ  Ă  fond. Ce secteur a Ă©tĂ© Ă©tendu plus au sud.
  • Le , le rĂ©giment est relevĂ© par le 114e BCP.
  • Le , le 359e relève le 297e sur la rive gauche de la Fave. Le rĂ©gime gĂ©nĂ©ral du secteur est assez calme. Quelques obus chaque jour sur les points 766 ou 607. La population civile reste dans ses maisons presque jusqu'en première ligne Ă  Lesseux et Ă  Wisembach, l'ennemi tire très peu sur ces villages.
  • Le , le 305e relève le 359e.
  • Le , le rĂ©giment prend les avant-postes vers La Royère (Chemin des Dames), le secteur est très agitĂ©, les bombardements ne cessent pas et, dès les premiers jours, les pertes sont sensibles. L'ennemi veut Ă  tout prix reprendre la position de la ligne Hindenburg. Après de violentes prĂ©parations, il essaie Ă  plusieurs reprises d'arriver Ă  ses fins. Chaque fois, il est repoussĂ©.
  • Le , Ă  3 heures, après un Ă©norme pilonnage par minenwerfer, il dĂ©clenche une nouvelle et très forte attaque. Les tranchĂ©es Ă  droite de celles tenues par le rĂ©giment tombent entre ses mains ; malgrĂ© l'emploi de lance-flammes, qui nous causent de lourdes pertes, il ne peut aborder les tranchĂ©es, que la 22e compagnie et la section de mitrailleuses du sergent Le GUERN dĂ©fendent avec Ă©nergie.
  • Le , vers 3 heures, les Allemands font sur les lignes un bombardement d'une violence inouĂŻe, suivi immĂ©diatement d'une très forte attaque sur toute la ligne. Les 5e et 10e bataillons sont dĂ©bordĂ©s, les hommes sont tuĂ©s ou faits prisonniers. Seuls, quelques Ă©lĂ©ments se maintiennent dans les tranchĂ©es de deuxième ligne. Le 6e bataillon, en rĂ©serve dans les creutes de Rouge-Maison, est alertĂ© et lance une contre-attaque et, dans le courant de la journĂ©e, arrive Ă  reprendre une partie du terrain perdu. Le rĂ©giment est complètement dĂ©sorganisĂ©. Le soir mĂŞme, il est relevĂ© par le 159e RI qui a Ă©tĂ© d'urgence amenĂ© dans la rĂ©gion.
  • Le le rĂ©giment arrivent dans les villages de Tancourt et de Vaurezis, pillĂ©s et dĂ©molis par les Allemands pendant leur occupation, n'offrent aucune ressource, le rĂ©giment est employĂ© Ă  des travaux de constructions, Ă  la remise en Ă©tat des terrains fertiles. Les habitants commencent Ă  revenir, il faut les loger.
  • Le , la 129e division relève la 81e DI dans le secteur de Vauxaillon.
  • Du au , le rĂ©giment occupa la ligne s'Ă©tendant de la ferme Moisy au mont des Singes. La vie ordinaire de tranchĂ©es sous un bombardement peu dense. Pendant cette longue pĂ©riode, les unitĂ©s restent en ligne huit jours, puis vont au repos quelques jours, soit Ă  la ferme d'Antioche, soit dans les creutes du mont de Leully.
  • Le , Ă  5 heures, la 28e division, prĂ©cĂ©dĂ©e d'un barrage roulant, s'Ă©lance Ă  l'attaque. Elle enlève tous ses objectifs et progresse jusqu'Ă  hauteur du 297e rĂ©giment, qui est Ă  droite du rĂ©giment, l'ennemi, dĂ©bordĂ© par sa gauche, s'est dĂ©robĂ© au cours de la nuit. Des Ă©lĂ©ments se portent immĂ©diatement en avant et occupent les tranchĂ©es des Elfes et du Cocotier. Ă€ gauche, les chasseurs enlèvent le mont des Singes, l'avance gĂ©nĂ©rale continue et, le 26 au soir, le 5e bataillon du 359e s'installe sur les bords de l'Ailette.
  • Le , le 359e est relevĂ© et transportĂ© dans la rĂ©gion de Fresnay.

1918

Le mont kemmel en 1918.
  • Le , Le 359e relève le 153e rĂ©giment d'infanterie au Mont Kemmel, le secteur est très agitĂ©, les tranchĂ©es y sont violemment bombardĂ©es par obus toxiques et obus de gros calibre qui occasionnent des pertes.
  • Le , le rĂ©giment s'empare de la ferme de Butterfly. Les troupes s'Ă©lancent, progressent et atteignent les objectifs indiquĂ©s, les Allemands, massĂ©s dans le camp Anglais, contre-attaquent et obligent nos Ă©lĂ©ments Ă  refluer sur la tranchĂ©e de dĂ©part.
  • Le , Ă  3 h.45, la 23e compagnie est chargĂ©e de reprendre l'attaque. Elle progresse, mais, arrĂŞtĂ©e par de violents feux de mitrailleuses, elle se cramponne au sol et Ă©tablit une tranchĂ©e. Le lendemain, cette mĂŞme compagnie se reporte Ă  l'attaque, arrive jusqu'Ă  la ferme Sans-Nom. Elle se trouve isolĂ©e en pointe, ne peut se maintenir sur cette position et Ă©tablit des tranchĂ©es tout Ă  proximitĂ© qui serviront ultĂ©rieurement de tranchĂ©es de dĂ©part.
  • Le , l'attaque est reprise après une très forte prĂ©paration d'artillerie ; les troupes s'Ă©lancent Ă  l'assaut Ă  5 h.30. L'Ă©lan est superbe, les liaisons sont bien Ă©tablies ; Ă  10 heures, tous les objectifs sont atteints et de nombreux prisonniers refluent sur l'arrière.
  • Le , le 359e est relevĂ© par le 103e RI. Pendant cette pĂ©riode, le rĂ©giment a particulièrement souffert ; il a perdu, tant en tuĂ©s, blessĂ©s que disparus, 8 officiers et 695 hommes. Les gaz ont anĂ©miĂ© tout le monde, le rĂ©giment a besoin de se refaire.
  • Le , masquĂ© par le brouillard, le rĂ©giment se masse derrière la voie ferrĂ©e Ă  l'ouest de Tricot. Ă€ 9 heures, tout est en place, les objectifs et les itinĂ©raires sont bien reconnus. Ă€ 9 h.45, le ciel s'est complètement Ă©clairci, il fait un soleil radieux. Le rĂ©giment se met en marche, ayant comme premiers objectifs Tricot, puis Courcelles. Les tanks, 4 par bataillon, doivent dĂ©boucher de Tricot, une première vague Ă  10 h.15, une deuxième vague Ă  la suite du rĂ©giment. Le mouvement est Ă  peine commencĂ© que le barrage ennemi se produit avec une rage inouĂŻe. Le dispositif avance malgrĂ© les pertes ; Ă  la traversĂ©e de Tricot, le colonel MELLIER est lĂ©gèrement blessĂ© ; il conserve son commandement. Ă€ midi, Courcelles est atteint. Les mitrailleuses ennemies entrent en action et clouent l'attaque sur place. Les tanks mis Ă  la disposition du rĂ©giment, pris Ă  partie par l'artillerie ennemie, sont ou brĂ»lĂ©s ou hors d'usage. Ils ne peuvent dĂ©truire les nids de mitrailleuses. En arrivant dans Courcelles, le 359e s'est mĂ©langĂ© Ă  des unitĂ©s du 39e et du 18e d'infanterie qui occupaient ce village.
  • Le , se livrent de violents combats qui ne permettent pas au rĂ©giment de dĂ©passer Courcelles ; l'ennemi fortement organisĂ© a Ă©tĂ© renforcĂ©. MalgrĂ© de nombreuses pertes, le point d'appui de Courcelles est fortement organisĂ©.
  • Le , le 359e rĂ©giment est relevĂ© du secteur de Courcelles pour ĂŞtre reportĂ© dans celui de la cote 100 vers MĂ©ry, oĂą il restera jusqu'au . Pendant cette pĂ©riode du au , les pertes du rĂ©giment sont très Ă©levĂ©es : 12 officiers tuĂ©s, 10 blessĂ©s, 1 disparu, 109 hommes tuĂ©s, 490 blessĂ©s, 56 disparus.
  • Le , le rĂ©giment reprend Boulogne-la-Grasse. L'ennemi s'est repliĂ©, le rĂ©giment ne rencontre plus de rĂ©sistance sĂ©rieuse qu'au nord-est de Boulogne-la-Grasse. Un aviateur prĂ©vient que le bois de Bus est tenu par l'ennemi. Dès que l'avant-garde arrive en vue de ce bois, elle est effectivement accueillie par un feu violent de mitrailleuses. Un ordre de la division, prescrivant de s'installer au nord de Boulogne-la-Grasse, arrive au moment oĂą l'artillerie se mettait en position pour rĂ©duire cette rĂ©sistance. Le rĂ©giment s'installe dans les tranchĂ©es qui entourent le village, en liaison Ă  droite avec les chasseurs, Ă  gauche avec le 39e RI.
  • Le , le 359e relève, au bois des Loges, le 154e RI, L'ennemi a Ă©tĂ© chassĂ© de ce bois, il tient encore fortement le bois du Buvier. C'est ce point que le rĂ©giment doit enlever, les tranchĂ©es de la lisière est du bois des Loges servent de tranchĂ©es de dĂ©part.
  • Le , une prĂ©paration d'artillerie d'une demi-heure, le 10e bataillon, suivi du 6e, se porte Ă  l'attaque. Dès la sortie du bois, ces troupes sont soumises Ă  un violent tir de barrage et au feu des mitrailleuses non dĂ©truites qui garnissent la lisière ouest du Buvier. Une section de la 39e compagnie atteint la corne sud-est du bois, s'infiltre et fait des prisonniers. Violemment contre-attaquĂ©e, elle regagne la tranchĂ©e de dĂ©part.
  • Le , la 129e DI se porte Ă  l'attaque. Le 359e dĂ©bouche au bois du Buvier, mais ne rencontre aucune rĂ©sistance : l'ennemi s'est dĂ©robĂ© au cours de la nuit. Après avoir traversĂ© Avricourt, Écuvilly, le rĂ©giment se heurte au bois du Quesnoy, oĂą l'ennemi s'est fortement retranchĂ©.
  • Le , l'ennemi s'est repliĂ©, le rĂ©giment ne rencontre plus aucune rĂ©sistance. Le mouvement en avant est repris : la division a comme objectifs Campagne, Minaucourt et Guiscard.
  • Le , le 359e fait mouvement par voie de terre et vient cantonner Ă  Vacquemoulin et Menevillers.
  • Le , le 359e relève, dans le secteur de Serres, le 413e RI, le secteur est calme, quelques reconnaissances effectuĂ©es sur la rive droite de la Loutre ne donnent aucun rĂ©sultat. L'ennemi occupe fortement la forĂŞt de Besange, il ne manifeste aucune activitĂ©. Ă€ la suite des derniers combats, le rĂ©giment a Ă©tĂ© considĂ©rablement rĂ©duit, l'on attend des renforts.
  • Le , le 359e est dissous.

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

Il porte, brodées en lettres d'or, les inscriptions[4]:

insigne de béret d'infanterie

(*) Bataille portée au drapeau du régiment.

Personnages célèbres ayant servi au 359e RI

Notes et références

  1. par ordre No 42937 du G.Q.G.
  2. http://tableaudhonneur.free.fr/359eRI.pdf
  3. « guy.joly1.free.fr/fourragere_r… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  4. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi

Sources et bibliographie

  • Historique du 359e rĂ©giment d'infanterie, anonyme, Librairie Chapelot, Nancy


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