33e régiment de marche
Le 33e régiment d'infanterie de marche (ou 33e régiment de marche) est un régiment d'infanterie français, qui a participé à la guerre franco-allemande de 1870.
33e régiment d'infanterie de marche | |
Création | |
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Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | RĂ©giment de marche |
RĂ´le | Infanterie |
Guerres | Guerre franco-allemande de 1870 Campagne de 1871 à l'intérieur |
Création et différentes dénominations
- : formation du 33e régiment d'infanterie de marche
- : fusion dans le 33e régiment d'infanterie de ligne
Historique
Le régiment est formé le à Nevers[1], à trois bataillons de six compagnies[2]. Il amalgame les 8e compagnies des IIIe bataillons des 6e[3], 32e[4], 40e[5], 45e[6], 46e[7], 47e[8], 48e[9], 52e[10], 53e[11], 58e[12], 67e[13], 68e[14], 72e[15], 91e de ligne[16], les 8e compagnies des IIe bataillons des 49e[17], 50e[18] et 56e de ligne[19] et la 6e compagnie du IVe bataillon du 65e de ligne[20].
Il appartient à la 1re brigade de la 3e division du 15e corps d'armée, formée à Vierzon[21]. Rattaché à l'armée de la Loire[22], le régiment prend d'assaut Baccon lors de la bataille de Coulmiers le [23]. Le , il attaque en vain lors de la bataille de Loigny et se replie sur Artenay[24]. Le , l'armée bat en retraite depuis Orléans[24].
Une fraction du 33e de marche (environ 1 000 hommes) se replie vers Blois. Elle est réorganisée en deux bataillons et rattachée à une brigade du 16e corps d'armée de la 2e armée de la Loire[25]. Réduite à six compagnies, cette portion termine la guerre dans l'Ouest[26].
L'autre fraction (33 officier et 1 200 hommes de troupes) se replie vers La Ferté-Saint-Aubin reste au 15e corps. Le régiment est réorganisée en un bataillon à six compagnies[26] et passe avec le 15e corps à l'armée de l'Est[27]. Lors de la bataille d'Héricourt, le régiment parvient jusqu'au château de Montbéliard le [28] mais se replie le après l'échec de l'assaut sur Héricourt[29]. Le régiment est interné en Suisse le [30] - [31].
Après la fin des combats, le 33e de marche fusionne dans le 33e de ligne par décision ministérielle du [29].
Notes
- Belhomme 1902, p. 517-518.
- Martinien 1911, p. 444.
- Martinien 1911, p. 36.
- Martinien 1911, p. 80.
- Martinien 1911, p. 93.
- Martinien 1911, p. 101.
- Martinien 1911, p. 103.
- Martinien 1911, p. 105.
- Martinien 1911, p. 107.
- Martinien 1911, p. 114.
- Martinien 1911, p. 115.
- Martinien 1911, p. 124.
- Martinien 1911, p. 137.
- Martinien 1911, p. 139.
- Martinien 1911, p. 145.
- Martinien 1911, p. 176.
- Martinien 1911, p. 108.
- Martinien 1911, p. 110.
- Martinien 1911, p. 121.
- Martinien 1911, p. 133.
- Belhomme 1902, p. 519.
- Belhomme 1902, p. 525.
- Historique 1890, p. 95-96.
- Historique 1890, p. 97.
- Historique 1890, p. 99.
- Historique 1890, p. 100.
- Belhomme 1902, p. 551.
- Historique 1890, p. 101.
- Historique 1890, p. 102.
- « Les militaires français internés en Suisse », Mémorial des Vosges,‎ (lire en ligne).
- E. Dawall, Les Troupes françaises internées en Suisse à la fin de la guerre franco-allemande en 1871, Berne, (lire en ligne), p. 107.
Voir aussi
Bibliographie
- « 33e régiment de marche », dans Extrait de l'historique du 33e régiment d'infanterie, Charles-Lavauzelle, (lire en ligne), p. 94-102.
- Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne).
- Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne).