L'étape était initialement prévue sur une distance de 130 kilomètres en empruntant le Cormet de Roselend et la côte de Longefoy, mais de violentes intempéries survenues la veille de l'étape ont provoqué des coulées de boue rendant la descente du Cormet de Roselend impraticable, contraignant les organisateurs à modifier le tracé en rejoignant directement le pied de la montée vers Val Thorens depuis Albertville[1].
L'étape est initialement prévue sur une distance de 130 kilomètres en empruntant le cormet de Roselend et la côte de Longefoy, mais les violentes intempéries survenues la veille (qui ont déjà contraint à l'arrêt prématuré de l'étape 19) ont provoqué des coulées de boue rendant la descente du Cormet de Roselend impraticable, contraignant les organisateurs à modifier le tracé.
Bien que les lieux de départ et arrivée restent inchangés, les coureurs évitent les deux principales côtes prévues en ralliant directement Moûtiers par la route nationale 90, qui n'était pas initialement au programme. La jonction entre le parcours programmé et celui improvisé a lieu au rond-point d'entrée à Moûtiers, au pied de la montée vers Val Thorens.
Le nouveau kilométrage de 69,5 km en fait la quatrième plus courte étape en ligne de l'histoire du tour[2].
L'étape commence par une vingtaine de kilomètres de plat où un groupe de 29 coureurs parvient à s'extirper du peloton en deux temps, comprenant des coureurs comme Lilian Calmejane, Daryl Impey, Ilnur Zakarin ou encore Vincenzo Nibali. Leur avance atteint les 2 minutes 30 au pied de la montée vers Val Thorens, qui fait immédiatement une première sélection parmi les échappés. Seuls les plus forts restent en tête, dont Nibali, Périchon, Gallopin, Fraile et Zakarin. A l'arrière, les Jumbo-Visma impriment le tempo pour tenter de déstabiliser les Ineos et travailler pour leur leader Kruijswijk. A 19 km du sommet, Romain Bardet lâche prise, et son maillot à pois est en danger. Quelques kilomètres plus tard, c'est Julian Alaphilippe qui craque à son tour et perd progressivement du temps : il perd sa deuxième place et rétrograde jusqu'au cinquième rang. Devant, sentant le peloton revenir, Nibali place une attaque pour terminer la montée en solitaire. Dans le peloton, des attaques de Simon Yates et Nairo Quintana mettent en péril le maillot à pois de Bardet, mais ils sont finalement repris par le groupe maillot jaune. Les favoris ne s'attaquent pas jusqu'à l'arrivée et Nibali n'est finalement pas rejoint au sommet, remportant une nouvelle victoire d'étape dans le Tour de France. Valverde et Landa, ayant attaqué dans le final, terminent deuxième et troisième. L'étape n'aura finalement pas fait la différence : hormis Alaphilippe qui sort du podium au profit de Thomas et Kruijswijk, tous les porteurs des maillots distinctifs restent les mêmes : Bernal pour le classement général et le meilleur jeune, Bardet pour le classement de la montagne, et Sagan pour le classement par points. Les Movistar sont en tête du classement par équipes.
Chaque jour, un maillot jaune différent est remis au leader du classement général, avec des imprimés rendant hommage à des coureurs ou à des symboles qui ont marqué l'histoire de l'épreuve, à l'occasion du centième anniversaire du maillot jaune[3].
Ce maillot jaune est un clin d’œil à la montagne pour cette dernière étape alpestre.
Trois étapes plus courtes ont eu lieu en 1971 (19,5 km entre Luchon et Superbagnères), 1972 (28 km entre Aix-les-Bains et le Mont Revard) et 1996 (46 km entre Le Monêtier-les-Bains et Sestrières, une étape déjà elle-même raçourcie, les mauvaises conditions météo ayant conduit à la neutralisation des cols de l'Iseran et du Galibier)