1395 en santé et médecine
Chronologies
Événements
- 2 août : fondation du Hofje van Bakenes (« hospice de Bakenes »), à Haarlem, conformément aux dispositions testamentaires de Dirck van Bakenes, riche marchand de la ville[1].
- L'amiral Domenico d’Allemagna fait construire pour les frères hospitaliers de Saint-Jean l'hospice Sainte-Catherine de Rhodes, destiné à l'accueil de « tous les pèlerins qui vont et viennent de Jérusalem et autres lieux saints outre-mer, pourvu qu’ils soient nobles[2] ».
- Fondation d'un hôpital à Biecz en Pologne, doté par la reine Hedwige et par des commerçants du lieu[3].
- Selon le premier inventaire conservé, la bibliothèque de la faculté de médecine de Paris comporte treize manuscrits, dont elle ne détient plus aucun[4].
- Régnault Fréron, Premier médecin du roi Charles VI depuis 1387, est chassé de la cour pour n'avoir pu contrôler un nouvel accès de folie de son patient[5].
- Enguerrand, chirurgien de Charles VI, et Fasse de Saint-Séverin, chirurgien de Valentine Visconti, duchesse de Touraine puis d'Orléans, sont envoyés à « Jean sans Peur, alors comte de Nevers, qui avait l'épaule rompue[6] ».
- 1395-1398 : le grand hôpital ou hôpital des bourgeois de Strasbourg, ayant été déplacé hors les murs après l'épidémie de 1316, puis rasé en 1392 à l'occasion d'une guerre entre la ville et son évêque Frédéric II, est reconstruit dans l'enceinte de la ville, à l'emplacement qu'occupe aujourd'hui l'hôpital civil[7].
Décès
- Jean de Granville (né à une date inconnue), médecin accusé d'avoir empoisonné le comte Rouge pourtant très vraisemblablement mort du tétanos[8].
Références
- (nl) « Het Hofje van Bakenes » (source : Peter E. Hammann, Verleden, heden en toekomst van het Hofje de Bakenesserkamer, Haarlem, De Vrieseborch, 1997), sur le site Stichting Vrienden van de Bakenes (lire en ligne), consulté le 25 janvier 2017.
- Nicolas Vatin, « Rhodes : Les Lieux », dans Rhodes et l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Paris, CNRS éditions, (ISBN 978-2-271-07822-3, lire en ligne), § 15.
- « Tarnow », sur le site de la Polish Genealogical Society of America, [lire en ligne (page consultée le 12 juin 2017)].
- Le Livre ancien, l'Estampe et le Dessin (catalogue du 22e salon international du livre ancien, de l'estampe et du dessin, Paris, 16-18 avril 2010) (lire en ligne), « La Bibliothèque interuniversitaire de médecine et d'odontologie », p. 20.
- Laurie Baveye Kouidrat et Bertrand Schnerb (dir.), Exercer la médecine en milieu princier au XVe siècle : L'Exemple de la cour de Bourgogne (1363-1482) (thèse de doctorat en histoire soutenue le 27 mars 2015), Université Charles-de-Gaulle - Lille III, (lire en ligne), p. 103.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Enguerrand », p. 129, « Fasse de Saint-Séverin », p. 147
- Collectif (ill. Xavier Sandmann, grav. Émile Rouargue), Nouvelle description de Strasbourg, contenant des détails sur tous ses édifices publics et ses curiosités, Strasbourg, Fietta frères, 1858, nouv. éd. rev. et augm., 234 p. (lire en ligne), p. 147.
- Bernard Sache, Le Siècle de Ripaille 1350-1450 : Quand le duc de Savoie rêvait d'être roi, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 324 p. (ISBN 978-2-84206-358-0, lire en ligne), p. 71.
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