1399 en santé et médecine
Chronologies
Événements
- Jean Galéas Visconti, duc de Milan, crée l'office de commissaire à la santé[1].
- À Padoue, en Vénétie, l'université se scinde en deux pour répartir ses enseignements entre le droit et la théologie d'un côté (universitas iuristarum) et, de l'autre, les arts libéraux (universitas artistarum) parmi lesquels la médecine figure en bonne place, avec la rhétorique, la philosophie et l'astronomie[2].
- À Kotor, en Serbie, l'hôpital de la Sainte-Croix est attesté, et celui du Saint-Esprit, en construction[3].
- « La première mention d'un enseignement médical en Hongrie peut être trouvée dans la bulle du pape Boniface IX[4] » qui, instituant l'académie prébendale d'Esztergom, y fonde une chaire de médecine[5].
- Le sultan ottoman Bajazet Ier fait construire à Bursa le Dar al Chifa (« maison de guérison »), premier hôpital d'Anatolie[6].
Personnalités
- Bonsenhor Asday, médecin juif catalan, entre au service de Martin Ier, roi d'Aragon[7] - [8].
- Pierre de La Vaureille, maître en médecine, est engagé par les consuls de Saint-Flour, en Auvergne[9] pour y soigner les pestiférés[10].
- Pierre de Monteforti, barbier allemand, est au service du cardinal Pérez Calvillo lors du siège du palais d'Avignon[11].
- 1395-1399 : fl. à Paris André Petri de Leydis, maître ès arts en 1395, étudiant en médecine de 1396 à 1399[12] - [13].
Publication
Naissance
Décès
- Avant 1399 : Guillaume Darbon, médecin à Aix en Provence[18].
- 1399 ou 1411 : Jean Du Pont, « mire sermenté » et « surgien » de Reims qui a donné ses soins à l'archevêque Richard Picque en 1389[18].
Références
- Marilyn Nicoud, « Les Médecins et l'Office de santé : Milan face à la peste au XVe siècle », dans Anne-Marie Flambard Héricher (dir.) et Yannick Marec (dir.), Médecine et société : De l'Antiquité à nos jours, Publications des universités de Rouen et du Havre, coll. « Cahiers du GRHis » (no 16), , 162 p. (ISBN 2-87775-395-6, lire en ligne), p. 53.
- (it) Lucia Rossetti, Rapporti tra le Università di Padova e Bologna : Ricerche di filosofia, medicina e scienza. Omaggio dell'Università di Padova all'« Alma Mater » bolognese nel suo nono centenario, Centro per la Storia dell'Università di Padova, Trieste, Edizioni Lint, , IX-435 p.
- Lazar Stanojevic, « Contribution à l'étude de la médecine médiévale serbe », Histoire des sciences médicales, , p. 162 (lire en ligne).
- « The first evidence of medical education in Hungary can be found in the bulla of Pope Boniface IX. » (lire en ligne)
- (en) István Besznyák et József Sándor, « Surgery in Hungary », Archives of Surgery, vol. 135, no 6, , p. 730-734 (lire en ligne).
- Kamal Shehadeh, « Al-Bimaristan (l'Hôpital) », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 84, no 312 « Actes du XXXIe congrès international d'histoire de la pharmacie (Paris, 25-29 septembre 1995) », , p. 222 (lire en ligne).
- (la) « Documents relatifs aux Juifs d'Arles (suite) », Revue des études juives, Paris, Durlacher, vol. 48, , p. 51-52, 268 et 270 (lire en ligne).
- Émile Fassin, « Les Rues d'Arles : La Rue Truchet », Bulletin de la Société des amis du Vieil Arles, vol. 4, no 4, , p. 247 (lire en ligne).
- Louis de Ribier, « Notes bibliographiques sur quelques médecins et chirurgiens de la Haute-Auvergne sous l'ancien régime », La France médicale, vol. 50, , p. 2 (lire en ligne).
- « Parmi les premières « mortalités » notées dans le Centre-Ouest au XVe siècle, […] une épidémie frappe Saint-Flour de novembre 1399 à février 1401. » Robert Favreau, « Épidémies à Poitiers et dans le Centre-Ouest à la fin du Moyen Âge », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 125, no 2, , p. 349-398 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Pierre de Monteforti », p. 651.
- « Andreas Petri de Leydis », Studium parisiensis : Base prosopographique des universitaires parisiens, identifiant : 685, consulté le 13 mars 2017 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer, « Les Médecins de la nation anglaise (ou allemande) de l'université de Paris aux XIVe et XVe siècles », Bulletin de la Société française d'histoire de la médecine, vol. 12, , p. 285-344.
- Kang Yeonseok (trad. Camlle Richou), « Caractéristiques de la médecine coréenne basées sur une classification temporelle », Perspectives chinoises, vol. 2011, no 3 « La Médecine chinoise », , p. 37 (ISBN 979-10-91019-00-2, lire en ligne).
- « Heinrich von Laufenberg (1390?-1460) » (BNF 12195934).
- « Das Regimen » (BNF 12368402).
- (de) Hans-Dieter Mück, « Laufenberg, Heinrich », dans Neue Deutsche Biographie [en ligne], vol. 13, (lire en ligne), p. 708 f.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Guillaume Darbon », p. 239, « Jean Du Pont », p. 394.
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