1272 en santé et médecine
Chronologies
Événements
- La « maladière de Saint-Michel », à Pontaubert, léproserie qui relevait jusqu'alors de la commanderie du Temple, passe sous la dépendance des frères hospitaliers[1].
- Une léproserie est attestée à Olliergues, en Auvergne[2].
- Première mention[3] - [4] des sources de Soultzmatt en Alsace[5].
- La faculté de médecine de Paris décide que tout bachelier, le jour de sa réception, donnera à chacun des maîtres en exercice un bonnet carré qui sera porté « à la messe, aux réceptions, aux disputes ou thèses, et partout ailleurs où il conviendra à l'honneur de la Faculté de le porter[6] ».
- La menace, proférée par le chapitre des dominicains de Narbonne, de brûler les ouvrages de magie ou d'alchimie « atteste en négatif » le goût de certains frères pour ces disciplines[7].
- Édouard Ier, futur roi d'Angleterre, blessé à Acre d'une dague qu'on croit empoisonnée, est soigné par succion de la plaie, comme continueront de le prescrire Pietro d'Abano (-) ou Sante Arduino (es) (XVe siècle[8]).
- Guillaume de Saint-Amour refonde l'hôpital de sa ville natale, dans le comté de Bourgogne, et il en fait son légataire universel[9].
- Première mention de la maladrerie de Sion, dans le Valais, située paroisse Sainte-Marguerite, entre l'hôpital Saint-Jean et le Rhône[10].
- Fondation de l'hôpital Ali Bin Süleyman à Kastamonu en Anatolie[11].
- 1271-1272 : Épidémie et famine dans le comté de Flandre[12].
Personnalités
- Fl. Francon de Luveyn, maître en médecine de la faculté de médecine de Paris[14].
- Avant 1272 : fl. Aimon Vetus, barbier à Longué en Anjou[14].
Références
- « Pontaubert : Maladrerie de Saint-Michel », sur le site du patrimoine du Morvan (lire en ligne).
- Johan Picot, « Les Léproseries d’Auvergne au Moyen Âge : Politique d’assistance et structuration du territoire », dans Damien Carraz (dir.), Les Établissements hospitaliers dans le Massif central et ses périphéries au Moyen Âge : Des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise-Pascal, (lire en ligne), p. 84.
- « Soultzmatt et ses sources », La Vallée noble et le Zinnkoepflé, La Randonnée hérimoncourtoise, 4 octobre 2013 [lire en ligne (page consultée le 18 novembre 2019)].
- Pierre Alexandre, Le Climat en Europe au Moyen Âge, d'après les sources narratives de l'Europe occidentale, Paris, Éditions de l'École des hautes études en sciences sociales, coll. « Recherches d'histoire et de sciences sociales » (no 24), , 828 p. (lire en ligne).
- Jean Roethinger, « Les Eaux minérales d'Alsace », Revue d'Alsace, no 137 « Boissons en Alsace de l'Antiquité jusqu'à nos jours », , p. 209-255 [§ 110-119 en ligne] (lire en ligne) (sources : Christian Barth, Les Eaux minérales de Soultzmatt (thèse de doctorat en pharmacie), Strasbourg, et Catherine Fuchs Kleinbeck, Les Eaux minérales de Soultzmatt (Haut-Rhin) (thèse de doctorat en médecine, no 23), Strasbourg, ).
- Jean-Baptiste-Louis Chomel, Essai historique sur la médecine en France, Paris, Lottin aîné, , 294 p. (lire en ligne), p. 115.
- Laurence Moulinier, « Un aspect particulier de la médecine des religieux après le XIIe siècle : L'Attrait pour l'astrologie médicale », dans Luc Berlivet, Sara Cabibbo, Maria Pia Donato, Raimondo Michetti et Marilyn Nicoud (dir.), Médecine et religion : Compétitions, collaborations, conflits (XIIe siècle, Rome, École française de Rome, (lire en ligne), p. 7.
- Franck Collard, « Le Poison et le Sang dans la culture médiévale », Médiévales, no 60 « La Fitna : Le Désordre politique dans l'Islam médiéval », , [§ 15 en ligne] (lire en ligne).
- Désiré Monnier, Annuaire du département du Jura pour l'année 1842, Lons-le-Saunier, impr. et lith. de Fred Gauthier, , 588 p. (lire en ligne), p. 502.
- Sulpice Crettaz d'Ayent, « L'Hôpital de Sion », Annales valaisiennes, vol. 7, , p. 155 (lire en ligne).
- (en) Gülsen Disli et Zühal Özcan, « An Evaluation of Heating Technology in Anatolian Seljuk Period Hospitals (Darüssifa) (1) », METU Journal of the Faculty of Architecture, vol. 33, no 2, , p. 184, n. 2 (lire en ligne).
- Gérard Sivery, L'Économie du royaume de France au siècle de Saint Louis : vers 1180-vers 1315, Lille, Presses universitaires de Lille, , 352 p. (ISBN 2-85939-232-7, lire en ligne), p. 95.
- « A Compendium Aiming at Preservation of Health and Repelling of Disease », World Digital Library, Library of Congress, 29 décembre 2015 [lire en ligne (page consultée le 18 novembre 2019)].
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936), 372 p. (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Francon de Luveyn », p. 156, « Aimon Vetus », p. 11.
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