1268 en santé et médecine
Chronologies
Événements
Strasbourg
Pharmacie du Cerf
Pharmacie du Cerf
- À Strasbourg, une officine d'apothicaire est attestée à l'emplacement où une pharmacie, dite « Au cerf d'or » en 1635 et, depuis, « Pharmacie du cerf », sera encore ouverte en l'an 2000, au 10, place de la Cathédrale[1].
- Première mention à Rhinau, en Alsace, dans la principauté épiscopale de Strasbourg, d'un hôpital appartenant aux frères de Saint-Jean de Jérusalem[2].
- Jean de Bourgogne, seigneur de Charolais et de Bourbon, deuxième fils de Hugues IV, fonde par testament un hôpital à Moulins[3].
- Vers 1268 : le Livre des métiers d'Étienne Boileau, prévôt de Paris, soumet au même régime les « ciriers », les « poivriers » et les « apothicaires », mais il ne dit rien des « herbiers », « pourtant distingués des apothicaires par les maîtres en médecine en et mentionnés parmi les taillables en [4] ».
Publication
- Guillaume de Salicet (-c.) achève la première version de sa Chirurgie, dont la dernière ne sera rédigée qu'en 1275[5].
Personnalités
- Fl. à Belley Clément[6] et Mathieu[7], médecins de Pierre II, comte de Savoie.
- Fl. Girard, barbier à Salins[6].
- Fl. Salvagnus, clerc et médecin de Bertran de Saint-Martin, archevêque d'Arles[7].
- -1268 : fl. Jacques, médecin de Pierre II, comte de Savoie et de sa femme Agnès de Faucigny, qu'il assiste dans leur dernière maladie[6].
- 1268- : fl. Bertrand, médecin, mort en au plus tard, cité dans les testaments du doyen de Montbrison et de Pierre, chevalier de Marcilly, et peut-être identifiable à Bertrand de Cossat, père d'un juge du Forez[8].
Décès
Références
- Pierre Labrude, « Les Difficultés de la Pharmacie du cerf de Strasbourg », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 88, no 327, , p. 412 (lire en ligne).
- « Rhinau. Hôpital de Johannites Saint-Barthélemy », dans Histoire de l'art, sur un site du CRDP de Strasbourg, s. d. [lire en ligne (page consultée le 19 octobre 2019)].
- Anselme de Sainte-Marie et Honoré Caille du Fourny, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France [etc.], t. 1 : Contenant la maison royale de France, Paris, Compagnie des libraires, , 3e éd., 806 p. (lire en ligne), p. 545.
- Danielle Jacquart, « Médecine et pharmacie à Paris au XIIIe siècle », Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 150, no 2, , p. 1008 (lire en ligne).
- Marilyn Nicoud, Les Régimes de santé au Moyen Âge : Naissance et diffusion d’une écriture médicale en Italie et en France (XIIIe-XVe siècle), École française de Rome, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome », , 1112 p., 2 vol., 4 pl. coul. (présentation en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Clément », p. 102, « Girard », p. 202, « Jacques », p. 318.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Mathieu », p. 543, « Salvagnus », p. 730.
- Ernest Wickersheimer, Guy Beaujouan (éd.) et Danielle Jacquart, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Bertrand », p. 47.
- (en) Salah Zaimeche et Lamaan Ball (éd.), Aleppo [« Alep »], Fondation for Science, Technology and Civilization, , 19 p. (lire en ligne), p. 13.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.