Șimian (Bihor)
Șimian ou Érsemjén en hongrois est une commune roumaine du județ de Bihor, en Transylvanie, dans la région historique de la Crișana et dans la région de développement Nord-Ouest.
Noms locaux |
(ro) Șimian, (hu) Érsemjén |
---|
Pays | |
---|---|
Régions | |
Județ | |
Chef-lieu |
Șimian (d) |
Superficie |
91,94 km2 |
Coordonnées |
47° 28′ 41″ N, 22° 04′ 00″ E |
Population |
3 540 hab. () |
---|---|
Densité |
38,5 hab./km2 () |
Statut | |
---|---|
Chef de l'exécutif |
Iosif Balázsi (d) (depuis ) |
Contient les localités |
Code postal |
417545 |
---|---|
Site web |
Géographie
La commune de Șimian est située dans le nord du județ à la frontière avec la Hongrie, dans la plaine du Ier, à 5 km au sud-ouest de Valea lui Mihai et à 65 km au nord d'Oradea, le chef-lieu du județ.
La commune est composée des trois villages suivants, nom hongrois, (population en 2002)[1] :
- Șimian, Érsemjén (2 569), siège de la commune ;
- Șilindru, Érzselénd (995) ;
- Voivozi, Érkenéz (481).
Histoire
La première mention écrite du village de Șimian date de 1332 sous le nom de Symian.
La commune, qui appartenait au royaume de Hongrie, en a donc suivi l'histoire.
Après le compromis de 1867 entre Autrichiens et Hongrois de l'Empire d'Autriche, la principauté de Transylvanie disparaît et, en 1876, le royaume de Hongrie est partagé en comitats. Șimian intègre le comitat de Bihar (Bihar vármegye).
À la fin de la Première Guerre mondiale, l'Empire austro-hongrois disparaît et la commune rejoint la Grande Roumanie au Traité de Trianon.
En 1940, à la suite du Deuxième arbitrage de Vienne, elle est annexée par la Hongrie jusqu'en 1944, période durant laquelle sa communauté juive est exterminée par les nazis. Elle réintègre la Roumanie après la Seconde Guerre mondiale au traité de Paris en 1947.
Politique
Identité | Période | Durée | |
---|---|---|---|
Début | Fin | ||
Iosif Balázsi (d)[2] - [3] |
Parti | Conseillers | |
---|---|---|
Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) | 11 | |
Parti national libéral (PNL) | 1 | |
Parti populaire hongrois de Transylvanie (PPMT) | 1 |
Religions
En 2002, la composition religieuse de la commune était la suivante[5] :
- Réformés, 39,67 % ;
- Catholiques romains, 27,56 % ;
- Chrétiens orthodoxes, 16,93 % ;
- Grecs-Catholiques, 13,99 % ;
- Pentecôtistes, 1,08 % ;
- Baptistes, 0,42 %.
Démographie
La commune est à majorité hongroise. Seul le village de Voivozi a une majorité roumaine[1].
En 1910, à l'époque austro-hongroise, la commune comptait 4 057 Hongrois (85,75 %), 640 Roumains (13,53 %), 30 Allemands (0,63 %)[6] et 4 Ukrainiens (0,08 %)[1].
En 1930, on dénombrait 2 474 Hongrois (46,23 %), 2 367 Roumains (44,23 %), 280 Ukrainiens (5,23 %), 111 Juifs (2,07 %), 62 Allemands (1,16 %) et 48 Roms (0,90 %)[1].
En 1956, après la Seconde Guerre mondiale, 4 274 Hongrois (67,33 %) côtoyaient 1 973 Roumains (31,08 %), 34 Allemands (0,54 %) et 5 rescapés juifs (0,08 %)[1].
En 2002, la commune comptait 910 Roumains (22,49 %), 2 730 Hongrois (67,49 %), 380 Roms (9,39 %), 13 Ukrainiens (0,32 %) et 12 Allemands (0,29 %)[5].
Économie
L'économie de la commune repose sur l'agriculture.
Communications
Routes
Șimian est située à proximité de la route nationale DN19C Valea lui Mihai-Debrecen.
Voies ferrées
Șimian est desservie par la ligne des Chemins de fer roumains Oradea-Satu Mare.
Lieux et Monuments
- Șimian, église réformée datant du XVIIIe siècle, classée monument historique[8] ;
- Voivozi, église orthodoxe datant de 1905[8].
Lien externe
Notes et références
- (hu) Recensements de 1850 à 2002
- « Rezultatele alegerilor locale din 2012 », Bureau électoral central (d)
- « Rezultatele alegerilor locale din 2016 », Bureau électoral central (d)
- (ro) « Rezultate finale 27 septembrie 2020 », sur https://prezenta.roaep.ro/ (consulté le ).
- (ro) Statistiques officielles du recensement de 2002
- Jusqu'à la fin de la Première guerre mondiale, il n'existait pas de nationalité juive ou tsigane, c'est pourquoi de nombreux habitants juifs, de culture allemande et le plus souvent germanophones, se déclaraient allemands, à ne pas confondre avec les communautés allemandes (principalement d'origine souabe) installées en Transylvanie, les statistiques de l'Entre-deux guerres permettent de faire la distinction
- La population de Șimian en 2007 sur le site de l'Institut National de Statistiques de Roumanie
- Lieux de culte en Roumanie