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Étienne d'Hastrel de Rivedoux

Biographie

Étienne d'Hastrel était fils de Jean Baptiste Christophe d'Hastrel de Rivedoux, gentilhomme de l'île de Ré, capitaine au service de la France, tué au siège de Pondichéry, et de Marie Anne Liénard.

Front de mer de Rivedoux-Plage (Île de Ré), avec, à droite, la tour du manoir d'Hastrel (XVIIe siècle).

Ancien régime

Admis à l'École royale militaire de Paris comme cadet-gentilhomme, avec rang de sous-lieutenant le , il entre le avec son grade dans le régiment d'Artois (48e d'infanterie), où il devient lieutenant le , et capitaine pendant la campagne des Vosges le .

Guerres révolutionnaires

L'année suivante il se trouve aux retraites de Francfort, de Hochheim et de Mayence, à l'affaire de Bingen, et est nommé adjoint à l'état-major de l'armée du Rhin le .

En cette qualité il passe le auprès de l'adjudant-général Fririon à l'armée de Rhin-et-Moselle, remplit les mêmes fonctions auprès de l'adjudant-général Simon à l'armée de l'Ouest à dater du , et prend part en l'an V aux travaux du cabinet topographique et historique.

Chef de bataillon le , il se rend le à l'état-major de l'armée de Mayence où il obtient le grade d'adjudant-général chef de brigade le . En thermidor, à l'armée des Alpes, il rentre au Dépôt de la Guerre le , est compris en l'an IX dans l'organisation des adjudants-commandants, et rejoint en thermidor de cette année l'armée d'observation du Midi à Milan, puis gagne Strasbourg dans la 5e division militaire le .

Guerres napoléoniennes

Envoyé en fructidor suivant au camp de Bayonne, puis au corps d'Irlande attaché au camp de Brest, il est compris comme membre de la Légion d'honneur dans la promotion du , et reçoit la décoration d'officier le .

Il entre le à l'état-major général de la Grande Armée sous les ordres du général Andréossi. Il combat en Autriche (1805), en Prusse (1806) et en Pologne (1807), et est promu au grade de général de brigade à Varsovie le .

De retour en Allemagne le et chef d'état-major du corps du prince de Ponte-Corvo à Anvers le , il commande l'arrondissement de Bois-le-Duc à la fin de la campagne. Chef d'état-major du général Oudinot, commandant le corps d'observation en Hollande le , commandeur de la Légion d'honneur le , il prend le gouvernement militaire de Hambourg le .

Chef d'état-major général provisoire de l'armée d'Allemagne le , et général de division le , il est nommé le , directeur-général de la conscription militaire, poste qu'il conserve jusqu'à la paix de 1814.

Restauration et Monarchie de Juillet

Chevalier de Saint-Louis le , et commandant le département des Vosges le 1er octobre, appelé par l'Empereur à Paris le , il exerce du au les fonctions de chef de division an ministère de la Guerre.

Il est lieutenant du roi de 1re classe à Strasbourg du au , et chargé cette année et la suivante, de diverses inspections générales d'infanterie dans les divisions de l'Est, puis il est admis à la retraite en 1824.

Rappelé dans le cadre de réserve de l'état-major général au mois d', il rentre définitivement dans la retraite le . Il est fait grand officier de la Légion d'honneur le .

Il habite Versailles lorsqu'il meurt le . Sa sépulture y est encore visible de nos jours au cimetière Notre-Dame[2].

Hastrel de Rivedoux s'est marié deux fois, d'abord en 1796 avec sa cousine germaine Marie-Josèphe d'Hastrel de Rivedoux[3] qui meurt quelques années après leur mariage, puis avec une Alsacienne, Louise Zaepffel, avec qui il a un fils, Adolphe d'Hastrel, capitaine d'artillerie, grand voyageur, surtout connu en tant que peintre et lithographe et qui a laissé à la postérité 61 lettres, des pièces et des dessins, en particulier un petit cahier de dessins intitulé Belgique, les fêtes de Bruges[3]. Ses mémoires ont été publiées[4].

Titres

DĂ©corations

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes de la famille d'Hastrel

D'azur, au chevron d'or, accompagné de deux molettes de même, en chef, et d'une tête de levrier d'argent, colletée de gueules et bouclée d'or, en pointe.[5]

Armes du baron Dehastrel et de l'Empire

D'azur ; au chevron d'or accompagné en chef de deux molettes d'éperons d'argent et en pointe d'une tête de lévrier d'argent colletée de gueules et bouclée d'or ; quartier des barons militaires, brochant sur le tout.[6]

Livrées : les couleurs de l'écu[6].

Annexes

Bibliographie

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre BĂ©gat, Fastes de la LĂ©gion d'honneur : biographie de tous les dĂ©corĂ©s accompagnĂ©e de l'histoire lĂ©gislative et rĂ©glementaire de l'ordre, vol. 5, Bureau de l'administration, , 2e Ă©d. (lire en ligne) ;

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Selon les lettres patentes de son titre de baron de l'Empire
  2. Cimetière Notre-Dame de Versailles www.landrucimetieres.fr
  3. Rapport de l'archiviste de la province de Québec, vol. 52-53, Imprimeur de sa Majesté le Roi, Québec, 1974, p. 202
  4. Extraits du Carnet de la Sabretache, années 1933-1934-1935, Librairie historique F. Teissedre, Paris, 1998, 180 p. (ISBN 2-912259-10-X)
  5. Léon Audebert de La Morinerie, La Noblesse de Saintonge et d'Aunis convoquée pour les Etats-Généraux de 1789, J.B. Dumoulin, , 343 p. (lire en ligne)
  6. PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
  7. Fonds Étienne Hastrel de Rivedoux (P104) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
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