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Équipe de France féminine de basket-ball

L’équipe de France féminine de basket-ball est la sélection des meilleures joueuses françaises. Elle est placée sous l’égide de la Fédération française de basket-ball depuis 1936.

Équipe de France féminine
alt=Écusson de l' Équipe de France féminine
Généralités
Zone FIBA FIBA Europe
Couleurs Bleu, blanc, rouge
Surnom Les Bleues
Les Braqueuses (2009)
Classement FIBA en diminution 6e (août 2021)[1]
Personnalités
Sélectionneur Jean-Aimé Toupane
Capitaine Sarah Michel
Plus sélectionné Céline Dumerc (267 sélections)
Meilleur marqueur Sandrine Gruda
(2 578 points)
Rencontres officielles historiques
Premier match
43–18 Suisse
Dernier match
82–68 Hongrie
Palmarès
Jeux olympiques Participations : 4
Médaille d'argent, Jeux olympiques 2012
Médaille de bronze, Jeux olympiques 2020
Championnat du monde Phases finales : 10
Médaille de bronze, monde 1953
Championnat d’Europe Phases finales : 29
Médaille d'or, Europe 2001, 2009
Jeux méditerranéens Médaille d'argent, Jeux méditerranéens 1991

Maillots

maillot Domicile
maillot Domicile
Domicile shorts
Domicile
maillot Extérieur
maillot Extérieur
Extérieur shorts
Extérieur

Actualités

Pour la compétition en cours voir :
Euro 2023

L’équipe de France possède deux titres de championne d'Europe à son palmarès, en 2001 en France et en 2009 en Lettonie. Aux Jeux olympiques elle remporte la médaille d'argent à Londres en 2012, et celle de bronze aux Jeux de Tokyo 2020.

Historique

Avant la FFBB

4e Jeux mondiaux féminins (août 1934),
l'équipe de France
ici victorieuse de la Pologne.

Le premier match de l'équipe de France date du où la sélection avait affronté la Suisse, mais ce n'est vrai qu'au sens de la Fédération française de basket-ball. En effet une équipe de France existait bien avant celle-ci, placée sous l'égide de la Fédération française du sport féminin. On retrouve par exemple la sélection française de basket-ball championne d'Europe face à la Pologne à Strasbourg le 13 juillet 1930. Ce titre européen permet aux Françaises de concourir pour le titre mondial lors des Jeux mondiaux féminins quelques mois plus tard à Prague. Le titre se joue alors sur un seul match face au Canada qui l'emporte 18 à 14. Le principal fait d'armes de cette sélection de basket-ball FFSF des années 1930 reste la victoire aux Jeux mondiaux féminins de 1934 organisés à Londres. La plupart des joueuses de cette « équipe de France » pratiquaient également l'athlétisme, issues pour la plupart du club des Linnet's Saint-Maur et emmenées par Lucienne Velu, l'équipe compte aussi dans son sein Simone Richalot de Reims, et Jeanine Garnier de Strasbourg[2]. Le , l'équipe de France affronte en finale les États-Unis et l'emporte sur le score de 34 à 23[3].

Pendant ce temps, durant l'été 1933, la section basket-ball de la fédération française d'athlétisme et de basket-ball s'extirpe peu à peu (et avec grand tumulte) de cette fédération qui reste une fédération d'athlétisme, et souhaite fonder la FFBB. En octobre, la FFBB est reconnue comme « fédération d'application » par le Conseil national des sports. Le , le CNS entérine la séparation des deux fédérations, et officialise donc la création de la Fédération française de basket-ball. En 1936 la fédération accueille alors le basket-ball féminin, mais aucun match n'est organisé.

Il faut donc attendre 1938 et le premier championnat d'Europe organisé à Rome pour que la sélection française officielle dispute son premier match. La France, privée de Lucienne Velu remporte quand même son premier match face à la Suisse (43-18). La suite sera un peu moins brillante, puisque, en s'inclinant ensuite contre la Lituanie (20-14), la Pologne (24-19) et le Royaume d'Italie (34-18), la France ne termine que quatrième sur les cinq équipes présentes. Loin de l'Italie, la Lituanie et la Pologne qui, dans cet ordre, composent ce premier podium de l'histoire, simplement départagés à la différence de points avec un bilan de trois victoires pour une défaite. Cependant la France s'illustre lors de la compétition en alignant dans ses rangs Sokela Mangoubel, la première internationale de couleur.

En raison de la Seconde Guerre mondiale, la France ne participe à aucun match entre 1938 et 1946, engendrant donc un renouvellement total dans les sélections françaises.

L’après-guerre, les nouveaux succès

L'équipe de France 1953
L'équipe de France en 1953.

La sélection de 1946 et celle de 1947 ne disputeront que trois matches sur deux ans, tous trois contre la Belgique. Ils se soldent par une défaite (38-41) à Bruxelles en , puis par une victoire (28-24) à Paris en , et une nouvelle défaite (22-35) en septembre, de retour à Bruxelles. L'équipe est alors emmenée par Arlette Reni, et surtout par la jeune Anne-Marie Colchen (21 ans en 1946) venue du Havre.

Alors qu'un nouveau championnat d'Europe est prévu en 1950 en Hongrie, la France se prépare les deux années suivantes, et de la plus belle des manières avec un bilan de quatre victoires, un nul et une défaite (à nouveau face à la Belgique) entre 1948 et 1949. En préparation à l'Euro, la sélection 1950 dispute deux nouveaux matches amicaux à la fin de l'hiver. Après une défaite en janvier contre l'Italie (21-18, à Nice), la sélection se reprend en février contre la Yougoslavie (victoire 36-30 à Paris). Ginette Merle s'illustre lors de ces deux rencontres comme étant le leader offensif. Mais l'Euro sera plus difficile que ces préparations et les affrontements contre les pays de l'Est se solderont par des défaites (56-49 contre la Hongrie, 50-22 contre la Tchécoslovaquie et surtout 72-20 contre l'URSS). Mais des victoires contre la Roumanie (39-26), la Belgique (50-45), la Pologne (43-26) et l'Italie (63-51) permettent à la France de conquérir une quatrième place.

Cette performance n'est pas rééditée lors de l'Euro suivant (septième) mais, à la suite de plusieurs désistements, la France accompagne la Suisse pour le périple en direction de l'Amérique du Sud. En effet, en 1953, le Chili organise le premier championnat du monde, regroupant dix sélections nationales. L'équipe, composée entre autres de Édith Tavert-Kloeckner, Anne-Marie Colchen et Jacqueline Biny réalise une performance assez exceptionnelle. Après avoir défait le Pérou en tour préliminaire (62-22), les Françaises se qualifient directement pour le tour final. Après avoir échoué logiquement contre les États-Unis (37-41), la France s'impose face au Brésil (49-37) et au Paraguay (58-27). La rencontre contre le Chili, qui évolue à domicile, est plus mouvementée. Bien avantagée par l'arbitre et poussée par un public surchauffé, la sélection sud-américaine l'emporte 45 à 35[3]. Mais une nouvelle victoire face à l'Argentine (48-26) permet aux Bleues de décrocher une médaille de bronze, départagée à la différence de points contre le Chili (finalement deuxième) et le Brésil (quatrième).

La descente européenne

équipe de France de 1957
L'équipe de France en 1957.

Lors du championnat d'Europe suivant, disputé à Belgrade, la France débute par deux victoires avant de perdre ses rencontres suivantes, toutes disputées contre des pays de l'Est. La France termine finalement à la sixième place.

Pour le championnat d'Europe 1956 à Prague, la France, malgré quatre succès lors de ses huit rencontres, termine à la septième place.

La France connaît un nouveau sélectionneur, Georgette Coste-Venitien, qui succède à Robert Busnel qui dirigeait l'équipe de France depuis 1946. Pour sa première compétition officielle, elle ne peut empêcher l'équipe de subir six défaites sur les sept rencontres disputées et de terminer à la sixième place. Lors du championnat d'Europe 1962, la France remporte une seule des cinq rencontres disputées pour finir à la huitième place. En 1964, elle dispute le mondial de 1964 au Pérou où elle termine à la dixième place. Puis, la même saison, elle dispute le championnat d'Europe de 1964 où elle termine à la dixième place après avoir connu la défaite lors de ses cinq rencontres. Cette épreuve voit les débuts en compétition officielle de Jacky Chazalon.

Les résultats ne sont guère meilleurs en championnat d'Europe de 1966 : deux victoires en sept rencontres pour une onzième place. Puis au championnat d'Europe de 1968, une nouvelle onzième place, avec deux victoires et six défaites. Élisabeth Riffiod, future joueuse cadre de la sélection française, honore sa première sélection internationale.

Une équipe de Clermontoises

La fin des années 1960, malgré les mauvais résultats, voit l'arrivée d'une nouvelle génération : Jacqueline Delachet en 1963, Jacky Chazalon, puis Colette Passemard, Irène Guidotti et Élisabeth Riffiod.

S'appuyant sur Jacky Chazalon, qui termine troisième marqueuse du championnat d'Europe de 1970 avec 20,4 points de moyenne, Élisabeth Riffiod et Irène Guidotti, la France défait la Pologne, l'Italie, et les Pays-Bas, subit une défaite face à l'URSS, puis assure sa place en demi-finale en battant la Hongrie. Lors de celle-ci, les Françaises sont opposées à la Bulgarie et remportent la rencontre sur le score de 69 à 64. La finale, disputée face à l'ogre soviétique, se conclut par une défaite sans appel sur le score de 94 à 33.

Le Clermont UC, qui possède déjà trois médaillées d'argent dans son effectif, avec Chazalon, Guidotti et Passemard, voit les meilleures Françaises rejoindre ses rangs. Le lien entre le club et l'équipe de France se renforce : les deux entités partagent le même entraîneur, Joë Jaunay. La France bénéficie également du regroupement des meilleurs éléments sous le maillot noir des Clermontoises : celles-ci acquièrent de l'expérience dans les grandes joutes européennes du CUC. De plus, cela facilite la cohésion de l'équipe de France.

La France dispute le Championnat du monde 1971 au Brésil : après deux victoires face à l'Équateur et les États-Unis, les Françaises sont battues par les Sud-Coréennes. Qualifiées pour le tour final, elles échouent face aux Brésiliennes puis de nouveau face aux Sud-Coréennes, et perdent face aux Japonaises. Après une victoire face à Cuba, elles terminent sur deux défaites, face à la Tchécoslovaquie et à l'URSS. Les Françaises terminent finalement à la sixième place.

Lors de l'Euro 1972 disputé en Bulgarie, la France termine au pied du podium, seulement précédée par trois grosses nations de l'Est, la Bulgarie, la Tchécoslovaquie et l'URSS.

Chazalon a décidé de ne pas participer à l'édition suivante, en Italie. Lors de celle-ci, la France remporte trois victoires pour huit rencontres et termine à la septième place.

Le championnat d'Europe 1976 se dispute en France. La France échoue face à la Tchécoslovaquie puis à l'URSS, avant de manquer l'occasion de monter sur le podium sur une nouvelle défaite face à la Bulgarie. La France termine quatrième. Chazalon, avec 15,5 points de moyenne, termine deuxième marqueuse de la compétition tandis que Guidotti termine quatrième. Riffiod termine elle meilleure rebondeuse. La saison se termine par les pré-olympiques : la France, avec deux défaites face aux États-Unis et la Pologne, manque l'occasion de disputer le premier tournoi olympique ouvert aux femmes. C'est également la fin d'une génération : Chazalon, Delachet et Passemart quittent la sélection, tandis que Jaunay laisse la sélection à Jean-Paul Cormy.

S'appuyant sur Riffiod, Guidotti et Malfois, la France termine de nouveau quatrième lors du championnat d'Europe 1978, avec cinq victoires en huit rencontres. Cathy Malfois est élue dans le top 5 du championnat.

Le mondial 1979, disputé avec Cathy Malfois mais sans Guidotti et Riffiod, voit la France terminer à la septième place.

1980 – 1996 : le creux

La France échoue de nouveau dans sa tentative de participer aux Jeux olympiques lors du tournoi pré-olympique disputé en Bulgarie. Riffiod y dispute sa dernière compétition sous les couleurs françaises.

Plus tard dans la saison, la France dispute le championnat d'Europe 1980 en Yougoslavie. La France y termine à la onzième place. Absente du championnat d'Europe 1981, elle ne retrouve le championnat d'Europe 1985 qu'à l'issue d'un forfait. Elle est désormais entraînée par une ancienne internationale Jacqueline Delachet. S'appuyant sur Paoline Ékambi et Halima Soussi, la France termine à la huitième place.

C'est de nouveau à la huitième place que termine la France lors du championnat d'Europe 1987, compétition où débute Odile Santaniello.

La saison suivante, la France s'assure de la participation au championnat d'Europe suivant, mais échoue de nouveau dans sa quête olympique. Lors du championnat d'Europe 1989 disputé en Bulgarie, elle termine à la huitième et dernière place.

Après avoir disputé le championnat d'Europe C en 1991 et un pré-Europe la saison suivante, la France retrouve le championnat d'Europe 1993. La France, grâce à deux victoires face à la Russie et à la Hongrie, atteint les demi-finales face à l'Italie. Elle remporte cette rencontre 56 à 54 et dispute le titre à l'Espagne. Celle-ci remporte le titre sur le score de 63 à 53. La France obtient toutefois son billet pour le mondial 1994 disputé en Australie. En raison de deux défaites initiales face à Cuba et au Canada, la France dispute un tour de classement dont elle sort à la neuvième place.

Lors du championnat d'Europe 1995, la France termine à la sixième place de son groupe, ce qui la condamne à disputer un « challenge Round » en 1996.

L'ère Jardel : le renouveau

En 1997, Alain Jardel, entraîneur du BAC Mirande, prend la direction de l'équipe de France, qui doit disputer le championnat d'Europe B. Avec quatre victoires en autant de rencontres, puis quatre victoires et une défaite lors du « challenge Round » de 1998, la France retrouve sa place dans l'élite pour le championnat d'Europe 1999, disputé en Pologne. Jardel s'appuie principalement sur deux joueuses: la meneuse, qu'il avait déjà dirigée à Mirande, Yannick Souvré et une grande pivot Isabelle Fijalkowski. Jardel croit en un basket-ball basé sur le collectif. Après s'être qualifiée pour les quarts de finale, la France élimine la Yougoslavie puis la Slovaquie en demi-finale sur le score de 66 à 39. En finale, les Françaises sont opposées aux Polonaises, qui évoluent à domicile. Celles-ci, s'appuyant sur une pivot Małgorzata Dydek de grande taille, 2,18 mètres, remportent finalement la rencontre sur le score de 59 à 56. La victoire en quart de finale avait de surcroît offert à la France la première qualification d'une équipe de sport collectif féminine pour les Jeux olympiques[4].

Isabelle Fijalkowski revient sur cette période : « En 1998, quand on a validé notre participation au championnat d’Europe 1999, on avait un seul objectif : se qualifier pour les Jeux olympiques de Sydney. Yannick Souvré a d’ailleurs pris la parole naturellement et nous a dit : « C’est très bien mais ce dont on a envie, c’est de se donner la possibilité de se qualifier pour les JO de Sydney. Et va travailler pour ça ». Dès lors, on a bossé très dur pour atteindre notre objectif. On a toutes adhéré (...) Une fois qualifiées, on a eu une préparation de trois mois, avec des coupures bien sûr. L’état d’esprit dans le groupe, c’était de se dire que les Jeux ne voulait rien dire si on allait pas chercher la médaille. Médiatiquement, pour le sport féminin et le basket français, il fallait faire un très bon résultat car on ne parle que des médaillées (...) C’est la première fois qu’une équipe de France féminine faisait les JO. Pour nous, c’était comme une compétition mondiale finalement. Et on n’a pas réussi à atteindre notre objectif (...) [La défaite en quart de finale face à la Corée du Sud] a été une déception immense. Je pensais qu’on était prêtes trop tôt. La préparation n’a pas été bien calibrée, du coup on était en pleine possession de nos moyens sur le premier tour et déjà sur le retour sur le quart (...) À l’époque, il n’y avait pas de préparateur physique et c’est ce qui nous a manqué (...) Derrière on finit quand même cinquièmes des JO en gagnant la Russie. Quand on perd un quart de finale comme on l’a fait, il faut les ressources mentales pour se relever et on les avait. On avait un vrai groupe, une vraie équipe. (...)[5] »

Photo de l'équipe de France en 2011 à Beauvais.
L'équipe de France en 2011 à Beauvais.

À Sydney, la France, avec un cinq majeur composé de Yannick Souvré, Isabelle Fijalkowski, Cathy Melain, Audrey Sauret, Nicole Antibe, bien complété par Sandra Le Dréan, remporte ses quatre premières rencontres de phase de poule avant de s'incliner face à l'Australie. Opposées aux Sud-Coréennes, en quart de finale, les Françaises s'inclinent sur le score de 68 à 59 dans ce qui reste comme le plus grand regret des joueuses de cette génération. Une dernière victoire face à la Russie donne la cinquième place à la France.

La France, s'appuyant sur le même groupe, accueille le championnat d'Europe 2001. Elle figure parmi les favorites avec la Pologne, tenante du titre, et la Russie. Lors du premier tour, les Françaises battent successivement la Roumanie, la Yougoslavie, l'Ukraine, la Pologne et l'Espagne pour accéder aux quarts de finale. Après une victoire 72 à 56 sur la Slovaquie, c'est la Lituanie qui subit la loi des Françaises, sur le score de 75 à 44. La France retrouve sa « bête noire » en finale, la Russie. La France remporte finalement le titre sur le score de 73 à 68, Melain terminant de surcroît meilleure joueuse de la compétition [6].

Pour le mondial 2002 disputé en Chine, la France est privée de Fijalkowski qui a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale. De plus, Souvré se blesse au début de la compétition. La France remporte ses premières rencontres, face à Cuba, à la Tunisie, à la Corée du Sud et à la Lituanie avant de perdre face à la Russie et aux États-Unis. Les Françaises se voient opposées aux Australiennes en quart de finale. Battues sur le score de 87 à 52, elle subissent deux nouvelles défaites en match de classement, face à l'Espagne et au Brésil pour terminer à la huitième place.

Le championnat d'Europe 2003, en plus du titre, offre trois tickets pour les jeux suivants. La France se qualifie en deuxième position de son tour de qualification mais se voit opposer à la Russie en quarts. Celle-ci, après un premier tour raté, se reprend pour remporter la rencontre sur le score de 79 à 66 avant de remporter le titre. Pour sa part, la France bat la Serbie et la Belgique pour terminer à la cinquième place.

L'objectif des Françaises lors du championnat d'Europe 2005, disputé en Turquie, est d'obtenir l'une des cinq premières places, qualificatives pour le mondial 2006 disputé au Brésil. Après une première défaite 45 à 65 face aux Tchèques, les Françaises remportent leurs quatre autres rencontres pour terminer à la deuxième place de sa poule. Mais c'est de nouveau les Russes qui se présentent face à elle en quart de finale. De nouveau, les Russes s'imposent, sur le score de 70 à 56. la France remporte ses deux derniers matches, face à la Pologne et à la Lettonie pour remporter la cinquième place, qualificative pour le mondial.

Audrey Sauret-Gillepsie est la nouvelle capitaine d'une équipe de France, désormais privée de Melain et Antibe, qui doit s'appuyer sur de nouvelles joueuses comme Céline Dumerc, Émilie Gomis ou la toute jeune Sandrine Gruda. Après avoir battu les championnes d'Europe tchèques puis les Taïwanaises, elles perdent face aux Cubaines, ce qui les oblige à un exploit face aux Américaines ou aux Russes. Après une défaite face aux premières, elles battent les Russes sur le score de 74 à 65. Mais une défaite face à la Chine les destine à disputer leur quart face à l'Australie. Les futures championnes du monde remportent la rencontre sur le score de 79 à 66, laissant les Françaises disputer les matchs de classement. Deux victoires, face à la Tchèquie et à la Lituanie, donnent la cinquième place à la France.

La Fédération, soucieuse de préparer l'avenir, décide de changer de sélectionneur et Alain Jardel doit passer le relais.

Les années Pierre Vincent

Malgré une équipe assez complète, le successeur d'Alain Jardel au Championnat d'Europe 2007, Jacky Commères, n'obtient qu'une huitième place et quitte ses fonctions.

Son ancien assistant Pierre Vincent le remplace et s'entoure de ses deux anciens assistants du titre remporté avec les juniors masculins en 2000, François Brisson et Thierry Moullec. La nouvelle équipe doit faire face à l'arrêt de leur carrière internationale d'Audrey Sauret-Gillespie et de Sandra Le Dréan. Sandrine Gruda choisit pour sa part de privilégier pour cette saison la WNBA. Pierre Vincent se doit donc de rajeunir l'équipe (arrivées de Jennifer Digbeu et Endy Miyem[7]) pour les qualifications à l'Euro 2009, qualifications dont les Françaises se sortent en terminant premières de leur groupe[8].

Pour l'Euro disputé en Lettonie, Pierre Vincent doit faire face à une préparation réduite, la date de la compétition ayant été avancée au mois de juin. Sa sélection présente une surprise avec le retour de Cathy Melain qui a mis un terme à sa carrière internationale en 2005. Il parvient également à convaincre Sandrine Gruda à revenir jouer avec les Bleues. Celles-ci, (après quelques rencontres serrées qui les conduisent à se donner le surnom des « Braqueuses »), se qualifient tout d'abord pour le mondial suivant en triomphant de la Grèce en quart de finale. Puis, pour la deuxième fois de la compétition, la France bat la Biélorussie en demi-finale pour disputer le titre européen aux Russes, tenantes du titre, qu'elles ont déjà battues lors du second tour. La France mène toute la rencontre et résiste à une dernière poussée des joueuses russes pour l'emporter 57 à 53. Cette rencontre constitue le dernier match de Cathy Melain qui met un terme à sa carrière de basketteuse. Sandrine Gruda et Céline Dumerc sont également honorées à titre individuel en étant élues dans le meilleur cinq de la compétition[9].

Après le titre européen 2009, la France est qualifiée pour le Mondial 2010, qu'elle aborde avec une sélection renouvelée à l'aile, à la suite de la retraite de Cathy Melain[10]. Mais sans sa MVP de 2009 Sandrine Gruda, c'est une sixième place un peu décevante qui attend l'équipe après son élimination en quarts contre l'Espagne.

En , le titre de 2009 est remis en jeu aux Championnats d'Europe qui se déroulent en Pologne, avec un objectif de qualification aux Jeux olympiques de Londres, c'est-à-dire une place dans les cinq premières. La France réalise une compétition en dents de scie, enregistrant une victoire initiale de 46 points sur la Croatie, des défaites inquiétantes face à la Lettonie et au Monténégro, mais aussi des performances intéressantes, notamment contre l'Espagne où elle marque un 33-7 dans le dernier quart-temps et une victoire finale de 19 points. Victorieuse en quart de finale face à la Lituanie, l'équipe de France échoue en demi-finale face à une surprenante Turquie. Pour son dernier match, elle domine la République tchèque, décrochant sa première médaille de bronze européenne et une place pour le tournoi pré-olympique 2012.

Pour la deuxième fois de son histoire, la France participe à une olympiade. Aux Jeux olympiques de Londres, la France crée la surprise en venant à bout dans un final haletant des Britanniques[11], en remontant un quart de finale mal engagé contre les Tchèques[12] puis en se hissant jusqu’en finale. Cette performance marque le sport français et permet aux Braqueuses de se mettre en lumière[13] - [14]. Emmeline Ndongue explique l'engouement du public français : « Je pense que le fait que l’on soit novices, sauf Edwige, sur cet événement a joué. (...) Ça se voyait ! Et toute cette fraîcheur a fait que les gens se sont attachés à nous[11]. » Opposées aux Américaines, les Françaises s'inclinent en finale sur le score de 86 à 50.

Au Championnat d'Europe 2013 organisé en France, l'équipe atteint à nouveau la finale, à domicile, mais s'incline face à l'Espagne 70 à 69, pour ce qui constitue son quatrième podium et sa troisième finale sur les cinq dernières compétitions internationales. Pierre Vincent qui avait quitté Bourges pour rejoindre le club masculin de l'ASVEL à l'été 2011[15] cède alors sa place à son assistante Valérie Garnier qui lui avait déjà succédé à Bourges[16].

Les années Valérie Garnier

Seules quatre joueuses ayant disputé le tournoi olympique demeurent dans la sélection : Émilie Gomis, Endy Miyem, Céline Dumerc et Sandrine Gruda. Avec un groupe très renouvelé, les Françaises décrochent quand même la septième place au Championnat du monde 2014[17]. Au Championnat d'Europe 2015, la France se qualifie de nouveau pour une finale remportée cette fois 68 à 76 par la Serbie[18]. Lors du Tournoi préolympique, les Bleues gagnent leur qualification pour une nouvelle qualification olympique quatre ans après leur médaille à Londres[19] où les Bleues finissent à la quatrième place. Au Championnat d'Europe 2017, la France se qualifie pour une troisième finale consécutive, mais est battue par l'Espagne.

La France obtient la cinquième place de la Coupe du monde 2018, son meilleur classement avec 2006 après la médaille de 1953[20]. Au Championnat d'Europe 2019, la France se qualifie pour une quatrième finale consécutive, mais est une nouvelle fois battue par l'Espagne. En , les Bleues se qualifient pour les Jeux olympiques de Tokyo[21] ; les Françaises atteignent les demi-finales où elles sont largement battues par le Japon (87-71) avant de remporter la médaille de bronze sur une victoire face à la Serbie (91-76)[22]. Après ce tournoi, la Fédération choisit de ne pas reconduire Valérie Garnier qui conclut ainsi huit ans avec les Bleues sur un bilan de 101 victoires pour seulement 32 défaites avec un bilan inégalé de 5 médailles, mais aussi 4 finales perdues aux championnats d'Europe et quelques revers comme l'échec en quarts de finale de la Coupe du Monde 2018 contre la Belgique ou en demi-finale olympique face au Japon[23].

En octobre 2021, Jean-Aimé Toupane est nommé entraîneur assisté de Cathy Melain et David Gautier[24].

Palmarès

Sous l'égide de la FIBA

Jeux olympiques
Championnats du monde
Championnats d’Europe
Jeux méditerranéens

Sous l'égide de la FSFI

Jeux mondiaux féminins
  • Médaille d'or, monde Championne du monde en 1934
  • Médaille d'argent, monde Vice-championne du monde en 1930
Championnats d'Europe (dans le cadre des Jeux mondiaux féminins)
  • Médaille d'or, Europe Championne d'Europe en 1930
  • Médaille d'or, Europe Championne d'Europe en 1934

Sélectionneurs successifs

Sélectionneurs [25]
Période Sélectionneur Bilan
1938 Paul Geist-
1938 - 1946aucun match disputé
1946 - 1957 Robert Busnel39 v. 1 n et 28 d.
1957 - 1966 Georgette Coste-Venitien28 v. et 51 d.
1966 - 1976 Joë Jaunay116 v. et 108 d.
1976 - 1984 Jean-Paul Cormy36 v. et 77 d.
1984 - 1986 Jacqueline Delachet29 v. et 39 d.
1986 - 1989 Michel Bergeron24 v. et 30 d.
1989 - 1997 Paul Besson80 v. et 64 d.
1997 - déc. 2006 Alain Jardel150 v. et 42 d.
déc. 2006 - fév. 2008 Jacques Commères12 v. et 9 d.
fév. 2008 - 2013 Pierre Vincent99 v. et 15 d[26].
2013-2021 Valérie Garnier101 v. et 32 d[23].
2021- Jean-Aimé Toupane2 v. et 3 d.

Après un premier sélectionneur, Paul Geist qui officie en 1938, Robert Busnel prend la direction des deux équipes de France masculines et féminines. Sous sa direction, cette dernière remporte la médaille de bronze du championnat du monde 1953 disputé au Chili.

C'est Georgette Coste-Venitien qui prend sa succession en 1958, poste qu'elle va occuper jusqu'en 1966. Le poste est repris par Joë Jaunay, qui cumulera ensuite ce poste avec le poste d'entraîneur des « Demoiselles de Clermont » où la plupart des internationales françaises évoluent.

Alain Jardel en 2006.
Alain Jardel en 2006

C'est ensuite Jean-Paul Cormy qui lui succède, puis l'ancienne internationale Jacqueline Delachet qui cède sa place au bout de deux années à Michel Bergeron. C'est ensuite Paul Besson qui prend en charge l'équipe de France, de 1989 à 1997.

En 1997, l'entraîneur de Mirande, Alain Jardel, reprend une équipe qui doit disputer le championnat d'Europe B. Sous sa direction, la France retrouve les sommets européens, remportant une médaille d'argent au championnat d'Europe 1999 puis le titre européen lors de l'édition suivante. La France dispute son premier tournoi olympique en 2000, terminant meilleure nation européenne. Il dispute sa dernière compétition lors du championnat du monde 2006 où la France termine à la cinquième place.

À la suite de ce mondial, le président de la Fédération française de basket-ball (FFBB) Yvan Mainini, accompagné du directeur technique national, Jean-Pierre de Vincenzi, annonce la nomination de Jacques Commères à la tête de la sélection française[27] - [28]. Ancien entraîneur adjoint de Jardel, il succède à celui-ci, la Fédération justifiant ce choix par un souci de préparer l'avenir. Lors de sa première saison, le nouveau sélectionneur n'obtient pas les résultats escomptés et décide de démissionner.

L'entraîneur de Bourges, et ancien assistant de Commères, Pierre Vincent prend la direction de l'équipe de France[29]. Après une médaille d'or, deux d'argent et une de bronze, ainsi qu'une médaille d'argent olympique, il rejoint totalement le basket-ball masculin et cède sa place à Valérie Garnier, son assistante depuis deux ans, et ancienne internationale[30] - [16]. L'équipe de France accumule les médailles d'argent dans les compétitions européennes et se classe parmi les meilleures nations mondiales.

Résultats dans les grandes compétitions

L'équipe de France comptabilise huit médailles dans les trois compétitions internationales majeures : deux médailles d'or, quatre médailles d'argent, et deux de bronze.

Elle obtient une médaille de bronze lors de la première édition des championnat du monde. Sur la scène européenne, elle remporte deux titres européens, en 2001 et en 2009, huit médailles d'argent, en 1970, 1993, 1999, 2013, 2015, 2017, 2019 et 2021, ainsi qu'une médaille de bronze en 2011.

Elle remporte la première médaille olympique de son histoire lors des Jeux olympiques de 2012 disputés à Londres. Elle remporte ensuite une médaille de bronze aux Jeux olympiques de 2020 à Tokyo.

Parcours chronologique de l'équipe de France de basket-ball en compétitions internationales
Jeux olympiques Championnat du monde Championnat d'Europe
1953 : Médaille de bronze, monde 3e 1938 : 4e 1950 : 4e
1957 : nq* 1952 : 7e 1954 : 6e
1959 : nq 1956 : 7e 1958 : 6e
1964 : 10e 1960 : nq 1962 : 8e
1967 : nq 1964 : 10e 1966 : 11e
1971 : 6e 1968 : 11e 1970 : Médaille d'argent, Europe 2e
1975 : nq 1972 : 4e 1974 : 7e
1976 : nq 1979 : 7e 1976 : 4e 1978 : 4e
1980 : nq 1983 : nq 1980 : 11e 1981 : nq
1984 : nq 1986 : nq 1983 : nq 1985 : 8e
1988 : nq 1990 : nq 1987 : 8e 1989 : 8e
1992 : nq 1994 : 9e 1991 : nq 1993 : Médaille d'argent, Europe 2e
1996 : nq 1998 : nq 1995 : 11e 1997 : nq
2000 : 5e 2002 : 8e 1999 : Médaille d'argent, Europe 2e 2001 : Médaille d'or, Europe 1re
2004 : nq 2006 : 5e 2003 : 5e 2005 : 5e
2008 : nq 2010 : 6e 2007 : 8e 2009 : Médaille d'or, Europe 1re
2012 : Médaille d'argent, Jeux olympiques 2e 2014 : 7e 2011 : Médaille de bronze, Europe 3e 2013 : Médaille d'argent, Europe 2e
2016 : 4e 2018 : 5e 2015 : Médaille d'argent, Europe 2e 2017 : Médaille d'argent, Europe 2e
2020** : Médaille de bronze, Jeux olympiques 3e 2022 : 7e 2019 : Médaille d'argent, Europe 2e 2021 : Médaille d'argent, Europe 2e
2024 : Qualifiée (pays hôte) 2026 : 2023 : Médaille de bronze, Europe 3e
Nota
* nq : non qualifiée
** Les JO de 2020 sont reportés à l'été 2021.

Effectif

Le tableau suivant présente la liste des joueuses sélectionnées pour les Jeux olympiques de 2020.

Équipe de France

JoueusesEntraîneurs
Entraîneuse

Drapeau de la France Valérie Garnier

Assistants

Drapeau de la France Grégory Halin0
Drapeau de la France Rachid Meziane
Drapeau de la France Olivier Lafargue




Légende

P. : poste
# : numéro de maillot
Capitaine : capitaine
Blessure : joueuse
actuellement blessée

Statistiques

Bilan des matches

Au , terme de la préparation du Tournoi féminin de basket-ball aux Jeux olympiques d'été de 2020, l'Équipe de France féminine de basket-ball a disputé 1 217 matches pour un bilan de 710 victoires, 506 défaites et 1 match nul[31].

Par adversaire

Le tableau suivant dresse le bilan des matches contre tous les adversaires de l'équipe de France. Celle-ci présente un bilan général positif, mais présente un bilan négatif par rapport à des équipes majeures, actuelles ou anciennes, du basket-ball mondial comme l'Australie, les États-Unis, la Hongrie, l'URSS ou la Yougoslavie. Mais l’équipe de France a un bilan positif contre l'Espagne, l'Allemagne, la Grèce, l'Italie, la Pologne, la Russie, la Serbie ou même la Turquie. Le seul match nul réalisé, à ce jour, par l’équipe de France fut le contre la Hongrie.

Bilan de la France par adversaire au [31]
Adversaire Matches Victoires Défaites Nuls Moyenne de points marqués Moyenne de points encaissés % de victoires
Albanie110092,059,0100
Allemagne433310071,059,777
Angola220075,541,0100
Argentine440074,048,8100
Arménie110088,069,0100
Australie261214064,767,146
Autriche880069,136,6100
Belgique40319061,245,478
Biélorussie13121066,758,292
Bosnie-Herzégovine532078,864,460
Brésil25169067,664,064
Bulgarie43736052,263,816
Canada392910061,454,574
Équipe unifiée Équipe unifiée202075,088,00
Chili202047,053,00
Chine28199073,571,668
Chypre110095,027,0100
Corée du Nord110064,062,0100
Corée du Sud22715065,369,332
Croatie13130077,460,8100
Cuba291712070,570,459
Danemark880073,952,8100
Écosse220075,519,0100
Équateur110080,049,0100
Espagne663432065,364,652
Estonie220072,544,0100
États-Unis31526062,277,816
Finlande Finlande16115070,461,369
Grande-Bretagne11101080,354,791
Grèce25214069,359,384
Hongrie733339160,363,345
Irlande220088,044,0100
Israël963077,068,167
Italie874839056,953,355
Japon1578072,971,547
Kazakhstan110077,052,0100
Kenya1100108,044,0100
Lettonie12102071,358,883
Lituanie22175070,857,377
Luxembourg1100108,054,0100
Madagascar1100113,056,0100
Mali110087,033,0100
Mexique110055,035,0100
Monténégro431075,363,375
Mozambique110089,045,0100
Nigeria220085,562,0100
Nouvelle-Zélande330081,051,0100
Paraguay330050,034,0100
Pays-Bas26188058,451,169
Pérou220079,540,5100
Pologne784830064,762,262
Porto Rico330093,053,7100
Portugal460071,548,5100
République tchèque22175072,564,777
Roumanie512922063,659,257
Russie342212069,265,565
Sénégal11110078,046,4100
Serbie20137074,063,467
Slovaquie16142066,952,388
Slovénie431073,557,575
Suède15105078,669,366
Suisse990060,029,7100
Taïwan220094,568,0100
Tchécoslovaquie661155053,765,317
Thaïlande1100111,048,0100
Tunisie1100131,035,0100
Turquie19136065,656,468
Ukraine761084,168,786
Union soviétique31031046,875,00
Yougoslavie441925062,264,843
Zaïre Zaïre220071,052,5100
Totaux1 202
matches
701
victoires
500
défaites
1
match nul
74,455,758 % de
victoires
Par décennie

Le tableau suivant dresse le bilan des matches de l'équipe de France par décennie. Le bilan est positif de manière générale sauf pendant les années 80 où la France affiche un bilan négatif.

Bilan de la France par décennie au [31]
Décennie Matches Victoires Défaites Nuls Moyenne de points marqués Moyenne de points encaissés % de victoires
1930-1939413023,534,025
1940-1949953132,830,656
1950-1959803842044,945,948
1960-19691335182052,053,538
1970-19791839390061,660,851
1980-198920172129066,471,036
1990-199919512471070,965,864
2000-200920015842072,860,479
2010-201918815038071,159,380
2020-202924186077,265,975

Records d'équipe

StatistiqueRecordDateCompétitionRencontre
Plus large victoire 96 Championnat du Monde 2002 France 131-35 Tunisie
Plus large défaite 62 Championnat d'Europe 1987 URSS 109-47 France
Plus de points marqués 1310 Championnat du Monde 2002 France 131-35 Tunisie
Moins de points marqués 14 Championnat d'Europe 1938 Lituanie 20-14 France
Plus de points encaissés 1150 Match Amical États-Unis 115-74 France
Moins de points encaissés 10 Match Amical France 55-10 Écosse

Sélections

Le tableau suivant présente les vingt joueuses les plus sélectionnées en équipe de France de basketball[31].

En gras les joueuses encore en activité.

Points en carrière

Le tableau suivant récapitule au les vingt joueuses ayant marqué le plus de points pour l'équipe de France[31] :

En gras les joueuses encore en activité.

Joueuses marquantes

Capitaines successives de l’équipe de France
Période Capitaine
Élisabeth Riffiod
Odile Santaniello
-2002Yannick Souvré
2003-Cathy Melain
-2015Céline Dumerc
2016Isabelle Yacoubou
2017Céline Dumerc
2018-2021Nwal-Endéné Miyem
2021Sandrine Gruda
2022Alexia Chartereau
2022Sarah Michel
Années 1930
Années 1940-1950
Années 1960
Années 1970
Années 1980
Années 1990
Années 2000
Années 2010

Références

  1. (en) « Women's Ranking after the FIBA Women’s Olympic Qualifying Tournaments », fiba.basketball (consulté le ).
  2. Pierre-Marie Descamps et Étienne Labrunie, La grande histoire du basket français, Issy-les-Moulineaux, L'Équipe, , 224 p. (ISBN 978-2-915535-56-3).
  3. La grande histoire du basket français, Pierre-Marie Descamp, L'Équipe 2007, (ISBN 2915535566).
  4. « Des filles de rêve », le livre de l'année 1999, l'Équipe.
  5. Syra Syll, « Isabelle Fijalkowski nous raconte », ladyhoop.com, (consulté le ).
  6. « Reines d'Europe », le Livre de l'année 2001, l'Équipe.
  7. « Equipe de France féminine 2008 », FFBB (consulté le ).
  8. « Une courte victoire pour finir », FFBB, (consulté le ).
  9. (en) « Gruda, Dumerc Highlight All-Tournament Team », eurobasketwomen2009.com (consulté le ).
  10. « Les 12 Bleues pour le Mondial », Fédération française de basket-ball, (consulté le ).
  11. Syra Sylla, « Flashback JO – Londres 2012 : Les souvenirs d’Emmeline Ndongue », 5 août 2016-08-05 (consulté le ).
  12. Syra Syll, « Flashback JO – Londres 2012 : La folle remontée des Bleues en quart de finale », ladyhoop.com, (consulté le ).
  13. « JO (F) : La France en finale ! », Catch & Shoot, (consulté le ).
  14. Syra Sylla, « Flashback JO – Londres 2012 : Marion Laborde nous raconte », ladyhoop.com, (consulté le ).
  15. « Pierre Vincent quitte Bourges pour l’Asvel », leprogres.fr, (consulté le ).
  16. « Basket: Pierre Vincent quitte les Braqueuses et est remplacé par son adjointe Valérie Garnier », 20minutes.fr, (consulté le ).
  17. Arnaud Dunikowski, « Au mental et au courage », FFBB, (consulté le ).
  18. Arnaud Dunikowski, « La France en argent », FFBB, (consulté le ).
  19. Guillaume Lavignie, « TQO : Les Bleues à Rio !!!!!!!!!!! », postup.fr, (consulté le ).
  20. « Les Bleues terminent la Coupe du monde à la 5e place », sur bebasket.fr, (consulté le ).
  21. Justin Burgevin, « Tokyo ! Les Bleues arrivent ! », sur ffbb.com, (consulté le ).
  22. « La France décroche le bronze face à la Serbie aux JO de Tokyo », sur www.lequipe.fr, (consulté le ).
  23. « Valérie Garnier non reconduite à la tête de l'équipe de France féminine », sur bebasket.fr, (consulté le ).
  24. « Jean-Aimé Toupane à la tête des Bleues, assisté de Cathy Melain », sur FFBB (consulté le ).
  25. D'après les informations de la Fédération française de basket-ball: Annonce des nouveaux sélectionneurs, Dossier de presse, sur le site basketfrance.com.
  26. « Valérie Garnier remplace Pierre Vincent au poste de sélectionneur de l’équipe de France féminine », sur Catch & Shoot, .
  27. Jacky Commères succède à Alain Jardel, sur le site basquetebol.org.
  28. [PDF] Communiqué de presse, sur le site de la Fédération française de basket-ball.
  29. Le retour de Gomez, sur le site du Figaro.
  30. « Valérie Garnier remplace Pierre Vincent », sur lequipe.fr, .
  31. « Historique des matches », sur www.ffbb.com (consulté le ).

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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