Ăpalinges
Ăpalinges (/e.pa.lÉÌÊ/ ) est une commune suisse du canton de Vaud, situĂ©e dans le district de Lausanne. Elle fait partie du nord de lâagglomĂ©ration lausannoise.
Ăpalinges | ||||
Maison de commune d'Ăpalinges. | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Vaud | |||
District | Lausanne | |||
Communes limitrophes | Lausanne, Le Mont-sur-Lausanne | |||
Syndic Mandat |
Alain Monod (PLR) 2021-2026 |
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NPA | 1066 | |||
No OFS | 5584 | |||
DĂ©mographie | ||||
Gentilé | Palinzard | |||
Population permanente |
9 769 hab. (31 décembre 2020) | |||
Densité | 2 138 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
GĂ©ographie | ||||
CoordonnĂ©es | 46° 33âČ 00âł nord, 6° 40âČ 00âł est | |||
Altitude | 804 m |
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Superficie | 4,57 km2 | |||
Localisation | ||||
Carte de la commune
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GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
GĂ©olocalisation sur la carte : canton de Vaud
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Liens | ||||
Site web | www.epalinges.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
GĂ©ographie
Situation
Le territoire d'Ăpalinges s'Ă©tend sur 4,57 km2[2]. Lors du relevĂ© de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures reprĂ©sentaient 61,5 % de sa superficie, les surfaces agricoles 14,0 %, les surfaces boisĂ©es 25,4 % et les surfaces improductives 0,0 %[3].
Transports
La commune est desservie par de nombreuses lignes de bus du réseau des Transports publics de la région lausannoise, mais également par la ligne M2 du métro de Lausanne. La plupart des lignes de bus transitent par le terminus du métro, la station Croisettes. Ainsi les lignes 45, 46, 62 et 64 traversent la commune.
La route principale 1 (H1), ici la route de Berne, GenĂšve - Lausanne - Ăpalinges - Berne - Zurich - Winterthour - Saint-Gall traverse la commune. La sortie 10 Vennes de l'autoroute A9 Vallorbe - Lausanne - Brigue dessert la commune.
Histoire
Ăpalinges s'est crĂ©Ă©e, vraisemblablement au dĂ©but du dernier millĂ©naire, par des dĂ©frichements successifs sur la forĂȘt du Jorat. La premiĂšre trace Ă©crite dâĂpalinges remonte au XIIIe siĂšcle.
L'une des particularitĂ©s de la ville est d'ĂȘtre presque entiĂšrement enclavĂ©e dans la commune de Lausanne. La question du rattachement de la commune Ă Lausanne a dâailleurs Ă©tĂ© un sujet de discussions, notamment au cours des annĂ©es 1940. AprĂšs plusieurs dĂ©bats au sein du Conseil, la question est dĂ©finitivement tranchĂ©e le par un refus massif.
Politique
Liste des syndics d'Ăpalinges
- ?-1913 : Louis Favrat.
- 1914-1929 : Charles Favrat.
- 1930-1945 : Oscar Diserens, Parti libéral.
- 1946-1950 : Charles BĂ©boux.
- 1950-1964 : Fernand Favrat, Parti radical-démocratique (PRD).
- 1965-1981 : Paul-André Collet, PRD.
- 1982-1989 : Francis Michon, PRD.
- 1990-1993 : Jacqueline Pittet, Parti socialiste (PS).
- 1994-2011 : Yvan Tardy, PRD.
- 2011-2021 : Maurice Mischler, Les Verts.
- Actuellement : Alain Monod, Parti libéral-radical (PLR).
Population
Gentilé et surnom
Les habitants de la commune se nomment les Palinzards (ou les Palindzards)[4].
Ils sont surnommĂ©s les BĂȘgou[5] - [6] (lĂš BĂšgo en dialecte vaudois, soit les Jars)[4].
Ăvolution de la population
Ăpalinges compte 9 769 habitants au 31 dĂ©cembre 2020 pour une densitĂ© de population de 2 138 hab/km2[1]. Sur la pĂ©riode 2010-2019, sa population a augmentĂ© de 14,2 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Pyramide des Ăąges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 38,3 %, au-dessus de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant Ă lui de 22,4 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[8].
La mĂȘme annĂ©e, la commune compte 4 701 hommes pour 5 068 femmes, soit un taux de 48,1 % d'hommes, infĂ©rieur Ă celui du canton (49,1 %)[8].
Culture et patrimoine
Sites et monuments
- LâĂ©glise des Croisettes, inaugurĂ©e le , a Ă©tĂ© construite sur les plans de l'architecte David Edelstein, soit Perret-Gentil, originaire de Valangin. Le financement a Ă©tĂ© apportĂ© par la commune de Lausanne, Ă qui cet Ă©difice appartient toujours. Le campanile a Ă©tĂ© remplacĂ© en 1913 lors d'une grande restauration qui a touchĂ© toute la partie occidentale de l'Ă©difice[9]. SituĂ©e un peu Ă lâĂ©cart du centre du village, l'Ă©glise est situĂ©e sur un terrain de prĂšs de 2 ha dĂ©clarĂ© non constructible et achetĂ© par la commune au dĂ©but des annĂ©es 1950[10]. Elle figure sur la liste des biens culturels d'importance rĂ©gionale.
- DĂšs 1976, Ăpalinges a accueilli lâInstitut suisse de recherche expĂ©rimentale sur le cancer (ISREC), une fondation privĂ©e Ă but non lucratif fondĂ©e en 1964. Les groupes de recherche de l'Institut ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s en 2008 Ă la FacultĂ© des Sciences de la vie de l'Ăcole polytechnique fĂ©dĂ©rale de Lausanne.
- Ăpalinges accueille le DĂ©partement de biochimie de l'UniversitĂ© de Lausanne (UNIL)[11], une partie du Centre Ludwig de l'UniversitĂ© de Lausanne pour la recherche sur le cancer[12], le BiopĂŽle[13] et le Laboratoire suisse d'analyse du dopage.
Personnalités
- Raymond Burki, dessinateur humoristique nĂ© le Ă Ăpalinges.
- Jean-Louis David, coiffeur et entrepreneur français, y a vécu de 2002 à 2019.
- Ingvar Kamprad, fondateur d'Ikea, y a vécu de 1976 à 2014[14].
- Henri Rieben, professeur honoraire de l'UNIL et prĂ©sident de la Fondation Jean Monnet, nĂ© le Ă Ăpalinges, il y vĂ©cut toute sa vie.
- Georges Simenon, écrivain belge, y a vécu de 1964 à 1972[15].
Voir aussi
Bibliographie
- Heidi Viredaz-Bader et Francis Michon, Ăpalinges : 100 ans dâhistoire en photographies, 2005.
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative Ă la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Références
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 41.
- « UCV - Annuaire - Recherche et carte - Ăpalinges », sur ucv.ch (consultĂ© le ).
- David Genillard, « Aigle cĂ©lĂšbre Burki et sa passion du vin », 24 heures,â (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Ăvolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fĂ©dĂ©ral de la statistique, (consultĂ© le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'ùge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Marcel Grandjean, Les Temples vaudois. L'architecture réformée dans le Pays de Vaud, Lausanne, BibliothÚque historique vaudoise 89, , 667 p., p. 128-129.
- « Ăglise des Croisettes », sur Commune d'Ăpalinges.
- FacultĂ© de biologie et de mĂ©decine â Department of Biochemistry (page consultĂ©e le 17 septembre 2011).
- FacultĂ© de biologie et de mĂ©decine â Ludwig Center for Cancer Research of the UNIL (page consultĂ©e le 17 septembre 2011).
- BiopĂŽle â Contact (page consultĂ©e le 17 septembre 2011).
- Laurent Antonoff, « M. Ikea a quitté Epalinges », sur 24 Heures, .
- Alain Bertrand, Georges Simenon, Lyon, La Manufacture, , 292 p., p. 253-254.