Accueil🇫🇷Chercher

Le Mont-sur-Lausanne

Le Mont-sur-Lausanne (/lə mɔ̃.syʁ.lɔ.zan/ ) est une commune du canton de Vaud située dans le district de Lausanne, sur les pentes méridionales du Jorat. La commune est divisée en trois parties : le Petit Mont, le Grand Mont et les Planches. Quatre communes entourent le Mont-sur-Lausanne : la commune de Cugy (au nord), la commune d'Épalinges (à l'est), la commune de Romanel-sur-Lausanne (à l'ouest) et la commune de Lausanne (au sud).

Le Mont-sur-Lausanne
Le Mont-sur-Lausanne
Le temple du Mont-sur-Lausanne.
Blason de Le Mont-sur-Lausanne
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Lausanne
Communes limitrophes Cugy (VD), Lausanne, Épalinges, Romanel-sur-Lausanne
Syndic
Mandat
Laurence Muller Achtari
(Alliance montaine)
2021-2026
NPA 1052
No OFS 5587
Démographie
Gentilé Montain
Population
permanente
9 144 hab. (31 décembre 2020)
Densité 931 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 33′ 00″ nord, 6° 38′ 00″ est
Altitude 700 m
Superficie 9,82 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte topographique de Suisse
Le Mont-sur-Lausanne
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte administrative de Suisse
Le Mont-sur-Lausanne
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
Voir sur la carte administrative du canton de Vaud
Le Mont-sur-Lausanne
Liens
Site web www.lemontsurlausanne.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Géographie

    Situation

    Photo aérienne (1964).

    La commune de Le Mont-sur-Lausanne s'étend sur 9,82 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 33,7 % de sa superficie, les surfaces agricoles 47,6 %, les surfaces boisées 17,9 % et les surfaces improductives 0,0 %[3].

    Le territoire de Le Mont-sur-Lausanne s'étend sur les pentes méridionales du Jorat, entre le cours supérieur de la Louve lausannoise, dite ici la Piauliausaz, et celui du Flon. Cette commune touche à Épalinges et Lausanne à l'est, Cugy au nord, Vernand-Lausanne au nord-est, Romanel-sur-Lausanne à l'est et Lausanne au sud-ouest et au sud. La commune est subdivisée en trois sections : Le Petit-Mont au sud de l'église, centre administratif du village, Le Grand-Mont, situé un kilomètre plus au nord, avec l'ancienne maison seigneuriale, et Les Planches, qui se trouvent plus haut, en direction du Chalet-à-Gobet.

    La commune comprend en outre de nombreux lieux-dits et hameaux, notamment En Budron, La Clochatte, Etavez, Longerayes, Martines, Les Meules, Montenailles, La Naz, Penau, La Viannaz et les domaines de Manloud, Chalet-aux-Bœufs et du Chalet-de-la-Ville[4].

    Accès au Mont-sur-Lausanne

    Il y a plusieurs moyens d'accéder au Mont-sur-Lausanne. Tout d'abord par la route en empruntant la sortie de Lausanne-Blécherette sur l'autoroute A9. Par le bus avec soit la ligne 8, soit la ligne 60 des transports lausannois. Encore par le train, en sortant à la gare CFF de Lausanne et en prenant la ligne 3 puis 60 de bus ou en prenant le métro M2 et la ligne 8[5].

    Tramway

    Le tramway fait son apparition en même temps que l'installation téléphonique[6]. Les premiers plans sont présentés en 1903, mais le premier tram ne circule qu'en 1907. Cette construction a d'abord été estimée à 75 000 francs dont 25 000 payés par la commune du Mont. Mais en 1908, alors que le tramway est déjà en marche, la Compagnie demande encore 15 000 francs, la commune du Mont d'abord refuse mais leur accorde pour finir 2 000 francs supplémentaires. Le tramway a tout de suite été apprécié par les citadins. Il se présentait sous la forme de grandes caisses jaunes et vertes. Mais ce moyen de transport avait un prix : dix à trente centimes l'aller simple et 165 francs pour l'abonnement général en 1906.

    Toponymie

    Le Mont-sur-Lausanne est mentionné une première fois en 1237 en tant que Monte super Lausannam[7]. La présence d'un article dans le nom du lieu, en Suisse romande, signifie généralement que la localité s'est constitué après le Xe siècle[8].

    Histoire

    Au Moyen Âge, Le Mont dépendait de l'évêché de Lausanne, ses hommes étant astreints au service militaire sous la bannière de la Cité de Lausanne. Dès le XVe siècle existe au Mont un fief appartenant aux donzels de Mont, qui ont laissé peu de traces dans les archives. Ce fief est détenu ensuite par la famille de Cojonay, puis par les d'Arnay, en faveur desquels on reconnaît un fief noble en 1571. Leur succèdent en 1586 les Bergier, qui détiennent cette seigneurie jusqu'à la Révolution vaudoise en 1798[4].

    Très longtemps, les habitants du Mont se sont consacrés essentiellement à l'agriculture. Le village comptait environ 1 000 habitants vers 1850 et 1900, puis croît par urbanisation progressive et gagne en population : 1 383 habitants en 1950, 2 692 en 1970, 5 182 en 2000. La commune devient donc zone résidentielle et industrielle et développe les quartiers de villas du Petit-Mont, des Planches et de la Perrause, ainsi que les zones industrielles du Rionzi, de Budron et de la Clochatte[9].

    Politique

    Le conseil communal du Mont-sur-Lausanne[10] est composé de 65 membres et d’un pouvoir exécutif. Les membres se réunissent environ cinq à huit fois par année. Le pouvoir exécutif est composé de la municipalité qui est composée de sept membres dont un syndic.

    Une législature dure désormais cinq ans. Cela est dû à la Constitution vaudoise qui a débuté le .

    Population et société

    Gentilé

    Les habitants de la commune se nomment les Montains.

    Ils sont surnommés les brebis et les pique-genièvre[11] - [12].

    Évolution de la population

    Le Mont-sur-Lausanne compte 9 144 habitants au 31 décembre 2020 pour une densité de population de 931 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 61,8 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].

    Évolution de la population de Le Mont-sur-Lausanne entre 1850 et 2020[13] - [1]

    Pyramide des âges

    En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 37,1 %, au-dessus de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 19 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[14].

    La même année, la commune compte 4 577 hommes pour 4 567 femmes, soit un taux de 50,1 % d'hommes, supérieur à celui du canton (49,1 %)[14].

    Pyramide des âges de Le Mont-sur-Lausanne en 2020 (%)[14]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ans ou +
    1,1
    6,1
    75 à 89 ans
    7,7
    11,1
    60 à 74 ans
    11,3
    20,5
    45 à 59 ans
    20,1
    23,5
    30 à 44 ans
    23,8
    17,8
    15 à 29 ans
    17,8
    20,4
    - de 14 ans
    18,2
    Pyramide des âges dans le canton de Vaud en 2020 (%)[14]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ans ou +
    1,4
    6,1
    75 à 89 ans
    8,2
    13,3
    60 à 74 ans
    14,3
    21,5
    45 à 59 ans
    21,2
    22,0
    30 à 44 ans
    21,4
    19,6
    15 à 29 ans
    18,0
    16,9
    - de 14 ans
    15,5

    Sociétés locales

    Au Mont, comme dans bien d’autres communes, existent diverses sociétés locales ouvertes aussi bien aux femmes qu’aux hommes comme : le Chœur mixte : « l’Écho des bois » (c’est l’ancêtre des sociétés locales) fondé en 1860, les Abbayes réunies, les Paysannes vaudoises, la société de tir (Armes de guerre), la section du Mont de la Fédération suisse de gymnastique, l'Union des sociétés locales, la Société de jeunesse, le football club du Mont et l'Union instrumentale du Mont-sur-Lausanne.

    Économie

    La commune du Mont se subdivise en quatre zones industrielles (Rionzi, Budron, La Viane et La Clochatte) qui abritent plus de six cents entreprises offrant huit mille emplois. Une quinzaine d'exploitations agricoles emploient trente personnes environ.

    Patrimoine bâti

    Château Jaques Bergier construit le château en 1590[15], mais il est incendié et les deux tours détruites. Une partie dite la Grange neuve du château appartient encore aujourd'hui à la famille Bergier tandis que l'autre partie a été vendue en 1832 à la famille Henneberger[4].

    Chapelle. Avant la Réforme protestante en 1536, il y avait au Mont, près du cimetière actuel, une chapelle dédiée à Saint-Jean-l'Évangéliste, qui était filiale de l'église Saint-Paul à Lausanne. De fréquentes réparations après la Réforme ont été la cause de nombreux conflits relatifs au paiement des travaux. En 1795, cette chapelle étant délabrée et trop petite, on la démolit pour construire le temple actuel[4].

    Temple réformé (1796-1797) situé En Coppoz, dont les plans ont été dessinés probablement par Auguste Bergier, maisonneur forain de la Ville de Lausanne. Clocher-façade saillant, peut-être inspiré du temple de Morges[16]. À l'intérieur du clocher, se trouve une ancienne et une nouvelle cloche offerte par les autorités. Restauration en 1927 par l'architecte Gilliard et Godet.

    Cure (1834-1835)[15], sobre bâtiment néoclassique, par l'architecte lausannois Henri Perregaux[17].

    Selon une recension de 2018, la commune compte à peu près autant d'emplois que d'habitants, mais seulement 10 % de la main-d'œuvre serait montaine, ce qui souligne l'intégration de l'agglomération dans le tissu économique lausannois[18]. La commune héberge par ailleurs le siège du leader suisse des stations de recharge pour véhicules électriques Green Motion[19].

    Héraldique

    De gueules au châtaignier arraché d'argent, brochant sur un mont à trois coupeaux du même, au chef du second. Ces armoiries communales ont été adoptées en 1929. Les couleurs rappellent les anciennes attaches de ce village avec la ville de Lausanne. Le châtaignier sur un mont rappelle la place du même nom, au haut du village, très prisée par les habitants de cette localité[20].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Eugène Mottaz, Les Auspices de la Société vaudoise de l'histoire et l'archéologie, Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, coll. « Jable-Yvorne tome II », 1921, p. 221-222
    • Marcel Grandjean, Les temples vaudois. L’architecture réformée dans le Pays de Vaud (1536-1798), Bibliothèque historique vaudoise, coll. « BHV 51 », , p. 303-307
    • Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Age d'Or de l'architecture vaudoise (1770-1850), Bibliothèque historique vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise 131 », , 783 p. (ISBN 978-2-88454-131-2), p. 384-388
    • François Béboux, « Mont-sur-Lausanne, Le » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .

    Fonds d'archives

    • Fonds : Archives communales (1501-). Le Mont-sur-Lausanne : Commune du Mont-sur-Lausanne (présentation en ligne).

    Liens externes

    Références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    3. Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » Accès libre [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
    4. Eugène Mottaz, Dictionnaire historique, géographique et statistique du canton de Vaud, t. II, Genève, Slatkine, réimpression de l’édition de 1921, , 858 p. (ISBN 2-05-100460-9), p. 221-223.
    5. « le Mont-sur-Lausanne », sur bienvenue au Mont-sur-Lausanne (consulté le ).
    6. Robert Curtat, Le mont sur Lausanne passé présent génie des lieux, Lausanne, éditions du passage, , 117 p., Et voilà le tramway p.31-36.
    7. « Mont-sur-Lausanne, Le », sur DHS, 1998-2015 (consulté le ).
    8. Florence Cattin (et al.), Dictionnaire toponymique des communes suisses, Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne, Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel et Huber, , 1102 p. (ISBN 3-7193-1308-5), p. 518.
    9. François Béboux, « Mont-sur-Lausanne, Le » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du ..
    10. « le Mont-sur-Lausanne → autorités »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), Mairie du Mont-sur-Lausanne (consulté le ).
    11. « Le Mont-sur-Lausanne : Alphabet des communes vaudoises :: Feuille des avis officiels du canton de Vaud », sur www.faovd.ch (consulté le )
    12. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 59
    13. « Évolution de la population des communes 1850-2000 » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
    14. « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    15. Monique Fontannaz, Les Cures vaudoises. Histoire architecturale, 1536-1845, Bibliothèque historique vaudoise, coll. « BHV 84 », , p. 245-248.
    16. Marcel Grandjean, Les Temples vaudois. L'architecture réformée dans le Pays de Vaud (Bibliothèque historique vaudoise 89), Lausanne 1988, p. 303-307.
    17. Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Âge d'or de l'architecture vaudoise (1770-1850) (Bibliothèque historique vaudoise 131), Lausanne 2007, p. 384-388.
    18. Alain Détraz, « Davantage d’entreprises pour moins d’employés », 24 Heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le ).
    19. Jean-Marc Corset, « Green Motion déménage au Mont et met le turbo électrique », Tribune de Genève, (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le ).
    20. Olivier Dessemontet et Louis F. Nicollier, Armorial des communes vaudoises, Lausanne, Spes, , 270 p., p. 98.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.