Énergie en Argentine
Le secteur de l'énergie en Argentine est dominé par les énergies fossiles, en particulier le gaz naturel et le pétrole, qui couvraient respectivement 54,3 % et 32,5 % de la consommation d'énergie primaire du pays en 2018.
Énergie en Argentine | |
Centrale Costanera, principale centrale thermique (fioul/gaz) de l'Argentine (2 304 MW), dans la zone portuaire de Buenos Aires, 2012. Le gaz naturel est la principale énergie consommée en Argentine. | |
Bilan énergétique (2018) | |
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Offre d'énergie primaire (TPES) | 80,1 M tep (3 354 PJ) |
par agent énergétique | gaz naturel : 54,3 % pétrole : 32,5 % électricité : 6,9 % bois : 4,6 % charbon : 1,7 % |
Énergies renouvelables | 8,2 % |
Consommation totale (TFC) | 53,4 M tep (2 236,7 PJ) |
par habitant | 1,2 tep/hab. (50,3 GJ/hab.) |
par secteur | ménages : 26,4 % industrie : 24,6 % transports : 33,8 % services : 8,7 % agriculture : 6,5 % |
Électricité (2018) | |
Production | 147,22 TWh |
par filière | thermique : 67,2 % hydro : 25,7 % nucléaire : 5,6 % biomasse/déchets : 1,2 % éoliennes : 0,4 % autres : 0 % |
Combustibles (2018 - Mtep) | |
Production | pétrole : 29,52 gaz naturel : 35,75 charbon : 0,03 bois : 4,92 |
Commerce extérieur (2018 - Mtep) | |
Importations | électricité : 0,85 pétrole : 4,59 gaz naturel : 8,16 charbon : 1,28 |
Exportations | électricité : 0,02 pétrole : 6,16 gaz naturel : 0,37 bois : 1,25 |
Sources | |
Agence internationale de l'énergie[1] - [2] NB : dans le bilan énergétique, l'agent "bois" comprend l'ensemble biomasse-déchets. |
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La consommation d'énergie primaire par habitant de l'Argentine se situe 4 % au-dessous de la moyenne mondiale mais 49 % au-dessus de celle de l'Amérique latine.
La production d'électricité en 2020 est elle aussi dominée par les énergies fossiles : 66,6 %, en particulier par le gaz naturel : 60,6 % ; la part du nucléaire dans la production électrique n'est plus que de 7,5 % contre 14,3 % en 1990 et celle des énergies renouvelables de 26 % contre 35,8 % en 1990 ; les centrales hydroélectriques produisent 16,9 % de l'électricité du pays (35,6 % en 1990), mais l'électricité ne couvre que 19,4 % de la consommation finale de l'Argentine, si bien que l'hydroélectricité n'assure que 4,3 % de l'alimentation en énergie du pays ; la part de l'éolien atteint 6,5 %, en forte progression, celle de la biomasse 1,6 % et celle du solaire 0,9 %. Le parc éolien a plus que doublé sa puissance en 2019.
Les émissions de CO2 liées à l'énergie par habitant en Argentine étaient en 2018 inférieures de 13 % à la moyenne mondiale, mais supérieures de 85 % à celle de l'Amérique latine.
Production d'énergie fossile
L'Argentine possède quatre bassins producteurs de pétrole et de gaz, chacun possédant des roches sources du jurassique et du crétacé [3]. Les bassins de Mendoza et Neuquen se situent dans les contreforts des Andes, le bassin San Jorge se situe en Patagonie centrale et se prolonge dans le golfe éponyme, le bassin Austral se situe en Terre de feu.
Dans ce dernier, une partie de la production est offshore, le gisement Vega Pleyade opéré par TOTAL est d'ailleurs le gisement d'hydrocarbures le plus méridional exploité dans le monde[4].
La production de gaz du pays a fortement augmenté jusqu'en 2006, où elle a culminé à 46 km3. Depuis cette date elle a décliné, tombant à 37,1 km3 en 2017[b 1]. Les réserves restantes sont estimées par BP à 326 km3, soit moins de 8,8 années de production[b 2].
Importation, transformation et consommation d'énergie fossile
Le pays possède plusieurs raffineries dont la capacité de distillation totale s'élève à 657 000 barils par jour[b 3].
La production de gaz du pays ne suffisant plus à ses besoins, l'Argentine importe du gaz par deux biais en 2017[b 4] :
- 6,3 km3 ont été importés de Bolivie par gazoducs
- 4,8 km3 ont été importés sous forme de gaz naturel liquéfié principalement du Qatar, d'Afrique et de Trinité-et-Tobago grâce au terminal de regazéification situé à Bahía Blanca.
Consommation intérieure d'énergie primaire
Avec une consommation d'énergie primaire de 1,80 tep/habitant en 2018, l'Argentine se situe 4 % au-dessous de la moyenne mondiale : 1,88 tep/hab, mais 49 % au-dessus de celle de l'Amérique latine : 1,21 tep/hab[2].
Source | 1990 | % 1990 | 2018 | % 2018 | var. 2018/1990 |
Charbon | 0,94 | 2,1 % | 1,38 | 1,7 % | +46 % |
Pétrole | 20,44 | 46,6 % | 26,01 | 32,5 % | +27 % |
Gaz naturel | 17,41 | 39,7 % | 43,53 | 54,3 % | +150 % |
Total fossiles | 38,80 | 88,4 % | 70,91 | 88,5 % | +83 % |
Nucléaire | 1,90 | 4,3 % | 1,80 | 2,2 % | -5 % |
Hydraulique | 1,52 | 3,5 % | 2,78 | 3,5 % | +82 % |
Biomasse-déchets | 1,59 | 3,6 % | 3,67 | 4,6 % | +131 % |
Éolien, solaire | 0,13 | 0,2 % | ns | ||
Total EnR | 3,11 | 7,1 % | 6,58 | 8,2 % | +111 % |
Solde exp.électricité | 0,07 | 0,2 % | 0,82 | 1,0 % | +1058 % |
Total | 43,88 | 100 % | 80,11 | 100 % | +83 % |
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1] |
Consommation d'énergie finale
La consommation d'énergie finale de l'Argentine (après raffinage ou transformation en électricité et transport) atteignait 57,16 Mtep en 2018, dont 75,4 % de combustibles fossiles (38,9 % de produits pétroliers, 35,5 % de gaz naturel et 1,1 % de charbon), 19,4 % d'électricité et 5,2 % de biomasse. Depuis 1990, cette consommation a progressé de 91 % et celle d'électricité de 218 %. La consommation de 2018 se répartit en 23 % pour l'industrie, 31,6 % pour le transport, 24,7 % pour le secteur résidentiel, 8,1 % pour le tertiaire, 6,1 % pour l'agriculture et 6,5 % pour les usages non énergétiques (chimie)[1].
Secteur électrique
Le pays a un objectif de 10 GW de renouvelable non-hydro (principalement éoliens, mais ce chiffre inclut aussi le solaire, le biogaz et la biomasse) avant 2026[5].
L'Argentine a produit 143,7 TWh d'électricité en 2020[6], ce qui la place en deuxième position sur le continent sud-américain après le Brésil (654 TWh).
Production d'électricité
Source | 1990 | % 1990 | 2020 | % 2020 | var. 2020/1990 |
Charbon | 1,06 | 2,1 % | 1,87 | 1,3 % | +76 % |
Pétrole | 6,11 | 12,0 % | 6,72 | 4,7 % | +10 % |
Gaz naturel | 18,29 | 35,8 % | 87,07 | 60,6 % | +376 % |
Total fossiles | 25,46 | 49,9 % | 95,66 | 66,6 % | +276 % |
Nucléaire | 7,28 | 14,3 % | 10,71 | 7,5 % | +47 % |
Hydraulique | 18,14 | 35,6 % | 24,26 | 16,9 % | +34 % |
Biomasse | 0,13 | 0,3 % | 2,31 | 1,6 % | +1639 % |
Éolien | 9,41 | 6,5 % | ns | ||
Solaire | 1,34 | 0,9 % | ns | ||
Total EnR | 18,27 | 35,8 % | 37,33 | 26,0 % | +104 % |
Total | 51,01 | 100 % | 143,70 | 100 % | +182 % |
Source des données : Agence internationale de l'énergie[6] |
Centrales thermiques
Les centrales thermiques sont le mode de production d'électricité dominant en Argentine, avec environ 20 GW installés. Les grandes centrales tournent surtout au gaz naturel, la plupart utilisent la technologie du Cycle combiné qui offre le meilleur rendement. Le charbon et le fioul lourd sont aussi utilisés par quelques centrales. Enfin, dans des régions plus isolées, il existe des centrales diesel utilisant du fioul distillé[7].
Centrales hydroélectriques
Les centrales hydroélectriques de l'Argentine totalisent une puissance de 11 310 MW, dont 974 MW de pompage-turbinage ; elles ont produit 36,83 TWh en 2019[8]. En 2020, leur production de 24,26 TWh représentait 16,9 % de la production d'électricité du pays contre 35,6 % en 1990 et 20,8 % en 2018[6].
Le potentiel hydroélectrique de l'Argentine est estimé à 33 GW, dont seulement un tiers est exploité[8].
Le Barrage de Yacyretá (3 100 MW), ouvrage binational mis en service en 1998 sur le Rio Paraná à la frontière avec le Paraguay, est de loin le barrage le plus important. En 2017, l'Argentine et le Paraguay ont fini par trouver un accord sur le partage des coûts de construction du barrage, ouvrant la voie pour une modernisation de l'ouvrage[9].
Le barrage de Salto Grande (1 890 MW), ouvrage binational mis en service de 1979 à 1982 sur le Río Paraguay à la frontière avec l'Uruguay, a longtemps fourni la moitié de l'électricité de l'Uruguay[10].
En 2017, le nouveau gouvernement a approuvé deux projets : le complexe de barrages Dr. Néstor Carlos Kirchner et Jorge Cepernic en Patagonie (1 740 MW) et la centrale de Portezuela del Viento (210 MW) dans la province de Mendoza[9].
Deux projets binationaux étaient en cours de préparation en 2016, au stade des demandes d'autorisations : le complexe Garabí-Panambí (2 200 MW) à la frontière brésilienne et le projet Corpus Christi (2 880 MW) à la frontière du Paraguay[11].
- Barrage d'Alicurá, 2008.
- Barrage d'El Chocón, 2011.
- Réservoir du barrage de Piedra del Águila, 2005.
Le Río Limay compte plusieurs grands barrages dans la province de Neuquén, d'amont en aval : barrage d'Alicurá (1 020 MW) mis en service en 1987, barrage de Piedra del Águila (1 400 MW) mis en service en 1993-94, barrage de Pichi Picún Leufú (1 400 MW) mis en service en 1999, barrage d'El Chocón (1 200 MW) mis en service de 1972 à 1977, et barrage d'Arroyito (120 MW) mis en service en 1972[10].
- Barrage Los Caracoles, San Juan, 2009.
- Barrage d'Ullum, San Juan, 2010.
- Barrage de Punta Negra en .
Le Río San Juan, dans la Province de San Juan à la frontière chilienne, compte déjà deux centrales hydroélectriques : Los Caracoles (132 MW) et Quebrada de Ullúm (45 MW) ; la troisième est en cours d'achèvement : Punta Negra (65 MW) ; elle permettra d'irriguer 12 000 hectares ; un accord de financement a été signé avec PowerChina pour une quatrième centrale : El Tambolar (75 MW), dont l'achèvement est prévu pour 2020[11].
Filière nucléaire
L'Argentine possède deux centrales nucléaires. Celle d'Atucha possède deux réacteurs à eau lourde pressurisée : Atucha 1 (340 MW), mis en service en 1974 et Atucha 2 (693 MW), mis en service en 2014), tandis que celle d'Embalse possède un réacteur CANDU de 608 MW, mis en service en 1983. Ensemble, ces réacteurs ont produit 7,9 TWh en 2019, soit 5,9 % de l'électricité du pays. Un quatrième réacteur est en construction depuis 2014 sur le site d'Atucha : CAREM25, petit réacteur à eau pressurisée prototype de 25 MW[12].
Leur production était de 10,7 TWh en 2020, soit 7,5 % de l'électricité du pays[6].
Le projet CAREM-25 (Central ARgentina de Elementos Modulares), premier réacteur nucléaire de conception argentine, a pour objectif de permettre à l'Argentine de participer à la compétition mondiale pour le marché des petits réacteurs modulaires. Le premier béton a été coulé en février 2014. Au moins 70 % des composants et des services seront fournis par des compagnies argentines. Des réacteurs CAREM de 120 MW sont prévus[13].
L'Argentine est membre du Forum international Génération IV.
Le 1er février 2022, Nucleoeléctrica Argentina SA (NA-SA) et China National Nuclear Corporation (CNNC) signent un contrat pour la construction du réacteur Atucha-3, qui sera un Hualong-1 (HPR1000) de 1 200 MWe. Les travaux devraient commencer fin 2022[14].
Énergie éolienne
- Parc éolien Rawson (77 MW), 2013.
- Parc éolien Loma Blanca, 2013.
Le potentiel éolien de l'Argentine est très important. Un frein considérable à son développement est qu'il est concentré en Patagonie, région très éloignée des centres de consommation du pays et non reliée au réseau électrique national[15].
La production d'électricité éolienne atteignait 9,4 TWh en 2020, soit 6,5 % de la production d'électricité du pays[6].
L'Argentine a installé 669 MW en 2021 et 18 MW en 2022, portant la puissance installée de son parc éolien à 3 309 MW fin 2022, au sixième rang en Amérique[16].
L'Argentine a installé 445 MW en 2018 et 931 MW en 2019, portant la puissance installée de son parc éolien à 1 604 MW fin 2019, au sixième rang en Amérique ; au cinquième rang, le Chili en a 2 145 MW[17].
En 2017, seuls 228 MW d'éoliennes sont installées dans le pays[18], contribuant de façon négligeable à son alimentation électrique.
Le rôle de cette source d'énergie devrait croître considérablement. Le pays a inauguré une usine de turbines éoliennes en [19].
Énergie solaire
La production d'électricité solaire atteignait 1,34 TWh en 2020, soit 0,9 % de la production d'électricité du pays[6].
En 2021, 200 MWc ont été installés en Argentine[20], en 2020 : 320 MWc[21], en 2019 : 500 MWc[22].
En mai 2019 a été inauguré le parc photovoltaïque Iglesia – Estancia Guañizuil dans la commune de Las Flores, province de San Juan. Ses 287 080 panneaux lui confèrent une puissance de 80 MWc[23].
En mai 2019, le parc photovoltaïque Ullum III (32 MWc) est entré en service. Dans la province de Jujuy, le parc en construction de Cauchari sera le plus grand d'Amérique du sud avec 300 MWc. Depuis 2016, 14 parcs solaires sont entrés en service, portant la puissance installée solaire à 373 MWc, et 19 autres sont en construction[24].
En décembre 2018, trois parcs solaires photovoltaïques totalisant 100 MWc ont été mis en service : Ullum I et II (25 MWc chacun), dans la province de San Juan et Villalonga I (50 MWc), au sud de Bahía Blanca. Fin 2018, 23 projets d'énergies renouvelables sont en fonctionnement, d'un total de 593 MW, dont 8 parcs éoliens, 7 parcs solaires, 1 petite centrale hydroélectrique, 4 centrales à biogaz et 3 de biomasse, et 92 autres projets sont en construction pour 3 667 MW[25].
Consommation d'électricité
Avec une consommation d'électricité de 2 982 kWh/habitant en 2018, l'Argentine se situe 8,5 % au-dessous de la moyenne mondiale : 3 260 kWh/hab, mais 44 % au-dessus de celle de l'Amérique latine : 2 065 kWh/hab[2].
Impact environnemental
Les émissions de CO2 liées à l'énergie en Argentine étaient en 2018 de 3,85 tonnes de CO2 par habitant, inférieures de 13 % à la moyenne mondiale : 4,42 t, mais supérieures de 85 % à celle de l'Amérique latine : 2,08 t[2].
Notes et références
- (en) [PDF] BP Statistical Review of World Energy - 67th edition June 2018, BP, .
- p. 28-30
- p. 26
- p. 23
- p. 34
Autres références :
- (en)Data and statistics : Argentina - Balances 2018, Agence internationale de l’énergie, 12 septembre 2020.
- (en) Agence internationale de l'énergie (AIE - en anglais : International Energy Agency - IEA), Key World Energy Statistics 2020 (voir page 60), , [PDF].
- ASPO, « Aspo Newsletter 33 », (consulté le )
- Total, « Argentina: Total starts up Vega Pleyade offshore project in Tierra del Fuego », sur TOTAL, (consulté le )
- Analysis: Argentina targets 10GW of renewables, Wind Power monthly, 25 avril 2016.
- (en)Energy Statistics Data Browser - Argentina : Electricity 2020, Agence internationale de l'énergie, 2 décembre 2022.
- CAMMESA - Annual Report 2015, page 30
- (en) [PDF] 2020 Hydropower Status Report (voir pages 24 et 45), Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), .
- (en) [PDF] 2018 Hydropower Status Report (Rapport 2018 sur l'état de l'hydroélectricité) (voir page 58), Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), 25 mai 2018.
- (en)Hydroelectric Plants in Argentina, Industcards.
- (en) [PDF] 2016 Hydropower Status Report (Rapport 2016 sur l'état de l'hydroélectricité) (voir pages 40,41 et 79), Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), juillet 2016.
- Country statistics : Argentina, base de données PRIS de l'AIEA, 26 février 2021.
- (en) Argentina reaches generator milestone for CAREM-25, World Nuclear News, 8 mai 2018.
- Argentina signs contract with CNNC for Atucha III, Nuclear Engineering International, 3 février 2022.
- Instituto Nacional de Tecnología Industrial
- (en) Global Wind Report 2023, Global Wind Energy Council (GWEC), (lire en ligne [PDF]), p. 102
- (en) Global Wind Report 2019 (page 44), GWEC, 25 mars 2020.
- [PDF] (en) « Global Wind Statistics 2017 », Global Wind Energy Council (GWEC),
- « Argentina opens first wind turbine manufacturing plant - BNamericas », sur BNamericas (consulté le )
- (en) 2022 Snapshot of Global PV Markets, Agence internationale de l'énergie-PVPS, avril 2022.
- (en) 2021 Snapshot of Global PV Markets, Agence internationale de l'énergie-PVPS, avril 2021, pages 6, 10, 13-15.
- (en) 2020 Snapshot of Global PV Markets (pages 6-12), Agence internationale de l'énergie-PVPS, .
- (es) Se inauguró el parque solar Iglesia – Estancia Guañizuil en San Juan, Ministère argentin de l'Économie, 10 mai 2019.
- (es) Tras una inversión de US$400 millones, se inauguraron 14 parques solares en tres años, La Nacion, 7 mai 2019.
- (es) Comenzaron a operar tres parques de energías renovables, Ministère argentin de l'Économie, 20 décembre 2018.