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Élections législatives slovènes de 2022

Les élections législatives slovènes de 2022 ont lieu le afin de renouveler les 90 membres de l'Assemblée nationale de la Slovénie.

Élections législatives slovènes de 2022
90 sièges de l'Assemblée nationale
(Majorité absolue : 46 sièges)
Corps électoral et résultats
Inscrits 1 695 771
Votants 1 185 125
69,89% en augmentation 17,3
Blancs et nuls 10 796
GS Robert Golob
Voix 410 769
34,45%
Députés élus 41 en augmentation 41
SDS Janez Janša
Voix 279 897
23,48%
en diminution 1,4
Députés élus 27 en augmentation 2
NSi Matej Tonin
Voix 81 794
6,86%
en diminution 0,3
Députés élus 8 en augmentation 1
SD Tanja Fajon
Voix 79 709
6,69%
en diminution 3,2
Députés élus 7 en diminution 3
La Gauche Luka Mesec
Voix 53 234
4,46%
en diminution 4,9
Députés élus 5 en diminution 4
Président du gouvernement
Sortant Élu
Janez Janša
SDS
Robert Golob
GS

Des élections anticipées sont un temps jugées probables à la suite de la démission en du président du gouvernement Marjan Šarec face à la mise en minorité de son gouvernement. Un nouveau gouvernement de coalition est cependant formé deux mois plus tard par le Parti démocratique slovène (SDS) avec Janez Janša pour président du gouvernement.

Avec une participation en forte hausse, le scrutin est une victoire pour le Mouvement pour la liberté (GS), un parti d'opposition écologiste créé un an plus tôt. Son dirigeant, Robert Golob forme un nouveau gouvernement début juin.

Contexte

Élections de 2018

Les élections législatives de juin 2018 ne dégagent pas de majorité claire, le parti de centre gauche dit Parti du centre moderne du président du gouvernement Miro Cerar essuyant un net recul en perdant plus des deux tiers de ses sièges. Le parti de droite SDS arrive en tête avec 25 % des voix et 25 sièges sur 90 après une campagne axée sur les effets de la crise migratoire en Europe[1], les forces de gauche étant pour leur part éclatées en de nombreux partis. La Liste de Marjan Šarec et le parti La Gauche (Levica), nouvellement créés, font leur entrée au parlement, tandis que le Parti national slovène y retourne après dix années d'absence.

Après deux mois de négociations, un nouveau gouvernement de centre gauche est finalement annoncé début août, avant de prendre officiellement forme le . Marjan Šarec prend la tête d'une coalition LMS-SD-SMC-SAB-DeSUS. Ce gouvernement minoritaire réunit ainsi 43 sièges sur 90, en comptant sur le soutien sans participation de Levica[2] et ses 9 députés, portant les appuis du gouvernement dans l'assemblée à 52 sièges. Le SDS, bien qu'ayant réuni le plus grand nombre de suffrages lors du scrutin, siège à nouveau dans l'opposition pour cette législature, en compagnie du NSi et du SNS.

Chute du gouvernement

La coalition gouvernementale se déchire fin 2019 sur la question d'une réforme du système de santé visant à en combler le déficit, une des principales promesses de campagne de la liste Marjan Šarec. Le ministre des Finances Andrej Bertoncelj s'oppose publiquement au projet porté par le LMS avant de présenter sa démission, tandis que Levica retire son soutien à la coalition. Devant l'échec de son projet et la mise en minorité de son gouvernement à l'assemblée, Marjan Šarec présente à son tour sa démission le , déclarant « ne pas pouvoir répondre aux attentes du peuple » tout en s'affirmant confiant d'en être à même « après des élections ». Son parti mène alors largement en tête des intentions de vote depuis plusieurs mois[3] - [4].

Des élections anticipées pour la deuxième quinzaine d'avril sont alors jugées très probables, le Parti démocratique slovène (SDS) - qui seul pourrait former autour de lui une nouvelle coalition susceptible d'éviter un retour aux urnes - s'y déclarant lui aussi favorable par la voix de son dirigeant, Janez Janša[3]. Le président Borut Pahor entame néanmoins des consultations avec les différents partis au lendemain de la démission de Šarec, au cours desquelles le SDS finit par envisager sérieusement la formation d'une coalition[5]. Pahor a jusqu'au pour nommer un nouveau président du gouvernement pouvant compter sur un vote de confiance de l'assemblée, ou annoncer à cette dernière ne pas être en mesure de le faire, auquel cas les partis ont toute liberté pour en proposer un pendant une nouvelle période de seize jours. L'absence d'un président du gouvernement doté d'une majorité renouvelée à l'issue de ces périodes de négociations conduirait le président à convoquer de nouvelles élections[6].

Nouveau gouvernement

Janez Janša parvient finalement a rassembler autour du Parti démocratique slovène le Parti du centre moderne (SMC), le Parti démocrate des retraités slovènes (DeSUS) et Nouvelle Slovénie (NSi). L'accord de coalition entre les quatre partenaires - qui totalisent alors 48 sièges sur 90 en raison d'une défection d'un député en faveur du SDS - est annoncé le avant d'être communiqué au président Pahor[7]. Ce dernier charge Janša de former un gouvernement le lendemain[8]. Le , le parlement vote la confiance par 52 voix favorables et 31 contres à Janša, qui prête serment le jour même[9].

Mode de scrutin

Exemple de bulletin de vote.

L'Assemblée nationale (Državni zbor) est la chambre basse du Parlement bicaméral de la Slovénie. Elle est composée de 90 députés élus pour quatre ans dont 88 au scrutin proportionnel plurinominal de liste avec vote préférentiel et seuil électoral de 4 % dans huit circonscriptions de 11 sièges. Après décompte des voix, les sièges sont répartis dans chaque circonscription sur la base du quotient de Droop[alpha 1], puis au niveau national pour les sièges restants selon la méthode d'Hondt. Pour chaque liste, les mandats sont attribués en fonction du nombre de votes préférentiels obtenus par les candidats[10].

Les deux autres sièges sont réservés aux minorités italiennes et hongroises à raison d'un député chacune, élus en un seul tour à l'aide d'un système de vote pondéré : la méthode Borda. Les électeurs concernés classent les candidats sur le bulletin de vote en leur attribuant des chiffres en partant de 1 pour leur candidat favori. Le candidat classé en premier reçoit autant de voix que de candidats dans la liste, celui classé deuxième une de moins, et ainsi de suite. Le candidat ayant recueilli le plus de voix est déclaré élu. Les slovènes votant pour les représentants des minorités peuvent aussi participer à l'élection des 88 autres sièges[11].

La loi électorale impose que chaque liste présente au moins 35 % de candidats de l'un et l'autre sexe. Les listes ne comportant que trois noms doivent ainsi compter au moins un homme et une femme[10].

Forces en présence

Principaux partis politiques
Parti Idéologie Chef de file Résultats en 2018
Parti démocratique slovène
Slovenska demokratska stranka (SDS)
Droite
National-conservatisme, populisme de droite
Janez Janša
(Président du gouvernement)
24,9 % des voix
25 sièges
Liste de Marjan Šarec
Lista Marjana Šarca (LMŠ)
Centre gauche
Attrape-tout, populisme, social-libéralisme
Marjan Šarec 12,6 % des voix
13 sièges
Sociaux-démocrates
Socialni demokrati (SD)
Centre gauche
Social-démocratie, progressisme
Tanja Fajon 9,9 % des voix
10 sièges
Parti du centre moderne
Stranka modernega centra (SMC)
Centre gauche
Libéralisme, social-libéralisme
Zdravko Počivalšek
(Ministre de l'Économie)
9,8 % des voix
10 sièges
La Gauche
Levica
Gauche
Socialisme démocratique, écosocialisme, anticapitalisme
Luka Mesec 9,3 % des voix
9 sièges
Nouvelle Slovénie - Parti chrétien populaire
Nova Slovenija Krščanska ljudska stranka (NSi)
Centre droit
Démocratie chrétienne, conservatisme
Matej Tonin (sl)
(Ministre de la Défense)
7,2 % des voix
7 sièges
Parti d'Alenka Bratušek
Stranka Alenke Bratušek (SAB)
Centre
Libéralisme, social-libéralisme
Alenka Bratušek 5,1 % des voix
5 sièges
Parti démocrate des retraités slovènes
Demokratična stranka upokojencev Slovenije (DeSUS)
Centre
Social-libéralisme, défense des retraités
Ljubo Jasnič 4,9 % des voix
5 sièges
Parti national slovène
Slovenska Nacionalna Stranka (SNS)
Droite à extrême droite
Nationalisme, conservatisme, euroscepticisme
Zmago Jelinčič Plemeniti (sl) 4,2 % des voix
4 sièges
Mouvement pour la liberté
Gibanje Svoboda (GS)
Centre gauche
Politique écologique, social-libéralisme
Robert Golob Nouveau

Sondages

Courbes lissées des sondages d'opinion effectués depuis les élections de 2018
Courbes lissées des sondages d'opinion effectués depuis les élections de 2018

Résultats

Nationaux

Résultats des législatives slovènes de 2022[12]
Partis Voix % +/- Sièges +/-
Mouvement pour la liberté (GS) 410 769 34,45 Nv. 41 en augmentation 41
Parti démocratique slovène (SDS) 279 897 23,48 en diminution 1,44 27 en augmentation 2
Nouvelle Slovénie - Parti chrétien populaire (NSi) 81 794 6,86 en diminution 0,30 8 en augmentation 1
Sociaux-démocrates (SD) 79 709 6,69 en diminution 3,24 7 en diminution 3
La Gauche (Levica) 53 234 4,46 en diminution 4,87 5 en diminution 4
Liste de Marjan Šarec (LMŠ) 44 401 3,72 en diminution 8,64 0 en diminution 13
Concrètement (K) 40 612 3,41 en diminution 10,05 0 en diminution 10
Parti populaire slovène (SLS) 0 en stagnation
Andrej Čuš et Verts de Slovénie (sl) (Zeleni) 0 en stagnation
Nouveau Parti populaire (NLS) 0 Abs.
Nouvelle Sociale-démocratie (NSD) 0 Abs.
Total Connectons la Slovénie (PoS) 0 Nv.
Resni.ca 34 107 2,86 Nv. 0 en stagnation
Parti d'Alenka Bratušek (SAB) 31 117 2,61 en diminution 2,50 0 en diminution 5
Mouvement des gens en santé 21 021 1,76 Nv. 0 en stagnation
Notre futur-Bon pays 20 279 1,70 Nv. 0 en stagnation
Parti pirate slovène (PSS) 19 480 1,63 en diminution 0,52 0 en stagnation
Notre pays 17 846 1,50 Nv. 0 en stagnation
Parti national slovène (SNS) 17 736 1,49 en diminution 2,68 0 en diminution 4
Printemps - Parti vert 16 089 1,35 Nv. 0 en stagnation
Pour le peuple de Slovénie 8 340 0,70 Nv. 0 en stagnation
Parti démocrate des retraités slovènes (DeSUS) 7 840 0,66 en diminution 4,27 0 en diminution 5
Autres partis[alpha 2] 8 022 0,67 - 0 -
Minorités hongroises et italiennes 2 en stagnation
Suffrages exprimés 1 192 293 99,18
Votes blancs et invalides 11 080 0,92
Total 1 203 373 100 - 90 en stagnation
Abstentions 492 398 29,04
Inscrits / participation 1 695 771 70,96

Par circonscription

Minorités

Dans chacun des deux collèges électoraux réservés aux minorités, les députés sortants sont réélus.

Vote des minorités[13]
Minorité italienne Minorité hongroise
Candidats Voix % Candidats Voix %
Felice Žiža 1 098 60,86 Ferenc Horvath 1 984 58,32
Maurizio Tremul 706 39,14 Mihael Kasas 790 23,22
Otto Mocnek 628 18,46
Votes valides 1 804 97,57 Votes valides 3 172 98,14
Votes blancs et nuls 45 2,43 Votes blancs et nuls 60 1,86
Total 1 849 100 Total 3 232 100
Abstention 840 31,24 Abstention 2 246 41,00
Inscrits / participation 2 689 68,76 Inscrits / participation 5 478 58,00

Analyse

Le scrutin est marqué par une participation en nette hausse avec près de 70 % de votants contre 52 % quatre ans plus tôt, soit le taux le plus haut depuis les élections d'octobre 2000[14]. Les votes anticipés, effectués du 19 au 21 avril, représentent à eux seuls 7,67 % des inscrits, un record dans le pays. La hausse du taux de participation bénéficie en particulier aux partis d'opposition. Comme en 2011 et 2014, le scrutin voit arriver largement en tête un nouveau parti composé de personnalités jusqu'alors peu connues, confirmant la tendance de l'électorat slovène à l’expérimentation politique et sa défiance envers les partis en place[15] - [16].

Arrivé en tête avec plus de dix points de pourcentages d'avance sur le parti suivant, le Mouvement pour la liberté (GS) mené par Robert Golob est largement considéré comme le vainqueur du scrutin, le parti manquant même de peu la majorité absolue des sièges. Arrivé deuxième, le Parti démocratique slovène (SDS) du Président du gouvernement sortant Janez Janša en est le grand perdant. Malgré une légère progression en termes de sièges, le SDS voit ses partenaires de coalitions s'effondrer, le privant de sa majorité. Janez Janša reconnait ainsi sa défaite au soir du scrutin, avant de féliciter le vainqueur tout en lui lançant avec amertume, qu'« il est facile de se payer des affiches, d'avoir le soutien des médias et de la prétendue société civile mais [que] rien de tout cela ne vous aidera dans la dure tâche qui vous attend »[17] - [18]. Devant le fort recul de sa formation, le dirigeant de La Gauche (Levica) Luka Mesec annonce son intention de présenter sa démission de la tête du parti[19].

Âgé de 55 ans, nouveau en politique après une carrière d'entrepreneur dans l'énergie solaire et considéré comme un écologiste libéral, Robert Golob aurait bénéficié d'un effet de vote utile, le GS étant perçu comme le parti d'opposition le plus à même de renverser Janša, au détriment de la Liste de Marjan Šarec (LMŠ) et du Parti d'Alenka Bratušek (SAB), qui échouent tous deux à franchir le seuil électoral de 4 % et perdent toute représentation à l'assemblée nationale[20] - [21]. La victoire du GS est notamment perçue comme une victoire des « forces libérales » contre celles « illibérales » dans le contexte de la récente victoire du Premier ministre hongrois Viktor Orbán aux élections législatives organisées le même mois. Proche allié de Viktor Orbán, Janez Janša était comme lui critiqué pour ses atteintes à l'état de droit et ses attaques envers l'Union européenne, bien que soutenant l'Ukraine lors du conflit l'opposant à la Russie, au contraire du dirigeant hongrois[20] - [22].

Formation du gouvernement

La formation par le Mouvement pour la liberté d'un gouvernement de coalition avec les Sociaux-démocrates (SD) et La Gauche (Levica) est attendue, Golob s'étant déclaré ouvert avant le scrutin à une telle alliance[21]. Après une rencontre le 26 avril avec le président Borut Pahor, ce dernier fait part de son intention de nommer Golob à la tête d'un nouveau gouvernement dès le 23 mai, à l'issue des négociations avec le SD et Levica[23].

La coalition attendue se concrétise le 11 mai avec l'annonce par Robert Golob de la conclusion d'un accord entre les trois partis[24]. Il devient président du gouvernement le 25 mai, et le gouvernement Golob reçoit la confiance de l'assemblée le 1er juin par 53 voix pour et 28 contre[25] - [26].

Notes et références

Notes

  1. Le quotient de Droop est obtenu par division du nombre total de suffrages exprimés par le nombre total de sièges à pourvoir augmenté de un, plus un.
  2. Moins de 0,45 % des voix chacun

Références

  1. « Slovénie : le parti nationaliste remporte les législatives », sur Les Échos, (consulté le ).
  2. « Slovénie : accord pour un gouvernement de coalition de centre-gauche », sur liberation.fr, .
  3. Ouest-France, « Slovénie. Le Premier ministre démissionne, des élections anticipées probables », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  4. « Le Premier ministre slovène démissionne », sur 24heures.ch/ (consulté le ).
  5. La-Croix.com, « Slovénie: démission du Premier ministre centriste Marjan Sarec », sur La Croix, lacroix.journal, (consulté le ).
  6. (en) Marja Novak, « Slovenian president pursues quest to find new prime minister », sur U.S., Reuters, (consulté le ).
  7. (en) bne IntelliNews, « Right-wing SDS to lead new Slovenian government », sur www.intellinews.com, (consulté le ).
  8. « Slovénie: le conservateur Janez Jansa désigné Premier ministre », sur rfi.fr, (consulté le ).
  9. (sl) « Janez Janša novi predsednik vlade, dobil je 52 poslanskih glasov », sur RTVSLO.si (consulté le ).
  10. « IPU PARLINE database: SLOVENIE (Drzavni Zbor), Texte intégral », sur archive.ipu.org (consulté le ).
  11. (en) « National Assembly of the Republic of Slovenia - State election commission », sur dvk-rs.si.
  12. SRC d.o.o., « Commission électorale », sur volitve.dvk-rs.si (consulté le ).
  13. Izidi glasovanja
  14. « Les Slovènes écartent leur dirigeant populiste au nom de la défense des libertés », sur Les Echos, (consulté le ).
  15. (en) Katja Lihtenvalner, « Slovenia's populist PM loses election to environmentalist party-election commission », sur Reuters, (consulté le ).
  16. (sl) « Volilna udeležba skoraj 70-odstotna », sur www.delo.si (consulté le ).
  17. « Législatives en Slovénie : le libéral Robert Golob fait chuter le conservateur Janez Jansa », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
  18. (en) [{@type:Person, « Slovenia election: liberal newcomer Robert Golob defeats populist PM », sur the Guardian, (consulté le ).
  19. (sl) « Velika zmaga Gibanja Svoboda, v državni zbor še SDS, NSi, SD in Levica », sur RTVSLO.si (consulté le ).
  20. « Slovénie : Robert Golob, un nouveau venu en politique, a renversé le controversé Janez Jansa aux législatives », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  21. (sl) « "Gibanje Svoboda je posrkalo večino volivcev, ki so glasovali proti vladi" », sur RTVSLO.si (consulté le ).
  22. De notre correspondant dans les Balkans, Jean-Arnaud DERENS., « Slovénie. Vainqueur des élections, Robert Golob envoie le conservateur Janez Jansa à la casse », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  23. (en) « Pahor says PM-designate could be proposed around 23 May », sur Slovenia Times, (consulté le ).
  24. (en) « Slovenia's largest party says it has agreed to form coalition government », sur euronews, (consulté le ).
  25. « Slovénie : le parlement élit Robert Golob comme premier ministre », sur LEFIGARO, lefigaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  26. (en) Reuters, « Slovenia's parliament approves a new centre-left government », sur Reuters, (consulté le ).

Voir aussi

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