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Église Sainte-Marie-Madeleine de Montargis

L'église Sainte-Marie-Madeleine de Montargis, communément appelée église de la Madeleine, est une église paroissiale à Montargis dans le Loiret. La première construction date du XIIe siècle, suivie de remaniements et agrandissements aux XVe et XVIe siècles et seconde moitié du XVIIe siècle, et une restauration dirigée par Viollet-le-Duc au XIXe siècle.

Église Sainte-Marie-Madeleine
Vue de l'angle rue de Triqueti / rue du Cerceau
Vue de l'angle rue de Triqueti / rue du Cerceau
Présentation
Nom local église de la Madeleine
Culte Catholique romaine
Type Église
Rattachement Diocèse d'Orléans
Début de la construction 1183
Architecte Jacques Androuet du Cerceau (chœur, 1630)
Viollet-le-Duc, Anatole de Baudot (beffroi et flèche, chapelles du bas-côté droit, voûtes de la nef, années 1860)
Autres campagnes de travaux 1844-1855 (clocher, nef, bas-côtés et sacristie)
Style dominant gothique, néogothique
Protection Logo monument historique Classé MH (1909, 2000)[1] - [2]
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire Centre-Val de Loire
Département Loiret Loiret
Ville Montargis Montargis
Coordonnées 47° 59′ 55″ nord, 2° 43′ 57″ est[c 1]
Géolocalisation sur la carte : Loiret
(Voir situation sur carte : Loiret)
Église Sainte-Marie-Madeleine
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
(Voir situation sur carte : Centre-Val de Loire)
Église Sainte-Marie-Madeleine
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Sainte-Marie-Madeleine

Plusieurs caractéristiques la distinguent, en particulier son chevet plat, dans le style église-halle avec le vaisseau central, les collatéraux et le déambulatoire de la même hauteur.

Elle a aussi le seul vitrail de France illustrant des japonais convertis.

Situation

Elle se trouve au centre du vieux Montargis. Son chevet, tourné vers l'est, donne sur la place Mirabeau et son entrée principale à l'ouest se trouve rue du Cerceau. Elle est longée au nord par la rue de Triqueti ; et au sud par la rue du Général-Leclerc qui aboutit, à son extrémité ouest, au pied de la colline supportant le château[c 1] - [c 2].

Histoire

L'église est construite entre le XIIe siècle et la Renaissance, puis complétée dans la seconde moitié du XVIIe siècle et restaurée à partir de 1860[1].

La construction d'une chapelle débute en 1183. Dans les premiers temps, elle n'a qu'une fonction de secours, puisque l'église principale se trouvait dans la cour du château[3].

Dans le premier quart du XIIIe siècle, il est agrandi d'une nef principale pour les religieuses et le chœur est élargi[4].

Elle devient l'église paroissiale en 1377, époque à laquelle elle est encore agrandie : elle reçoit un chœur et un transept[3]. Le motif de ce transfert de statut reste suppositions : peut-être le roi Charles V, propriétaire du château, voulait-il éviter les allées et venues des fidèles ; et les habitants trouvaient peut-être que l'église était trop en hauteur[3].

Après 1465, quatre autels latéraux sont installés dans les basses-nefs qui sont élargies[3].

En juillet 1525, une bande de pillards stationne près de Montargis ; l'église est incendiée et à moitié détruite le 25 juillet en même temps qu'une grande partie de la ville[3].

La flèche de la Madeleine au cœur de Montargis

Le roi fournit dès 1526 une aide financière pour la reconstruction qui va durer presque un siècle. La voûte de la dernière chapelle à droite porte la date de 1545. Les travaux sont interrompus dans la période trouble de 1562-1567 (guerres de Religion), où la Madeleine est pillée par les Huguenots[3].
Les chapelles du flanc gauche sont voûtées en 1571-1572. Puis vient la construction des piliers : le marché de construction est signé le 31 janvier 1574. Le chœur est reconstruit sur le type église-halle — mais obligatoirement après l'implantation des piliers[3] —, avec une hauteur de 23 m ; il est achevé en 1618 et les travaux se déplacent à la façade, reconstruite par l'architecte BINGO. Vers 1735, certaines chapelles latérales sont reconstruites[4].

La première mention du maître architecte chargé de cette reconstruction du chœur date de 1630 : c'est Jacques Androuet du Cerceau, architecte de Renée de France (1510-1574) la fille de Louis XII et d'Anne de Bretagne, et châtelaine de Montargis[3] où elle décède le 12 juin 1574.
La voûte du déambulatoire derrière le maître-autel est datée de 1586. Les travaux auraient été achevés en 1608 et la dédicace a lieu le 22 avril 1618, soit 10 ans plus tard[3].

L'église ne voit que peu de modifications pendant les XVIIe et XVIIIe siècle. On y ajoute un portail, une verrière pour le transept nord. Le clocher s'effondre en 1656 et est reconstruit[3].

Avec la Révolution, en 1794 l'église devient un temple dédié à la « déesse de la Raison » ; elle redevient une église avec l'Empire[3].

En 1859 arrive le curé Alfred Chauvet, qui va transformer l'église en bouleversant son architecture. Il sait attirer de riches donateurs et il semble qu'il ait été doté d'une énergie peu commune, car dès 1860 les voûtes du vaisseau central, jusque là couvert d'une charpente, sont construites en brique et en plâtre. Viollet-le-Duc, que Chauvet a su convaincre, dessine les plans pour une flèche et pour les chapelles du bas-côté droit de la nef et envoie Anatole de Baudot, un de ses meilleurs élèves, pour superviser les travaux[3]. Le clocher est sensiblement exhaussé[4] et quatre nouvelles cloches par les fondeurs Dormoy y sont installées (réceptionnées dès 1860)[5]. Les murs de l'église sont peints et des vitraux réalisés[3]. La sacristie et le portail du transept nord (sur la rue de Triqueti) sont les derniers ajouts, en 1898[4].

Le crépi des deux premières travées est refait en 1968-1969[6]

Dans le déambulatoire, la chapelle Sainte-Monique et la chapelle Saint-Vincent sont restaurées de 2010 à 2013[7].

Description

Le chevet ; vue vers le sud-ouest depuis le côté nord de la place Mirabeau[m 1]

L'église est bâtie sur un plan en croix[c 3] - [m 2]. Elle comprend trois vaisseaux (une nef et deux bas-côtés ou collatéraux) et des chapelles latérales, un transept court à croisillons asymétriques. Le grand et haut chœur est traité en église-halle : un vaisseau central entouré d'un déambulatoire et flanqué de chapelles latérales, avec au fond un chevet plat aux angles adoucis[1].

Le portail principal est dans la façade ouest, rue du Cerceau. Un autre double portail ouvre sur le bas-côté sud dans la rue du Général-Leclerc[8] ; et un troisième double portail (de 1898) ouvre sur la rue de Tiqueti[9].

Du premier édifice du XIIe siècle il reste la base du clocher et les piliers et chapiteaux de la nef[3] - [m 3].

Les voûtes de la nef et les chapelles du bas-côté droit de la nef datent de 1860[3].

Extérieur


  • Église de la Madeleine, extérieur
  • Vue vers le nord-ouest depuis le côté sud de la place Mirabeau. À gauche, la rue du Général Leclerc mène au château,,,,
    Vue vers le nord-ouest depuis le côté sud de la place Mirabeau. À gauche, la rue du Général Leclerc mène au château[m 4] - [m 5] - [m 6] - [m 7] - [m 8]
  • Le clocher-beffroi et sa flèche, vue sur l'angle sud-ouest depuis la rue du Général Leclerc
    Le clocher-beffroi et sa flèche, vue sur l'angle sud-ouest depuis la rue du Général Leclerc
  • Le portail principal dans rue du Cerceau, façade Est.
    Le portail principal dans rue du Cerceau, façade Est.
  • Vue vers le sud-est depuis l'angle des rues du Cerceau (à droite) et Triqueti (à gauche)
    Vue vers le sud-est depuis l'angle des rues du Cerceau (à droite) et Triqueti (à gauche)[m 9]
  • La flèche à 6 pans
    La flèche à 6 pans


La restauration des années 1860 inclut des fausses voûtes en briques, un beffroi néo-gothique de 1863 sur les plans de l'architecte Anatole de Baudot sous la direction de Viollet-le-Duc, la belle série de vitraux de Lobin (voir plus bas la section « vitraux ») et un décor intérieur polychrome[1].

Le clocher est de type kreisker, en position latérale[4].

Chœur

Après l'incendie du 25 juillet 1525, le chœur[m 10] est construit sur un plan classique. C'est cependant la partie la plus remarquable de l'église : les vaisseaux y sont traités dans le mode église-halle avec le vaisseau central, les collatéraux et le déambulatoire — ici très élancés — de la même hauteur ; un point commun avec les églises gothiques du sud-ouest de la France, certaines églises italiennes ou les Hallen-Kirche allemandes datant du gothique tardif[3].


  • Le chœur

Déambulatoire

Chapelle Sainte-Monique

Sur la voûte, les restes d'un quadrilobe peint montrent la tête d'un bœuf et les griffes d'un aigle. trois des parois sont ornées d'un motif unique de pélican[n 1]. Cette chapelle a été restaurée de 2010 à 2013[7].

  • Chapelle Saint-Vincent

La chapelle Saint-Vincent-de-Paul était autrefois dédiée à saint Jacques de Compostelle et a conservé des décorations caractéristiques de cette première attribution : coquilles et pèlerin, datant de 1861. Elle aussi a été restaurée de 2010 à 2013[7].

Nef

La nef est de style dit « de transition »[c 4] - [n 2], employant simultanément des piliers massifs et des arcs brisés[c 4].

Mobilier

Dans la nef Face à la chaire, le banc d'œuvre avec dossier représentant Jésus en jardinier. à gauche, le collatéral sud[m 11].
Autel

Dossier d'un autre banc d'œuvre, représentant Jésus en jardinier[m 11].

Mobilier classé

  • Crédence en bois sculpté et marbre (hauteur 88 cm, largeur 130 cm), style Louis XVI[m 12], 2e moitié du XVIIIe siècle, dans le chœur, classée le 15 mai 1968[p 1].
  • Stalle, prie-dieu et bois sculpté, du XVIe siècle, décoré de scènes sculptées[m 13], dans le chœur sud, classée le 15 mai 1968[p 2].
  • Panneau sur prie-dieu : sainte Marie l'Égyptienne, en bois sculpté du XVIIIe siècle[m 14], dans la chapelle Saint-Louis, classé le 25 novembre 1992[p 3].
  • Banc d'œuvre en bois sculpté (hauteur 80 cm, largeur 380 cm) du XVIIIe siècle, près des fonts baptismaux, classé le 15 mai 1968[p 4] - [m 15], avec un dossier sculpté (hauteur 195 cm, largeur 190 cm) représentant une scène de Noli me tangere[m 16].
  • Confessionnal, en bois sculpté, du XVIe siècle[m 17], dans le bas-côté sud, classé le 15 mai 1968[p 5].
  • Chaire à prêcher et abat-voix en bois sculpté de style Louis XIV[m 18], 2e moitié du XVIIe siècle ou 1er quart du XVIIIe siècle, contre le pilier sud, classée le 15 mai 1968[p 6].
  • Crucifix du XVIIe siècle en bois badigeonné du maître-autel[m 19], classé MH au titre objet le 15 mai 1968[p 7].
  • Six chandeliers et une croix (garniture du maître-autel, crucifix du XIXe siècle) en métal fondu, ciselé et doré, classé au titre objet le 15 mai 1968[p 8]. Le crucifix porte sur son pied à trois faces une figure d'évêque, une de la Vierge et une du Christ[m 20].
  • Calice en argent doré par Séverin Parisy (poinçon de maître orfèvre : « S.P. »), orfèvre à Paris[m 21] au 4e quart du XVIIIe siècle, dans la sacristie, classé le 8 juillet 1998[p 9].
  • Statue de Vierge couronnée à l'Enfant (hauteur 88 cm, largeur 37 cm), en pierre, du XIVe siècle[m 22], dans le hall d'entrée du presbytère, classée le 28 août 2001, disparue[p 10].
  • Statue de saint Vincent tenant une grappe (hauteur 100 cm), en bois doré[m 23], entre 1782 et 1789, dans la chapelle Saint-Vincent, classée le 15 mai 1968[p 11].
  • Statue de saint Fiacre (hauteur 100 cm), en bois peint et doré, du XVIIIe siècle[m 24], dans la chapelle Saint-Fiacre, classée le 15 mai 1968[p 12].
  • Statue de saint Étienne (hauteur 110 cm), en bois peint et doré, du XVIIIe siècle[m 25], dans la chapelle Sainte-Monique, classée le 15 mai 1968[p 13].
  • Statue de saint Éloi (hauteur 80 cm), en bois doré, du XVIIIe siècle, volée[m 26] le 14 septembre 1981, classée le 15 mai 1968[p 14].
  • Statue de saint Crespin (hauteur 95 cm), en bois doré, du XVIIIe siècle[m 27], classée le 15 mai 1968[p 15]
  • Statue de religieux lisant (hauteur 48 cm), en bois doré, du XVIIIe siècle[m 28], classée le 15 mai 1968, volée vers le 20 mai 1980[p 16]
  • Statue d'évêque (hauteur 110 cm) en bois doré, du XVIIIe siècle[m 29], dans la chapelle Saint-Fiacre, classée le 15 mai 1968[p 17]
  • Haut-relief du XVIe siècle en pierre peinte représentant la Cène (hauteur 100 cm, largeur 225 cm) dans la chapelle du Calvaire, qui vient de l'hôtel-dieu de Courtenay ; classé le 29 octobre 1906[p 18] - [m 30]
  • Devant d'autel avec représentation de la Cène, huile sur toile (hauteur 98 cm, largeur 207 cm), fin XVIe siècle, en dépôt au musée Girodet, en cours de restauration[m 31], classé le 29 août 2001[p 19]
  • Tableau : Sainte Madeleine, huile sur toile (hauteur 94 cm, largeur 123 cm), École des Carrache, 17e siècle, après restauration[m 32], dans la deuxième chapelle du bas-côté droit, classé le 29 octobre 1906[p 20]
  • Tableau : Saint Jérôme, sur toile (hauteur 135 cm, largeur 100 cm), par Peruzzini[m 33] 3e quart du XVIIe siècle, classée le 29 octobre 1906[p 21]
  • Tableau La guérison du paralytique, sur panneau peint (hauteur 112 cm, largeur 85 cm), XVIIe siècle[m 34], classé le 15 mai 1968[p 22]
  • Dalle funéraire (hauteur 180 cm, largeur 97 cm) de Catherine Cassot (morte en 1624) et Antoine Lhoste, son époux, marbre gravé, XVIIe siècle[m 35], classée le 29 mars 1983[p 23]
  • Dalle funéraire (hauteur 150 cm, largeur 76 cm) de Louis Deprez (mort en 1669) et Anne Saget, son épouse (morte en 1661), marbre gravé, 17e siècle[m 36], dans le bas-côté sud, classée le 29 mars 1983[p 24]

Mobilier inscrit

Dix objets ou groupes d'objets sont inscrits monuments historiques à titre d'objets :

  • Statue de l'Éducation de la Vierge, en bois taillé et doré, limite XVIIIe – XIXe siècle (hauteur 68 cm) ; inscrite le 24 mars 1982. A disparu[p 25].
  • Plaque funéraire en marbre réalisée pour Jean-Baptiste Bouvier de la Motte mort en 1755 (hauteur 130 cm, largeur 57 cm) ; inscrite le 24 mars 1982[p 26].
  • Châsse-reliquaire du 4e quart du XVIIIe siècle, orné d'une sculpture en bois doré représentant un évêque (hauteur 55 cm, largeur 49 cm, profondeur 30 cm) ; inscrite le 24 mars 1982. La statuette de l'évêque qui surmontait la châsse à l'origine a disparu[p 27].
  • Châsse-reliquaire Christ en bois doré du 4e quart du XVIIIe siècle (hauteur 47 cm, largeur 52,5 cm, profondeur 34,5 cm) ; inscrit le 24 mars 1982. La statuette du Christ qui surmontait la châsse à l'origine a disparu[p 28].
  • Statue en pierre peinte de la Vierge à l'Enfant du 4e quart XVIIIe siècle (hauteur 80 cm) ; inscrite le 24 mars 1982[p 29].
  • Tabernacle sculpté en bois doré de la fin du XVIIIe siècle (limite XVIIIe – XIXe siècle (hauteur 94 cm, largeur 240 cm) ; inscrit le 24 mars 1982. Les deux statuettes d'anges ont disparu[p 30].
  • Deux lustres du XIXe siècle en bronze et verre, inscrits le 24 mars 1982[p 31].
  • Ensemble de trente-quatre stalles du XVIIIe siècle, dans le chœur, inscrit le 24 mars 1982[p 32] - [m 37].
  • Chandelier en bois taillé et peint du XVIIIe siècle (hauteur 174 cm) ; inscrit le 24 mars 1982[p 33].
  • Tableau Le concert des Anges, peinture à l'huile[m 38] (hauteur 3 m, largeur 6 m) de 1807, signé A.R. Ravault[n 3] (Ange René Ravault), inscrit le 7 décembre 1999, restauré par Alain Roche en 2001[p 34]
  • Ciboire des malades, en argent (hauteur 9,7 cm, diamètre 4 et 4,3 cm), du XVIIIe siècle, inscrit le 6 mars 1997[p 35].
Vitrail des japonais

Vitraux

Sur les 42 vitraux visibles de l'église, 34 sont dus à l'atelier tourangeau Lobin (Julien-Léopold, 1814-1864, ou/et ? son fils Lucien-Léopold, 1837-1892) entre 1859 et 1873, ce qui assure une remarquable unité des couleurs et forme un des ensembles les plus complets d'œuvres des maîtres-verriers français du XIXe siècle[3], cité comme égal avec celui de la chapelle Saint-Louis du château de Dreux[4] - [n 4].

Parmi eux se trouve le seul vitrail de France représentant des Japonais convertis, réminiscent de l'évangélisation du Japon par saint François Xavier ; ce vitrail unique en France attire certains touristes japonais à Montargis[3].

Un autre vitrail représente le combat du célèbre chien de Montargis vengeant la mort de son maître Aubry de Montdidier, dans son duel entre le chien et l'assassin Macaire[3]. Il se trouve en dessous de celui représentant Marie Madeleine en prière accompagnée d'un ange[10].

On y retrouve aussi les armoiries des grandes familles locales donatrices et des faits historiques majeurs qui se sont produits dans la région montargoise[3] - ces derniers dans des vitraux de petite taille placés en dessous de plus grandes pièces. Ainsi du petit vitrail sous celui de saint Nicolas, titré « L'abbé Bouloy né à Montargis meurt victime de son dévouement pour sa paroisse d'Oussoy pendant le choléra de 1854 »[11] ; ou de cette autre petite pièce portant un cartouche avec l'inscription « Les Anglais vaincus à Montargis 5 (mois ?) 1427 », et une plaque en dessous indiquant que ce vitrail est « offert à Ste Marthe par des époux chrétiens »[12].
Le vitrail de saint Pierre a dans sa partie inférieure une représentation de l'église elle-même, et un vitrail de sainte Madeleine a à la même place une représentation du « château de Montargis le Franc »[13].

Un vitrail qui représente la Cène a été restauré en 1995[3].


L'orgue

L'orgue

Un accord pour le premier orgue de l'église date du 22 juillet 1600 : l'organiste Mary s'engage à le construire pour 200 livres, à charge pour la ville de payer (séparément) pour la menuiserie et la serrurerie du buffet. Il est installé sur une tribune de bois (un chafaud) le long du mur de la nef, à la deuxième travée, en face de la porte sud de l'église (de nos jours la chapelle de la piéta, à droite en entrant) ; sa soufflerie est installée dans les voûtes des petites chapelles qui longent le presbytère (actuellement chapelle des fonts baptismaux). L'orgue est alors visible de face et de profil[6].

En août 1749 un orgue (peut-être pas le même) est réparé pour 600 livres par le facteur d'orgues Laurent Adeline, ce dernier né à Paris mais exerçant à Orléans ; à cette date l'orgue est assez important puisqu'il inclut les 12 jeux suivants : montre, prestant, bourdon, flûte, doublette, tierce, nasard, cymbale, fourniture, trompette, clairon et voix humaine[6]. L'organiste à cette époque est Pierre César, originaire de Sens, qui tient cette charge au moins jusqu'en 1756[5].

Le 13 mai 1770, Pierre Jossier, organiste de la paroisse, se plaint du mauvais état des soufflets et conseille pour les réparer un certain Jahan dit Tourangeau, « seul capable de faire cet ouvrage ». Ce dernier commence le travail mais ne le termine pas car il doit s'enfuir précipitamment pour échapper à ses créanciers. Il laisse les soufflets remontés presque entièrement à neuf mais prenant vent en plusieurs endroits. La fabrique doit faire appel au « sieur Fluteau, horloger et artiste demeurant en cette ville » pour finir le travail[5].

En octobre 1775, Pierre Jossier demande conseil au bénédictin dom Bedos qui recommande Adrien Picard Lépine[5], beau-frère de François Henri Cliquot et lui-même issu d'une famille de facteurs d'orgues très connue[6]. Lépine vient visiter l'orgue début novembre et soumet aux fabriciens un devis qui est accepté[5]. Le nouvel orgue a :

  • Positif 10 jeux

bourdon, prestant, flûte allemande, nasard, doublette, tierce, larigot, cromorne, fourniture à 4 rangs, cymbale à trois

  • Grand orgue

montre 8, grand cornet, bourdon, prestant, trompette, clairon, voix humaine, récit.

  • Dessus de bourdon

prestant, nasard, quarte, tierce, hautbois.

  • Pédale

trompette, clairon, flûte 8 et flûte 4[6].

En 1778 le curé M Voillereau fait installer l'orgue à son emplacement actuel, avec tribune. Cette date est gravée en chiffres carrés derrière la sculpture, faite par Petit, qui couronne la tourelle centrale. Sur un panneau intérieur se trouve une inscription à l'encre : « J'ay esté fait sous le règne de Louis XVI en 1778 par Houdry, menuisier en cette ville » et, en dessous, d'une écriture plus fine, un complément plus personnel : « qui n'aimait pas le Bon Dieu »…[6].
Après ce déplacement, depuis le déplacement de l'instrument, l'orgue nécessite de nombreuses réparations urgentes[6]. 4 juin 1784, Pierre Jossier est vraisemblablement plus en état de continuer sa charge et le conseil de fabrique donne la survivance de la place d'organiste de la paroisse à son fils aîné Pierre-Rodolphe, qui a alors 17 ans. Pierre Jossier décède le 18 juillet 1784 et Pierre-Rodolphe devient l'organiste en titre de la paroisse[5].

En 1832 Monsieur Ruet est nommé organiste et demande aussitôt au conseil de fabrique de procéder à une révision importante de l'instrument. La maison Ducrocquet de Paris est chargée de la révision et il semble que, déjà à cette date, l'orgue ait subi des modifications qui l'ont déprécié[6].

Durant tout ce XIXe siècle, les archives de Montargis gardent aussi les traces de querelles entre le conseil de fabrique, organistes, souffleurs et chantres, qui vont devant le juge de paix de la ville[6].

En 1871, on achète un orgue de chœur ; il disparaît vers 1948[6].

M. Ruet est remplacé le 1er janvier 1872 par M Jolivet, organiste de Jargeau, reconnu comme le plus qualifié sur 8 concurrents mais sur un instrument très discordant. Le curé Chauvet et le conseil de fabrique décident de le faire réparer ; les travaux commencent le 17 juillet 1876 et sont achevés le 14 octobre suivant. L'orgue est inauguré le 22 octobre aux vêpres, avec une nombreuse assistance. Les travaux de M Beaurain ont achevé de dénaturer l'œuvre de Picard-Lépine en voulant le mettre au goût du jour et le transformant en orgue d'esthétique romantique[6].

Las, les pannes continuent et il en est déjà question dès le 5 novembre 1882. Deux projets sont étudiés puis rejetés, faute d'argent. Le facteur Merklin de Paris fait cependant une remarque intéressante : d'après lui, la très grande fenêtre derrière l'orgue cause de nombreux changements de température, ce qui fait travailler le bois et les métaux de l'instrument. Il suggère de l'occulter, ce qui n'a jamais été fait à ce jour[6].
Finalement, le conseil de fabrique opte pour un orgue proposé par Cavaillé-Coll : pour quinze mille francs tout posé, l'instrument est prêt et peut être monté pour la prochaine Pâques (25 mars); il n'a que 12 jeux mais peut être complété plus tard par dix ou douze autres jeux. Mais cet orgue n'est jamais complété : en 1969 il n'a toujours pas de jeu de pédale et a seulement 12 jeux. Il est cependant béni et inauguré le jour des Rameaux, 18 mars 1883[6].

L'organiste Jolivet est remplacé par Gaston Coquelin (1912 à 1939), puis Mr. Frey, et ensuite François Lachiver (1958 à 1995). Ce dernier voit la totale reconstruction de l'orgue, selon le marché signé le 18 janvier 1968 avec le Facteur lorrain Haerfer-Erman : 24 jeux sur 2 claviers et un pédalier — plus le décapage des 4 couches de peintures de la boiserie et le polissage des tuyaux au blanc d'Espagne. Il est inauguré le 3 mars 1969 avec un concert par Marie Claire Alain[6].

Depuis, Yves Fossaert assure l'entretien courant et l'accord de l'instrument ; mais rien d'autre n'a été réalisé — pas même la protection de l'orgue lors des travaux dans l'église. Fossaert signale le manque d'étanchéité de la soufflerie, des sommiers, de nombreux autres petits problèmes résultant de l'ancienneté de la remise en état… et un empoussièrement désastreux qui rend l'accord de l'orgue très difficile. La grande fenêtre derrière l'orgue n'est toujours pas obstruée ni isolée[6].

Lorsque le crépi des deux premières travées est refait en 1968-1969, la dépose de l'ancien crépi révèle dans le mur de la première travée le cintre en pierre qui donnait accès à la tribune du XVIIIe siècle. La boiserie du buffet daterait du XIIIe siècle[6] (mais dans ce cas elle prédate le premier orgue (?).

Les cloches

Le 18 juin 1760, Pierre Jossier, organiste de l'église, et Jérôme Constant Callais (qui se dit « ancien enfant de chœur de l'église catédralle de Beauvais, maître de musique étably à Montargis »), sont requis pour expertiser les quatre nouvelles cloches fournies par les fondeurs Dormoy[5].

Protection

À l'exception de la tour-clocher, l'église est classée MH le 10 février 1909. La tour-clocher est inscrite par arrêté du 22 octobre 1998 mais cet arrêté est annulé ; un autre arrêté reprend le classement de la tour-clocher le 10 juillet 2000[1] - [2].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Le pélican, qui s'ouvre les flancs pour nourrir ses enfants de son sang, est le symbole de l'Eucharistie dans la religion chrétienne).
  2. Pour le style de transition, voir [Caumont 1851] Arcisse de Caumont, chap. IV « Ère ogivale - Transition », dans Abécédaire ou Rudiment d'archéologie, Paris / Caen / Rouen, Derache, Didon / Hardel / Le Brument, , 2e éd., 504 p., sur gallica (lire en ligne), p. 220-229.
  3. Ange René Ravault : peintre né à Montargis le 4 février 1766[1], mort le 24 novembre 1845.
    Voir [Bellier 1863] Anne-Louis Émile Bellier de La Chavignerie Girodet, Lettres inédites du peintre Girodet-Trioson, de Suvée, directeur de l'École de Rome et du général Gudin, gouverneur du château de Fontainebleau, à Ange-René Ravault, peintre, graveur, lithographe, de Montargis. Précédées d'une Notice sur Ravault par Mr. Émile Bellier de La Chavignerie, Pithiviers, impr.-lithogr. Chenu, , 12 p., sur gallica (lire en ligne), p. 5.
    [1] Bellier 1863, p. 5
  4. [vidéo de vitraux] « Vitraux de l'église de Montargis », 4 mn 28 sec. [vidéo], sur youtube.com, (consulté en ).
    0'09 : saint Pierre, et en dessous une représentation de l'église de la Madeleine de Montargis ; 0'18 : château de Montargis le Franc (sous le vitrail de sainte Madeleine) ; 0'20 : verrière, 3 panneaux, Jésus et (?) ; 0'25 : le vitrail aux japonais ; 0'29 : verrière, 3 panneaux, la mort de Joseph ; 0'33 : saint Altin ; 0'37 : verrière avec deux scènes de la vie de Jésus, dont celle d'une jeune fille lui offrant de l'eau ; 0'41 : verrière, l'annonciation à Marie (« Ave Maria gratia plena ») ; 0'46 : deux hauts de vitraux dont l'un porte la date de 1427 (année de la vistoire de Montargis sur les anglais) ; 0'49 : verrière, 5 panneaux, le retour de l'enfant prodigue ; 0'53 : verrière, 3 panneaux, saint Fiacre et autre personnage (non saint) lui présentant divers objets, avec d'autres personnages (non saints) à droite et en arrière-plan ; 0'57 : verrière, ? ; 1'00 : verrière, 3 panneaux, saint ramassant un bébé abandonné, offert par Mr et Mme Perthus 1860 (voir aussi cette page) ; 1'04 : sainte Monique ; 1'09 : la Crucifixion ; 1'13 : sainte Monique ; 1'16 : verrière, 3 panneaux, saint Nicolas et en dessous l'abbé Bouloy ; 1'20 : verrière, 4 saints, de gauche à droite : une femme en blanc avec croix rouge sur le sein gauche, un personnage couronné tenant un sceptre en main droite et (un coussin ?) en main gauche, un saint (tenant quoi ?), une femme (tenant quoi ?) ; 1'25 : verrière, saint haranguant une foule ; 1'29 : 3 saints côte à côte dans une fenêtre : saint Joseph, sainte Anne et saint Joachim ; 1'33 : deux panneaux à 3 médaillons chacun, dans une chapelle ; 1'37 : sainte terrassant un dragon, au-dessus du petit vitrail des Anglais vaincus à Montargis en 1427 ; 1'42 : le petit vitrail des Anglais vaincus ; 1'45 : verrière, diverses scènes de la vie de Jésus ; 1'49 : verrière du fond du chœur, vue par le bas ; 1'53 : verrière, ? ; 1'57 : même verrière qu'en 1'25 ; 2'00 : verrière, 8 panneaux, résurrection de saint Lazare ; 2'05 : verrière, 3 panneaux, Marie Madeleine en prière accompagnée d'un ange, avec en dessous le vitrail du chien de Montargis et en dessous à gauche une inscription « [— — ?<] par M. Pouillot de son vivant marguillier de cette paroisse » ; 2'09 : le petit panneau du chien de Montargis ; 2'13 : même verrière qu'en 1'45 ; 2'17 : double fenêtre à 3 panneaux ; 2'21 : même verrière qu'en 1'20 ; 2'25 : verrière, 7 panneaux, scène de sacrifice ; 2'29 ; verrière, trois panneaux, 2 personnages saints ; 2'33 : verrière qu'en 2'25 ; 2'37 : même verrière qu'en 1'00 ; 2'41 : verrière, 7 panneaux, Adam, Eve, le serpent dans l'arbre et Dieu ; 2'46 : même verrière qu'en 0'53 (saint Fiacre) ; 2'53 : même verrière qu'en 2'41 (Adam et Eve) ; 2'57 : même verrière qu'en 0'37 ; 3'00 : même verrière qu'en 2'05 (Marie Madeleine priant et ange) ; 3'06 : même verrière qu'en 2'00 (résurrection de saint Lazare), vue de biais ; 3'09 : même verrière qu'en 0'49 ; 3'13 et 3'19 : le chœur, vue d'ensemble ; 3'21 : fenêtre, 1 panneau, 1 saint ; 3'25 : même verrière qu'en 0'29 (la mort de Joseph) ; 3'33 : vue sur 2 verrières ; 3'36 : verrière, 3 panneaux, un saint présente (une châsse?) à un roi assis sous un dais ; 3'41 et 3'46 : verrière, 3 panneaux, le vitrail des japonais ; 3'49 et 3'52 : fenêtre, 1 panneau, une bergère sainte tient une quenouille (Jeanne d'Arc ?) ; 3'57 : chœur, vue d'ensemble ; 4'01 : verrière, 3 panneaux, deux saints se présentent / parlent à un haut gradé romain ; 4'05 et 4'10 : même verrière qu'en 0'20 avec, en dessous, statue de Maris tenant Jésus après la descente de croix ; 4'13 : fenêtre, 1 panneau, saint Ythier avec sa crosse d'évêque, inscription « né à Nogent, VIIe siècle » ; 4'16 : verrière, 3 panneaux, baptême de Jésus ; 4'21 : verrière, 3 panneaux, Jeanne d'Arc guerrière.

Cartes, plans

  1. « Église de la Madeleine, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
  2. « Église de la Madeleine, façade est sur la place Mirabeau avec la rue du Général Leclerc à gauche menant au château, vue en caméra de rue », sur google.fr/maps. Voir aussi la façade ouest avec l'entrée et le clocher, rue du Cerceau ; et une vue depuis le nord-ouest, rue de Triqueti, sur le côté nord.
    La vue "caméra de rue mobile" ("street view") de Google maps montre le paysage le long de la plupart des routes circulables en voiture. Depuis la carte, elle est accessible par l'icône représentant une silhouette, sous la barre verticale du zoom en bas à droite de l'écran : cliquer dessus avec la touche gauche de la souris et maintenir la touche enfoncée, puis l'amener sur la carte : les routes parcourues par la caméra s'éclairent en bleu. Placer l'icône sur un trait bleu (= une route), relâcher le bouton de souris ; la vue en caméra de rue apparaît. Tourner la vue en cliquant sur la fenêtre et en faisant glisser à gauche ou à droite de l'écran. On peut faire avancer la caméra en cliquant sur la route ; et repositionner la caméra ailleurs en cliquant sur un trait bleu dans la carte en encart en bas à gauche de la fenêtre.
  3. « Église de la Madeleine, vue par satellite » sur Géoportail.
  4. « Plan au sol ; coupe transversale sur le chœur ; coupe transversale sur la nef. Jean Frottier, 1942 », notice no MHR24_01455067, base Mémoire, ministère français de la Culture.

Références

  1. « Église de la Madeleine », notice no PA00098823, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Arrêté no MH.OO-IMM. 047 portant classement parmi les monuments historiques de la tour-clocher de l'église de la Madeleine à Montargis (Loiret) » [PDF], sur culture.gouv.fr, ministère de la Culture (consulté en ).
  3. « L'église Sainte-Madeleine. Des vitraux impressionnants et un chœur remarquable », sur montargis.fr (consulté en ).
  4. « Église Sainte-Marie-Madeleine », sur lafrancedesclochers (consulté en ).
  5. « Le père Pierre Jossier (c. 1717-1784) », sur philidor.cmbv.fr (consulté en ).
  6. « L'orgue de Montargis », sur orguedemontargis.wordpress.com, (consulté en ).
  7. « Les chapelles du déambulatoire - Église Sainte-Madeleine à Montargis (45) », sur petit-patrimoine.com (consulté en ). Cette page contient des photos : • Chapelle Sainte-Monique : pélicans des murs, le quadrilobe sur son plafond et une vue générale ; • Chapelle Saint-Vincent : le plafond ; • Nef : dallage du sol de l'allée centrale ; • Autel avec sculpture en bas-relief de la Cène, décoration de pilier, quelques vues générales de chapelles et du chœur.
  8. « Portail sur le bas-côté sud dans la rue du Général-Leclerc, vue en caméra de rue », sur google.fr/maps.
  9. « Portail vers la rue de Tiqueti, vue en caméra de rue », sur google.fr/maps.
  10. « Le chien de Montargis sur un vitrail », sur crcb.org, (consulté en ).
  11. « L'abbé Bouloy né à Montargis meurt victime de son dévouement pour sa paroisse d'Oussoy pendant le choléra de 1854 », Petit vitrail sous le vitrail de saint Nicolas, sur xooimage.com (consulté en ). Image tirée de « lafrancedesclochers ».
  12. « Les Anglais vaincus à Montargis », sur xooimage.com (consulté en ). Image tirée de « lafrancedesclochers ».
  13. vidéo de vitraux, 0'09 (saint Pierre et représentation de l'église de la Madeleine) et 0'18 (« château de Montargis le Franc », sous le vitrail de sainte Madeleine).
Base Palissy
  1. « Crédence », notice no PM45000390, base Palissy, ministère français de la Culture.
  2. « Stalles, prie-dieu », notice no PM45000400, base Palissy, ministère français de la Culture.
  3. « Prie-dieu : sainte Marie l'Égyptienne », notice no PM45000389, base Palissy, ministère français de la Culture.
  4. « Banc d'œuvre », notice no PM45000402, base Palissy, ministère français de la Culture.
  5. « Confessionnal : scène de passage d'un fleuve », notice no PM45000388, base Palissy, ministère français de la Culture.
  6. « Chaire à prêcher (abat-voix) », notice no PM45000387, base Palissy, ministère français de la Culture.
  7. « Croix : Christ en croix », notice no PM45000391, base Palissy, ministère français de la Culture.
  8. « 6 chandeliers, croix (garniture d'autel, crucifix) », notice no PM45000392, base Palissy, ministère français de la Culture.
  9. « Calice », notice no PM45000885, base Palissy, ministère français de la Culture (par Séverin Parisy).
  10. « statue de Vierge couronnée à l'Enfant », notice no PM45000943, base Palissy, ministère français de la Culture.
  11. « Statue : saint Vincent », notice no PM45000394, base Palissy, ministère français de la Culture.
  12. « Statue : saint Fiacre », notice no PM45000398, base Palissy, ministère français de la Culture.
  13. « Statue : saint Étienne », notice no PM45000399, base Palissy, ministère français de la Culture.
  14. « Statue : saint Éloi », notice no PM45000396, base Palissy, ministère français de la Culture.
  15. « Statue : saint Crespin », notice no PM45000395, base Palissy, ministère français de la Culture.
  16. « Statue : religieux lisant », notice no PM45000393, base Palissy, ministère français de la Culture.
  17. « Statue : évêque », notice no PM45000397, base Palissy, ministère français de la Culture.
  18. « Haut-relief : la Cène », notice no PM45000384, base Palissy, ministère français de la Culture.
  19. « Devant d'autel : la Cène », notice no PM45000954, base Palissy, ministère français de la Culture.
  20. « Tableau : Sainte Madeleine », notice no PM45000386, base Palissy, ministère français de la Culture.
  21. « Tableau : Saint Jérôme », notice no PM45000385, base Palissy, ministère français de la Culture.
  22. « Tableau : La guérison du paralytique », notice no PM45000401, base Palissy, ministère français de la Culture.
  23. « Dalle funéraire de Catherine Cassot et Antoine Lhoste, son époux », notice no PM45000404, base Palissy, ministère français de la Culture.
  24. « Dalle funéraire de Louis Deprez et Anne Saget, son épouse », notice no PM45000405, base Palissy, ministère français de la Culture.
  25. « Statue : Éducation de la Vierge », notice no PM45001325, base Palissy, ministère français de la Culture.
  26. « Plaque funéraire de Jean-Baptiste Bouvier de la Motte », notice no PM45001329, base Palissy, ministère français de la Culture.
  27. « Châsse (châsse-reliquaire) : évêque », notice no PM45001321, base Palissy, ministère français de la Culture.
  28. « Châsse (châsse-reliquaire) : Christ », notice no PM45001322, base Palissy, ministère français de la Culture.
  29. « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM45001324, base Palissy, ministère français de la Culture.
  30. « Tabernacle », notice no PM45001323, base Palissy, ministère français de la Culture.
  31. « Deux lustres », notice no PM45001326, base Palissy, ministère français de la Culture.
  32. « Ensemble de trente-quatre stalles », notice no PM45001327, base Palissy, ministère français de la Culture.
  33. « Chandelier », notice no PM45001328, base Palissy, ministère français de la Culture.
  34. « Tableau : Le concert des Anges », notice no PM45001558, base Palissy, ministère français de la Culture.
  35. « Ciboire des malades », notice no PM45001494, base Palissy, ministère français de la Culture.
Base Mémoire (base de photographies)
  1. « Ensemble nord-est, vue générale (extérieur) », notice no MHR24_194500249, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  2. « Vue aérienne entre 1945 et 1975 », notice no AP45HN0133, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  3. « détail d'un chapiteau sculpté », notice no MHR24_194500262, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  4. « Vue d'ensemble (extérieur) », notice no APMH00034551, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  5. « Chevet, vue générale », notice no MHR24_194500253, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  6. « Ensemble est et chevet (extérieur) (1) », notice no APMH054890, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  7. « Ensemble sud-est, vue générale (extérieure) », notice no AP12R006213, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  8. « Ensemble est et chevet (extérieur) (2) », notice no APMH054891, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  9. « Flanc sud, vue générale », notice no MHR24_194500250, base Mémoire, ministère français de la Culture. Il y a une erreur sur le titre (3 mai 2022) : ce n'est pas le flanc sud mais le flanc nord.
  10. « Chœur », notice no APMH054896, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  11. « Boiserie du banc d'œuvre : apparition de Jésus en jardinier », notice no APMH054901, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  12. « Crédence, bois sculpté et marbre, style Louis XVI », notice no AP45W00480, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  13. « stalle, prie-dieu, bois sculpté, 16e siècle, décoré de scènes sculptées », notice no AP45W00467, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  14. « Panneau prie-dieu : sainte Marie l'Égyptienne, bois sculpté, 18e siècle », notice no AP45W00481, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  15. « Banc d'œuvre, bois sculpté, 18e siècle », notice no AP45W00462, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  16. « Dossier sculpté de banc d'œuvre, bois, 18e siècle, représentant une scène de Noli me tangere », notice no AP45W00463, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  17. « Confessionnal, bois sculpté, 16e siècle, décoré d'une scène de passage d'un fleuve sculptée sur un panneau de bois en partie inférieure », notice no AP45W00483, base Mémoire, ministère français de la Culture ; « Confessionnal, détail d'une scène de passage d'un fleuve sculptée sur un panneau de bois », notice no AP45W00482, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  18. « Chaire à prêcher et abat-voix, bois sculpté, style Louis XIV », notice no AP45W00484, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  19. « Crucifix, bois badigeonné, 17e siècle », notice no AP45W00479, base Mémoire, ministère français de la Culture
  20. « Crucifix, métal fondu et ciselé, XIXe siècle », notice no AP45W00477, base Mémoire, ministère français de la Culture ;
    « Crucifix, métal fondu et ciselé, détail du pied avec figure d'évêque », notice no AP45W00478, base Mémoire, ministère français de la Culture ;
    « Crucifix, métal fondu et ciselé, détail du pied avec figure de la Vierge », notice no AP45W00476, base Mémoire, ministère français de la Culture ;
    « Crucifix, métal fondu et ciselé, détail du pied avec figure du Christ », notice no AP45W00475, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  21. « Calice, argent doré, par Séverin Parisy, orfèvre à Paris, 18e siècle », notice no AP45W00494, base Mémoire, ministère français de la Culture ; « Calice, argent doré, par Séverin Parisy, détail des poinçons », notice no AP45W00495, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  22. « Statue de Vierge couronnée à l'Enfant, pierre, 14e siècle, vue de la face », notice no AP45W00460, base Mémoire, ministère français de la Culture ;
    « Statue de Vierge couronnée à l'Enfant, vue du revers », notice no AP45W00461, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  23. « Statue : saint Vincent tenant une grappe, bois doré, 18e siècle », notice no AP45W00473, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  24. « Statue : saint Fiacre, bois peint et doré, 18e siècle », notice no AP45W00469, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  25. « Statue : saint Étienne, bois peint et doré, 18e siècle », notice no AP45W00469, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  26. « Statue : saint Éloi, bois doré, 18e siècle, volée », notice no AP45W00471, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  27. « Statue : saint Crespin, bois doré, 18e siècle », notice no AP45W00472, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  28. « Statue : religieux lisant, bois doré, 18e siècle », notice no AP45W00474, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  29. « Statue : évêque, bois doré, 18e siècle », notice no AP45W00470, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  30. « Haut-relief : la Cène, vue partielle (1) », notice no MHR24_194500269, base Mémoire, ministère français de la Culture ;
    « Haut-relief : la Cène, vue partielle, partie gauche », notice no MHR24_194500270, base Mémoire, ministère français de la Culture ;
    « Haut-relief : la Cène, détail (personnages attablés) », notice no MHR24_194500274, base Mémoire, ministère français de la Culture ;
    « Haut-relief : la Cène, détail (groupe de 4 personnages à gauche) », notice no MHR24_194500273, base Mémoire, ministère français de la Culture ;
    « Haut-relief : la Cène, détail (personnage agenouillé) », notice no MHR24_194500272, base Mémoire, ministère français de la Culture .
  31. « Devant d'autel avec représentation de la Cène, huile sur toile, fin 16e siècle, en dépôt au musée Girodet, en cours de restauration », notice no AP45W00491, base Mémoire, ministère français de la Culture ;
    « Devant d'autel avec représentation de la Cène, détail du Christ et de saint Jean », notice no AP45W00492, base Mémoire, ministère français de la Culture ;
    « Devant d'autel avec représentation de la Cène, détail du groupe de personnages placés à la gauche du Christ », notice no AP45W00493, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  32. « tableau : Sainte Madeleine, huile sur toile, École des Carrache, 17e siècle, avant restauration », notice no AP45W00486, base Mémoire, ministère français de la Culture ; « tableau : Sainte Madeleine, huile sur toile, École des Carrache, 17e siècle, après restauration », notice no AP45W00485, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  33. « Tableau : Saint Jérome, huile sur toile par J. Peruzzini (Giovanni Peruzzini), 1665 », notice no AP64P00903, base Mémoire, ministère français de la Culture. Voir aussi : « Tableau : Saint Jérome, avant restauration (1) », notice no AP45W00490, base Mémoire, ministère français de la Culture ;
    « Tableau : Saint Jérome, avant restauration (2) », notice no AP45W00487, base Mémoire, ministère français de la Culture ;
    « Tableau : Saint Jérome, après restauration », notice no AP45W00488, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  34. « Tableau : La guérison du paralytique, panneau peint, 17e siècle », notice no AP45W00466, base Mémoire, ministère français de la Culture. Voir aussi : « Tableau : La guérison du paralytique, avant restauration », notice no AP45W00465, base Mémoire, ministère français de la Culture ;
    « Tableau : La guérison du paralytique, après restauration », notice no AP45W00464, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  35. « dalle funéraire de Catherine Cassot (morte en 1624) et Antoine Lhoste, son époux, marbre gravé, 17e siècle », notice no AP45W00497, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  36. « dalle funéraire de Louis Deprez (mort en 1669) et Anne Saget, son épouse (morte en 1661), marbre gravé, 17e siècle », notice no AP45W00496, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  37. « Ensemble de trente-quatre stalles », notice no MHR24_194500275, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  38. « Tableau : Le concert des Anges », notice no MHR24_194500276, base Mémoire, ministère français de la Culture.
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