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Église Saint-Nicolas de Capbreton

L'église Saint-Nicolas est un lieu de culte catholique situé dans la commune de Capbreton, dans le département français des Landes.

Église Saint-Nicolas
Image illustrative de l’article Église Saint-Nicolas de Capbreton
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église paroissiale
Rattachement Paroisse Saint-Nicolas
Diocèse d'Aire et Dax
Début de la construction XVIe siècle
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2000)
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Landes
Ville Capbreton
CoordonnĂ©es 43° 38′ 24″ nord, 1° 25′ 50″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Nicolas
GĂ©olocalisation sur la carte : Landes
(Voir situation sur carte : Landes)
Église Saint-Nicolas

Historique

En 1539, pour répondre à la rapide croissance économique et démographique de la ville, la paroisse décide de reconstruire une nouvelle église dédiée à saint Nicolas[1]. Une tour carrée, construite avec les pierres de l’ancienne église, est ajoutée à l'édifice en 1540. La tour servait de guet et d'amer (=de repère) pour les navires.

L’église du XVIe siècle est probablement édifiée dans un style gothique, dont témoigne le portail intérieur situé dans le porche, seul vestige restant de l'édifice.

Elle subit ensuite une série ininterrompue de constructions et de restaurations. La tour est touchée par la foudre entre le 19 et et remplacée en 1826 par la tour ronde, en forme de phare, qui fait aujourd’hui l’originalité de l’église[2].

En , jugeant l’église vétuste et trop petite pour accueillir toute la population, le conseil municipal décide la construction d’une nouvelle église sur le même emplacement. Seules certaines parties de l’ancien bâtiment sont conservées, dont la tour, le clocher et une partie du portail occidental. Son dessin observe le plan d’une croix latine, avec une nef centrale unique de 43 mètres de long. L’église est inaugurée après deux ans de travaux.

La cloche de Saint-Jean de Bouret : La cloche, en bronze, fondue en 1483, provient de l'ancienne chapelle templière de Sainte-Marie-Madeleine-de-Bouret qui était construite au bord de la rivière du même nom. Cette église, aujourd'hui totalement disparue, a été abandonnée en 1730 et la cloche transférée à Saint-Nicolas. Elle est dédicacée et datée en lettres gothiques majuscules, entre des filets simples sur le vase supérieur) : L AN M CCCCLXXX III MAGDALENA ORA PRO NOBIS. La cloche, la deuxième plus ancienne des Landes, est classé[3] à titre d'objet aux Monuments Historiques depuis .

Des travaux de restauration au début des années 2000 ont permis de découvrir une deuxième fenêtre sous l'horloge [2].

L'édifice fait l’objet d’une inscription[4] au titre des monuments historiques depuis le .

  • La tour
    La tour
  • Le clocher
    Le clocher
  • La cloche St. Jean
    La cloche St. Jean

L'intérieur

L'intérieur de l'église est richement décoré de fresques murales réalisées par différents artistes, entre 1893 et 1919 et illustrant des thèmes liés à la mer, aux marins ainsi qu'à saint Nicolas. Sur les murs des bas-côtés de la nef figurent des plaques gravées de plus de mille noms, en souvenir des paroissiens enterrés à l’intérieur de l’ancienne église, entre 1533 à 1752. Une série de vitraux du Maître-verrier P. G. Dagrant éclairent la nef et, parmi le mobilier, on peut citer deux crucifix en bois des XVe et XVIIIe siècles.

  • La nef vers l'est
    La nef vers l'est
  • Le sanctuaire
    Le sanctuaire
  • Transept sud
    Transept sud
  • Transept nord
    Transept nord
  • La nef vers l'ouest
    La nef vers l'ouest

Peintures monumentales

Les peintures monumentales datent de 1889 pour les plus anciennes. C’est l’abbé Gabarra, curé de Capbreton, qui commande les premières œuvres au peintre Jules-Bertrand Gélibert, installé dans la commune vers 1885. Entre 1889 et 1893 cinq peintures lui sont attribuées. En 1895, son frère Gaston et le peintre Claude Drouillard prennent la relève. Deux autres peintures monumentales furent ajoutées à cet ensemble, une et 1944 par Marcel-Louis Dillais et l'autre en 1969 par F. Renaud.

Depuis 1983, les peintures murales réalisées par les frères Gélibert et Claude Drouillard sont inscrites à l’Inventaire général du Patrimoine de France au titre d’objets et bénéficient d’une protection.

Mer calme Vierge dominant la mer Mer en furie
Conversion de saint Hubert St Nicolas sauvant un navire
La pĂŞche miraculeuse St Jean Baptiste Ste Madeleine

L’œuvre de Jules Bertrand Gélibert (1834-1916) :

  • En 1889 il exĂ©cute deux peintures du chĹ“ur La mer calmĂ©e après la tempĂŞte et La mer en furie. Elles sont inscrites[5] Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel.

Ces deux peintures furent complétées en 1969 par La Vierge dominant la mer, peinte par F. Renaud, pour combler le vide laissé à l'emplacement de l'ancien maître-autel.

  • En 1891 il exĂ©cute la toile La conversion de saint Hubert : La « LĂ©gende de saint Hubert » raconte que saint Hubert connaĂ®t une illumination mystique devant un cerf, qui lui rĂ©vèle le sens du sacrifice rituel. Le cerf est symbole du Christ, et ses bois symbolisent l’arbre de la vie. Le saint renonce ensuite dĂ©finitivement Ă  la chasse pour se consacrer au Christ. La peinture est classĂ©e[6] Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel depuis le .
  • En 1892 il exĂ©cute Saint Nicolas sauvant un navire du naufrage : Cette peinture monumentale reprĂ©sente l’un des miracles posthumes du saint patron de l’église. Lors d’une tempĂŞte, saint Nicolas apparaĂ®t aux marins en perdition qui implorent son secours. Saint Nicolas, reprĂ©sentĂ© ici très âgĂ© et tĂŞte nue, apaise les flots, sauvant ainsi le navire du naufrage. La peinture se trouve dans le transept, au dessus de la chapelle Saint-Joseph. Elle est inscrite[7] Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel en 1992.
  • En 1893 il exĂ©cute La pĂŞche miraculeuse : L’œuvre se trouve dans le transept nord, au dessus de la chapelle de la Vierge. La fresque est inscrite[8] Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel.


  • En 1893 ou 1894 Il exĂ©cute Sainte Madeleine au dĂ©sert et saint Jean-Baptiste au dĂ©sert. L’œuvre se trouve dans le transept sud. Les deux peintures monumentales sont inscrites[9] Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel.
Christ en croix JĂ©sus marchant sur l'eau
Saint Nicolas : les jeunes filles et les sacs de blé



L’œuvre de Claude Drouillard :

  • En 1895 il exĂ©cute les deux peintures Christ en croix sur le mur sud de la nef et JĂ©sus et Pierre qui marchent sur l'eau. Ils sont inscrits[10] Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel le .
  • Saint Nicolas et les jeunes filles : La charitĂ© de saint Nicolas est un Ă©pisode emblĂ©matique de la vie du saint. Saint Nicolas, aurĂ©olĂ©, apparaĂ®t Ă  la fenĂŞtre d’une demeure et jette des pièces d’or Ă  trois jeunes filles afin de constituer leur dot de mariage. La sobriĂ©tĂ© de l’intĂ©rieur ainsi que la modestie des costumes des jeunes filles dĂ©signent leur Ă©tat de grande pauvretĂ©.
  • Saint Nicolas et les sacs de blĂ© :La peinture, comme l’inscription au bas de l’ensemble l’explique, reprĂ©sente une scène de la vie de saint Nicolas de Bari sauvant son peuple de la famine en faisant miraculeusement aborder un navire chargĂ© de blĂ© dans le port de Myre. L’œuvre est peinte directement sur les murs de l’église.

Les deux peintures de saint Nicolas sont inscrites[11] à titre d’objet à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1983.

Fuite en Égypte Naufrage Descente de la croix

L’œuvre de Gaston Gélibert (1850-1931) :

Gaston Gélibert prend la suite de son frère et, entre 1895 et 1919, exécute quatre peintures monumentales.

  • En 1895, La fuite en Égypte qui est peinte sur le mur occidental de la nef. La peinture est inscrite[12] Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel.
  • En 1898, Le Naufrage, peint sur le mur nord de la nef. La peinture est inscrite[13] Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel.
  • En 1919, un ensemble de deux peintures monumentales : Descente de croix et Mise au tombeau. Elles sont inscrites[14] Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel.
  • En 1919, deux peintures monumentales : Martyre de sainte Catherine et Martyre de saint SĂ©bastien qui sont peints sur le mur du transept nord.
Martyre de saint SĂ©bastien
Martyre de saint Catherine

La scène évoquant sainte Catherine est à gauche de la porte d'entrée et celle de saint Sébastien à droite. Chaque tableau est divisé en deux panneaux : en haut, les scènes principales des mises à mort de Catherine et de Sébastien. Sous les scènes principales : à gauche, la controverse de sainte Catherine avec les docteurs d'Alexandrie ; à droite, saint Sébastien exhorte ses amis chrétiens. Les peintures sont inscrites[15] à l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Mariage de Marie et Joseph
  • En 1944, Marcel-Louis Dillais peint Le mariage de la Vierge Marie et de Joseph sur le mur nord de la chapelle Saint-Joseph.

Les vitraux

Un ensemble verrier de 17 vitraux, représentant des scènes bibliques ainsi que des saints et saintes, est l’œuvre du Maître-verrier Gustave Pierre Dagrant. Ces vitraux sont inscrits[16] à l'Inventaire général du patrimoine culturel le .

Les six premiers vitraux forment une continuité visuelle et narrative : L'Annonciation, la Nativité, le Christ appelant ses disciples, la vocation des apôtres et la Vierge Marie.

  • L’Annonciation : La première partie du vitrail reprĂ©sente la Vierge Marie dans son habit bleu avec un livre ouvert. Face Ă  la Vierge Marie, l’archange Gabriel est reconnaissable Ă  ses ailes blanches.
  • La NativitĂ© : Saint Joseph se tient debout derrière la Vierge Marie, agenouillĂ©e devant l’Enfant JĂ©sus qui vient de naĂ®tre. Le vitrail de la NativitĂ© est restaurĂ© entre 1985 et 1987 par Charles Carrère, peintre-verrier Ă  Anglet.
  • Le Christ : Le Christ figure vĂŞtu d’une toge bleue et d’un manteau rouge, faisant un geste d’appel vers ses disciples. Derrière lui, sur la mer, se distingue un bateau en bois Ă  voiles blanches. L’inscription en bas du vitrail, Dominus, dĂ©signe le Christ comme le Seigneur.
  • St. Pierre et St. AndrĂ© : Les deux saints sont originaires du lac de GĂ©nĂ©sareth, et pĂŞcheurs de mĂ©tier. En arrière-plan, le peintre-verrier fait apparaĂ®tre la mer ainsi qu’un panier en osier, avec l’inscription latine ERIS HOMINES CAPIENS, qui signifie « tu seras pĂŞcheur d’hommes ».
  • St Jean et St Jacques : Les deux apĂ´tres surplombent l’inscription latine SECVTI SVNT EVM, qui signifie : "Ils l’ont suivi".
  • La Vierge : Marie y est reprĂ©sentĂ©e en habit bleu, tenant dans ses bras un linge blanc. Elle se recueille au pied de la croix.
  • L’Annonciation
    L’Annonciation
  • La NativitĂ©
    La Nativité
  • Le Christ
    Le Christ
  • St Pierre et St AndrĂ©
    St Pierre et St André
  • St Jean et St Jacques
    St Jean et St Jacques
  • La Vierge
    La Vierge

Les six autres vitraux sont des représentations des saints et saintes.

  • SacrĂ© CĹ“ur et St Nicolas
    Sacré Cœur et St Nicolas
  • St Alphonse et St Bernard
    St Alphonse et St Bernard
  • Ste EugĂ©nie et St Michel
    Ste Eugénie et St Michel
  • Ste Brigitte et St Jean-Baptiste
    Ste Brigitte et St Jean-Baptiste
  • St Martin et St Pierre
    St Martin et St Pierre
  • SacrĂ©-CĹ“ur de JĂ©sus et de saint Nicolas de Myre : Le SacrĂ© CĹ“ur est reprĂ©sentĂ© par le Christ, main droite levĂ©e vers le Ciel et main gauche sur le cĹ“ur. Aux cĂ´tĂ©s de JĂ©sus figure le saint patron de l’église.
  • St. Alphonse et St. Bernard :Parmi eux, l’évĂŞque saint Alphonse de Liguori. Saint patron des confesseurs, moralistes et thĂ©ologiens, il Ă©vangĂ©lise les pauvres des campagnes italiennes et fonde la CongrĂ©gation du Très Saint RĂ©dempteur. Ă€ ses cĂ´tĂ©s, se tient un autre saint savant, saint Bernard, en habit de moine.
  • Sainte EugĂ©nie, vierge martyre de Rome, est vĂŞtue d’une robe bleue et porte la palme de son martyre dans la main. Ă€ ses cĂ´tĂ©s, saint Michel apparaĂ®t en armure.
  • sainte Brigitte de Suède et saint Jean-Baptiste. Sainte Brigitte, connue pour avoir fondĂ© l’Ordre du Très Saint Sauveur dont les religieuses sont appelĂ©es les Brigittines. Saint Jean-Baptiste figure sur le vitrail voisin. Il est reconnaissable Ă  l’agneau qui repose Ă  ses pieds.
  • saint Martin de Tours et l’apĂ´tre saint Pierre: Saint Martin, revĂŞtu de la mitre, tient sa crosse d’évĂŞque de la main droite. Saint Pierre figure avec les clĂ©s de sa nouvelle Église qui symbolisent la Terre et la Ciel.

En plus, Dagrant a fait six autres vitraux, quatre avec un décor simple, dont deux portent le nom de l'architecte de l'église, Alexandre Ozanne, et deux rosaces.

Plaques commémoratives des morts ensevelis dans l’église

Sur les murs intérieurs de la nef sont accrochées des plaques gravées des noms des morts inhumés dans l’église[2]. Ces plaques de terre cuite et de bois tapissent sur trois rangées les bas-côtés de la nef, et elles portent gravés les noms des 1062 Capbretonnais inhumés dans l’église de 1533 à 1752.

C’est l’abbé Jean-Baptiste Gabarra, curé de Capbreton, qui a cette idée, tout à fait unique, de faire graver ces plaques, par le sculpteur Clément d'Astanières à partir de 1912. Ce sculpteur en grave 114 dans l’argile, mais décède en 1916 avant d’achever l'œuvre et c’est Svend Steenstrup, ingénieur danois, qui finira le travail en le complétant par 65 plaques de bois. Les plaques, gravées en gascon, demeurent une source précieuse de renseignements pour historiens et généalogistes.

Mobilier

  • voir la lĂ©gende ci-après
    Crucifix XVe siècle
  • voir la lĂ©gende ci-après
    Crucifix XVIIIe siècle
  • Christ en croix : Cette sculpture en bois du XVe siècle proviendrait, comme la cloche, de l’église Sainte-Marie-Madeleine-de-Bouret. Au XVIIIe siècle la sculpture est installĂ©e dans l’église Saint-Nicolas, après l’abandon de celle de Bouret. La sculpture est classĂ©e[17] Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel depuis 1912.
  • Christ en croix : Cette sculpture en bois date, très probablement, du XVIIIe siècle. La tradition date ce Christ du XIIIe ou du XIVe siècle ; cependant, bien que le traitement du torse s'apparente Ă  la sculpture gothique, les membres et surtout la tĂŞte, très idĂ©alisĂ©e, paraissent de beaucoup postĂ©rieurs, Ĺ“uvre d'un sculpteur archaĂŻsant ou malhabile du XVIIIe siècle. Le Christ a en outre Ă©tĂ© restaurĂ© en 1931 par le sculpteur Lavaria. La croix est inscrite[18] Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel le .
  • voir la lĂ©gende ci-après
    Omnipotentia Supplex
  • voir la lĂ©gende ci-après
    Statue St Pierre
  • Omnipotentia Supplex : La sculpture de ClĂ©ment, comte d'Astanières : La Vierge intercĂ©dant pour les âmes des pĂ©cheurs ou La Toute puissante suppliante, date de 1893. La statue est inscrite[19] Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel.
  • Statue de saint Pierre : La statue en bois est l’œuvre du sculpteur DolhĂ©guy et date de 1827. Elle a Ă©tĂ© restaurĂ©e en 1932 par M. de Junca. La statue est inscrite[20] Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel.
  • Chaire Ă  prĂŞcher : Une chaire Ă  prĂŞcher en bois finement sculptĂ©. Le haut de la chaire est surmontĂ© d’une petite tourelle Ă  toit polygonal de style nĂ©o-gothique.
  • BĂ©nitier : Le bĂ©nitier en forme de coquillage rappelle que Capbreton Ă©tait une Ă©tape dans le Chemin de Compostelle.
  • Stalles : Les stalles, en bois sont du XIXe siècle.
  • Confessionnal : Le confessionnal est du XIXe siècle.
  • Pierre tombale de Mgr. SoulĂ© : La pierre tombale de Monseigneur SoulĂ©[21] est situĂ©e au pied de l’autel consacrĂ© Ă  saint Joseph, dans le transept nord.
  • Chaire Ă  prĂ©cher
    Chaire à précher
  • Confessionnal
    Confessionnal
  • Coquillage bĂ©nitier
    Coquillage bénitier
  • Stalles
    Stalles
  • Tombe de Mgr. SoulĂ©
    Tombe de Mgr. Soulé

Narthex

Dans le narthex, on trouve

  • Une mosaĂŻque avec une ancre.
  • Statue de saint Nicolas.
  • Plaque commĂ©morative de la Première Guerre mondiale autour de l'ancien portail occidental.
  • La pietĂ  en bois polychrome et daterait du XVe siècle.
  • Bas-reliefs de ClĂ©ment d'Astanières.
  • Plaques Ă  la mĂ©moire des marins de Capbreton pĂ©ris en mer entre 1672 et 1724.
  • EntrĂ©e du narthex
    Entrée du narthex
  • Mosaic du narthex
    Mosaic du narthex
  • saint Nicolas
    saint Nicolas
  • L'ancien portail
    L'ancien portail
  • Les marins pĂ©ris en mer
    Les marins péris en mer

La Vierge de Pitié

Cette œuvre d’une grande finesse d’exécution date du XVe siècle. Elle représente la Vierge, les mains jointes sur le côté, contemplant son fils étendu sur ses genoux. La statue en bois de la Confrérie de Notre-Dame de Pitié est l’objet d’une ancienne dévotion, notamment, à Capbreton, pour la protection des marins et plus généralement des Capbretonnais.

La piéta, une des quatre Vierges de Pitié anciennes du département des Landes, a été réalisée pour l’église Saint-Nicolas. Elle est cachée pendant les troubles de la Révolution, puis placée au-dessus du tabernacle en bois doré du maître-autel. En 1864, la statue est remplacée par une statue plus moderne, et reste ignorée pendant presque un demi-siècle.

Au début du XXe siècle, l'abbé Jean-Baptiste Gabarra, nouvel curé de Capbreton en 1875, découvre les statuts et ordonnances d’une Confrérie de Notre-Dame à Capbreton. Il fait le rapprochement entre la statue et cette dévotion à la Vierge attestée par les archives. Avant chaque voyage, les marins dédiaient à "Notre Dame de Pitié" messes et prières.

Les marins de Capbreton décident alors de restaurer l’ancienne tradition de la Confrérie : la statue est placée sur la plage face à la mer, afin que celle-ci la bénisse et protège les marins. Elle y reste plusieurs années. En 1929, en raison de la construction d’un établissement de bains, la pietà doit être déplacée. Les experts découvrent la statue extrêmement abîmée par le vent salé et humide, le soleil et la pluie. La partie basse de la statue, trop endommagée, doit être entièrement refaite par un sculpteur. La statue est ensuite confiée à Gaston Gélibert (1860-1931) qui est chargé de la repeindre. Elle est désormais abritée sous le porche de l’église.

La piéta figure[22] à l’inventaire des Monuments Historiques au titre d’objet depuis le .

Bas-reliefs en terre-cuite

Ces cinq bas reliefs sont des répliques en terre cuite de celles réalisées en marbre par Clément d'Astanières (1841-1918) pour la basilique Sainte-Clotilde de Paris (inaugurée en 1881). Ils ont été réalisés, à partir de 1880, par Jules-Alphonse Loebnitz, qui travaille avec son père Jules Paul Loebnitz (1836-1895), faïencier parisien spécialiste des ornements architecturaux, d'après des modèles donnés par le sculpteur. À la mort du sculpteur, ils furent donnés par sa veuve au chanoine Gabarra.

Ils sont inscrits[23] à Inventaire général du patrimoine culturel le .

Plaque commémorative de la Première Guerre mondiale

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la paroisse de Capbreton décide de rendre hommage à ses fidèles morts au combat par l’apposition d’une plaque dans le porche de l’église Saint-Nicolas.

La plaque commémorative est placée au-dessus de la porte d’entrée de l’église, sous l’arc voûté. Sa partie supérieure est ornée d’une couronne de lauriers signant la dimension héroïque du combat des soldats. Détail remarquable, le texte de l’hommage aux morts est entouré de deux bouées de sauvetage aux couleurs de la ville, évoquant sa tradition marine. La plaque inférieure comporte le nom de tous les soldats tombés au champ d’honneur entre 1914 et 1918.

Les marins de Capbreton péris en mer

Comme dans la nef, il y a une série de plaques en marbre qui portent le nom et la date de décès de chaque marin de Capbreton perdu en mer entre 1672 et 1724.

Notes et références

  1. Étienne Tastet, Histoire de l'Ă©glise de Capbreton (Landes), D . Chabas (Capbreton), (ASIN B001BOQG7U)
  2. Brigitte Alter, Brochure Capbreton Guide du Patrimoine : LĂ  oĂą je vous emmenerai, Capbreton, ville de Capbreton, , 28 p.
  3. « Notice de classement de la cloche de St Jean », notice no IM40002031, base Palissy, ministère français de la Culture
  4. « Notice d'inscription de l'église Saint-Nicolas », notice no PA40000032, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. « Notice d'inscription des tableaux Mer calme, mer agitée », notice no IM40000478, base Palissy, ministère français de la Culture
  6. « Notice de classement La conversion de St. Hubert », notice no PM40000315, base Palissy, ministère français de la Culture
  7. « Notice d'inscription de la fresque St. Nicolas sauvant un navire », notice no IM40000479, base Palissy, ministère français de la Culture
  8. « Notice d'inscription de La pêche miraculeuse », notice no IM40000480, base Palissy, ministère français de la Culture
  9. « Notice d'inscription des peintures Ste Madeleine et St. Jean », notice no IM40000481, base Palissy, ministère français de la Culture
  10. « Notice d'inscription des peintures Christ en croix et Jésus marchant sur l'eau », notice no IM40000487, base Palissy, ministère français de la Culture
  11. « Notice d'inscription des deux peintures de St Nicolas (Drouillard) », notice no IM40000486, base Palissy, ministère français de la Culture
  12. « Notice d'inscription de Fuite en Égypte », notice no IM40000482, base Palissy, ministère français de la Culture
  13. « Notice d'inscription de Le Naufrage », notice no IM40000483, base Palissy, ministère français de la Culture
  14. « Notice d'inscription de Descente de croix et Mise au tombeau », notice no IM40000485, base Palissy, ministère français de la Culture
  15. « Notice d'inscription de Martyre des saints Catherine et Sébastien », notice no IM40000484, base Palissy, ministère français de la Culture
  16. « Notice d'inscription des vitraux », notice no IM40000488, base Palissy, ministère français de la Culture
  17. « Notice de classement de la croix XVe siècle », notice no IM40000474, base Palissy, ministère français de la Culture
  18. « Notice d'inscription de la croix XVIIIe siècle », notice no IM40000475, base Palissy, ministère français de la Culture
  19. « Notice d'inscription de la statue Omnipotentia Supplex », notice no IM40000473, base Palissy, ministère français de la Culture
  20. « Notice d'inscription de la statue saint Pierre », notice no IM40000471, base Palissy, ministère français de la Culture
  21. Clément Soulé est né à Capbreton le 10 janvier 1827, avant de partir pour Dax et Paris faire son séminaire. Il revient dans les Landes où il enseigne au petit séminaire d’Aire, avant d’être ordonné prêtre en 1850. En 1876, cet ambitieux ecclésiastique devient évêque de Saint-Denis-de-la-Réunion, mais il est poussé à la démission par sa hiérarchie en 1880. Il est ensuite nommé chanoine au chapitre de Saint-Denis (en métropole cette fois), avant d’être désigné par le pape comme administrateur apostolique du diocèse de Basse-Terre en Guadeloupe. Il se retire définitivement à Capbreton en 1898 et s’y fait bâtir une grande et élégante villa flanquée d’une tourelle, aujourd'hui la mairie. Pour l'anecdote, Mgr. Soulé, ne s’entendant pas du tout avec le curé Jean-Baptiste Gabarra, se fait construire une véranda sur la façade ouest de sa villa pour y célébrer ses messes. Clément Soulé meurt en 1919, il reste une des figures marquantes de Capbreton.
  22. « Notice d'inscription de la Piéta », notice no IM40000469, base Palissy, ministère français de la Culture
  23. « Notice d'inscription des bas-reliefs », notice no IM40000476, base Palissy, ministère français de la Culture

Voir aussi

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