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Économie de l'Irak

Les ressources naturelles de l'Irak sont abondantes, on y trouve des terres arables, des ressources en eau, ainsi que 10 % des réserves mondiales de pétrole.

Économie de l'Irak
Image illustrative de l’article Économie de l'Irak
Plate-forme pétrolière à Bassorah dans le golfe Persique

Monnaie Dinar irakien
Année fiscale année calendaire
Organisations internationales OPEP
Statistiques
Produit intérieur brut (parité nominale) 117,7 milliards de $ (2010)
Croissance du PIB 5,5 % (2010)
PIB par habitant en PPA 3 600 $ (2010)
PIB par secteur agriculture : 9,7 % (2010)
industrie : 63 % (2010)
services : 27,3 % (2010)
Inflation (IPC) 4,2 % (2010)
Pop. sous le seuil de pauvreté 11,9 % (2006)
Indice de développement humain (IDH) en augmentation 0,686 (moyen ; 121e) (2021)[1]
Population active 8,5 millions (2009)
Population active par secteur agriculture : 21,6 % (2009)
industrie : 18,7 % (2009)
services : 59,8 % (2009)
Taux de chĂ´mage 15,3 % (2009)
Commerce extérieur
Exportations 49,1 milliards $ (2010)
Biens exportés 84 % pétrole
Importations 42,56 milliard $ (2010)
Biens importés nourriture, médecine, bien manufacturés
Principaux fournisseurs Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la Syrie Syrie
Drapeau de la Turquie Turquie
Finances publiques
Recettes publiques 52,8 milliard $ (2010)
DĂ©penses publiques 72,4 milliard $ (2010)
Sources :
https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/iz.html

Historique

Dans les années 1960-1970, le développement économique irakien a été spectaculaire et a fait de l'Irak un modèle économique au Proche-Orient, mais l'économie était très dépendante des cours de l'or noir et favorisée par la rente pétrolière, surtout après la nationalisation du pétrole irakien en 1972. De plus, l'importation alimentaire était très élevée.

La guerre contre l'Iran (1980-1988) a quasiment ruinĂ© le pays; on estime que les dĂ©penses irakiennes pour cette guerre se sont Ă©levĂ©es Ă  150 milliards de dollars et que la reconstruction a coĂ»tĂ© 60 milliards de dollars; en 1990, l'endettement atteignait 80 milliards de dollars.

La première guerre du Golfe, l'embargo économique qui a suivi puis la seconde Guerre du Golfe n'ont fait qu'aggraver une situation tragique. En 2003, l'économie irakienne est privatisée et s'ouvre aux investissements étrangers.

En 2017, la France annonce l'accord d'un prĂŞt Ă  l'Irak d'un montant de 430 millions d'euros sur une durĂ©e de 17 ans dans le but d'aider le pays Ă  opĂ©rer des rĂ©formes de fond et mieux gĂ©rer ses finances publiques[2].

Le PIB par habitant s’élève en 2017 Ă  4 990 dollars, contre 7 000 dollars en 1990[3].

Secteur pétrolier

En 2008, la production pĂ©trolière a retrouvĂ© son niveau d'avant le dĂ©clenchement de la guerre en Irak de 2003 avec 2,4 millions de barils par jour en [4]. Ă€ terme, le gouvernement estime le pays devrait produire 10 Ă  12 Mbbl/j. En 2010, L’Irak tire 95 % (91 % selon le FMI en 2010[5]) de ses recettes budgĂ©taires de la production pĂ©trolière qui s’établit en moyenne cette annĂ©e Ă  2,35 millions de barils par jour dont 1,89 sont exportĂ©s. En 2011, le pĂ©trole a rapportĂ© 71 des 93 milliards de dollars amĂ©ricains de la richesse nationale de ce pays. En , les exportations irakiennes d’hydrocarbure ont atteint 2,565 millions de Mbbl/j, ce qui a rapportĂ© plus de 8,4 milliards de dollars amĂ©ricains dans les caisses du pays.

L'Irak possède en 2010 trois raffineries, Ă  BaĂŻji, Bassora et Bagdad ayant une capacitĂ© totale de 550 000 bbl/j qui produisent notamment 12 millions de litres d'essence, 15 millions de litres de gazole et neuf millions de litres de fioul.

Le gouvernement cherche depuis pour 25 milliards de dollars amĂ©ricains pour mettre Ă  niveau les raffineries actuelles et en construire 4 autres. La raffinerie de Nassiriya devra avoir une capacitĂ© de 300 000 bbl/j, celles de Missane et Kirkouk chacune une capacitĂ© de 150 000 bbl/j et celle de Kerbala 140 000 bbl/j[6].

En mars 2023, le Premier ministre irakien Mohammad Chia al-Soudani inaugure à Kerbala la quatrième raffinerie de pétrole du pays, un projet qui doit l'Irak, pourtant riche en hydrocarbures à réduire sa dépendance aux importations de carburant[7]. Le projet, réalisé par le conglomérat sud-coréen Hyundai, produira 9 millions de litres de carburant par jour, soit plus de la moitié des 15 millions de litres qu'importe l'Irak chaque jour[7].

Transports

Le pays dispose de 19 aéroports civils dont 6 ont la qualification internationale. L'actuel aéroport international de Bagdad a été construit entre 1979 et 1983.

En 2010, il est annoncĂ© la construction d'un monorail de 37 km par la sociĂ©tĂ© canadienne Transglobim International d'ici 2013 entre les villes saintes de Najaf et Koufa puis d'un autre entre Najaf et son aĂ©roport[8]. En 2019, le monorail ne semble pas ouvert.

Notes et références

  1. (en) « Human Development Reports | Specific country data | IRQ » [« Rapports sur le développement humain | Données spécifiques par pays | IRQ »], sur hdr.undp.org, Programme des Nations unies pour le développement, (consulté le ).
  2. « La France va accorder un prêt de 430 millions d'euros à l'Irak », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Safaa Khalaf, « L'Irak, pays riche peuplé de pauvres - Un budget 2019 exsangue », sur Orient XXI,
  4. (fr) Irak : cinq ans après, l’argent du pétrole coule à flot, 19 mars 2008
  5. (en) « First Review Under the Stand-By Arrangement, Request for Waiver of Nonobservance of a Performance Criterion, Waiver of Applicability, and Rephasing of Access » [.pdf], sur http://www.imf.org/, (consulté le )
  6. (fr) L'Irak recherche 20 milliards de dollars pour construire quatre raffineries, AFP, 25 juin 2010
  7. « Une raffinerie lance sa production de carburant pour réduire les importations », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  8. (fr) NAJAF (Irak), 27 juin 2010 (AFP) - Irak: un monorail dans trois ans entre les villes saintes de Najaf et Koufa, La Croix, 27 juin 2010

Voir aussi

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