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École normale William-Ponty

L’École normale William-Ponty [Note 1] est l'Ă©cole normale fĂ©dĂ©rale de l’Afrique-Occidentale française (AOF) qui a formĂ© – avant l’ère des indĂ©pendances –, la plupart des instituteurs, mĂ©decins et cadres d’Afrique de l'Ouest, dont de nombreux ministres et chefs d’État ou de gouvernement, tels que FĂ©lix HouphouĂ«t-Boigny, Modibo KeĂŻta, Hubert Maga, Mathias Sorgho, Hamani Diori, Mamadou Dia ou Abdoulaye Wade[1]. Plus de 2 000[2] Ă©lèves, surnommĂ©s « Pontins Â», en sont issus.

L'ancienne École normale William-Ponty à Gorée

L’école a changé plusieurs fois de dénomination, de statut et de localisation : créée à Saint-Louis en 1903, elle est transférée sur l’île de Gorée en 1913, puis à Sébikhotane, près de Rufisque, en 1937. L’institution se perpétue après l’indépendance, mais perd de sa spécificité avec les réformes du système éducatif, puis la multiplication des Écoles de formation d’instituteurs (EFI).

Vue comme un Ă©tablissement « prestigieux Â», un « vivier Â», une « pĂ©pinière » de futurs cadres par les uns, elle est dĂ©criĂ©e par d'autres comme un instrument idĂ©ologique, « jouant le mĂŞme rĂ´le que l'armĂ©e coloniale auprès des tirailleurs Â», « l'Ă©cole de la soumission, de la compromission, de l'Ă©quilibre Ă  tout prix Â»[3], voire « le cimetière de l'intelligence africaine »[4]. Au-delĂ  des diffĂ©rentes approches, l'École normale William-Ponty a assurĂ©ment occupĂ© une place significative dans la vie sociale, culturelle et politique du XXe siècle en Afrique de l'Ouest.

Histoire

L'enseignement Ă  l'occidentale a commencĂ© Ă  se diffuser en Afrique de l'Ouest au cours de la première moitiĂ© du XIXe siècle, surtout Ă  travers les Ă©coles tenues par des congrĂ©gations religieuses, mĂŞme si l'instituteur Jean Dard avait dĂ©jĂ  ouvert une Ă©cole publique Ă  Saint-Louis dès 1817. Lorsque Faidherbe arrive au SĂ©nĂ©gal en 1854, il est persuadĂ© de la valeur stratĂ©gique de l'enseignement et de la propagation de la langue française[5]. L'annĂ©e suivante il fonde l'École des otages – rebaptisĂ©e par la suite « Ă‰cole des fils de chefs et des interprètes Â» –, puis, en 1857, une première Ă©cole laĂŻque Ă  Saint-Louis. D'autres Ă©coles sont crĂ©Ă©es dans la foulĂ©e, primaires d'abord, puis secondaires.

Saint-Louis (1903-1913)

Une école normale est officiellement créée à Saint-Louis en [6]. Elle fonctionne d'abord en tant que section de l'École des fils de chefs et des interprètes, dans le quartier de Sor, donc en dehors de l'île, une localisation qui nuit à son succès. En 1907, la section des instituteurs est séparée de celle des interprètes et installée rue Porquet – dans l'île désormais –, dans les locaux mieux adaptés de l'ancienne École Faidherbe[7]. Le nombre d'élève en provenance de l'AOF croît de manière significative et l'établissement se trouve bientôt à l'étroit. Plusieurs solutions sont alors envisagées, mais aucune n'aboutit jusqu'au départ vers Gorée en 1913.

À sa création, l'école est placée sous l'autorité du gouverneur général et de l'inspecteur de l'enseignement en AOF. En 1907 elle est placée sous l'autorité directe du gouvernement du Sénégal, puis, en 1912, à la suite d'un conflit, elle revient à nouveau au gouvernement général de l'AOF[8].

Dès le début et jusqu'à la fin de la période coloniale, l'accès à l'école se fait par concours. Le certificat d'études primaires, d'abord exigé, ne l'est plus à partir de 1904[9]. La difficulté du concours varie selon les années : 30 candidats sur 50 sont admis en 1905, 35 sur 66 en 1910, 10 sur 54 en 1912[10]. Ces chiffres indicatifs ne reflètent pas la sélectivité du concours, car seuls les meilleurs y sont présentés. Un grand prestige est donc attaché à sa réussite. Les élèves sont externes, généralement boursiers. Les premières années ils sont avant tout Sénégalais, mais cette proportion s'inverse par la suite, donnant à l'école son caractère véritablement fédéral. Cependant, à l'exception d'un certificat d'aptitude à l'enseignement, les sortants ne reçoivent pas de véritable diplôme reconnu en dehors de ce contexte[11].

Gorée (1913-1937)

L'École normale d'instituteurs de Saint-Louis est transfĂ©rĂ©e Ă  GorĂ©e le et prend dans un premier temps le nom d'« École normale d'instituteurs de GorĂ©e ». Le le gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AOF, William Ponty, meurt Ă  Dakar, et quelques semaines plus tard, l'Ă©cole est rebaptisĂ©e en son honneur « Ă‰cole normale William Ponty »[12]. En 1921 l'Ă©cole est rĂ©organisĂ©e[13], elle intègre l'École d'apprentissage administratif et commercial dite « École Faidherbe » et change d'appellation pour devenir l'« École William Ponty » tout court. Elle comprend en effet dĂ©sormais trois filières : une section destinĂ©e Ă  la formation des instituteurs, une section gĂ©nĂ©rale formant des agents de l'administration et du commerce et une section prĂ©parant les candidats Ă  l'École de mĂ©decine de l'AOF Ă  Dakar. La section administrative sera supprimĂ©e en 1924[14].

Au dĂ©but des annĂ©es 1930, le théâtre prend, sous l'Ă©gide de Charles BĂ©art[15], une place croissante au sein de l'Ă©cole. Des pièces sont composĂ©es et jouĂ©es, d'abord lors de la fĂŞte de fin d'annĂ©e – appelĂ©e « fĂŞte d'art indigène Â» –, puis Ă  Dakar et mĂŞme Ă  Paris, aux théâtre des Champs-ÉlysĂ©es, dans le cadre de l'Exposition internationale de 1937[16]. Ces productions dramatiques trouvent leur inspiration dans la tradition, les coutumes (Un mariage au Dahomey, 1934) et les lĂ©gendes africaines (AssĂ©mien DĂ©hylĂ©, roi du Sanwi, Ă©crit par Bernard DadiĂ© alors en troisième annĂ©e[17]), empruntant quelquefois leur sujet Ă  l'Histoire (Entrevue de Samory et du capitaine PĂ©roz, 1936)[18].

Ă€ partir de 1933, les Ă©lèves doivent rĂ©diger et soutenir des mĂ©moires de fin d'Ă©tudes sur un sujet de leur choix, connus sous le nom de « Cahiers de Ponty ». 791 de ces travaux sont conservĂ©s Ă  l'Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN). Remarquables ou non, ils constituent pour les chercheurs une mine d'information sur les origines et les centres d'intĂ©rĂŞt de leurs auteurs. Ă€ titre d'exemple, des Ă©lèves originaires de Casamance ont ainsi traitĂ© les sujets suivants : L'alimentation indigène en Casamance, Rites funĂ©raires dans le cercle de Ziguinchor, La circoncision chez les Joola ou Une peuplade curieuse en Casamance, les Mankagne. Dans le corpus conservĂ©, les pays les plus reprĂ©sentĂ©s sont le SĂ©nĂ©gal (232), la CĂ´te d'Ivoire (142), le Soudan (111), le Cameroun (111)[19].

Ă€ GorĂ©e, l'Ă©cole est installĂ©e dans un grand bâtiment, connu sous le nom de « maison Lafitte »[20], qui fut construit en 1770 sur la place principale de l'Ă®le – la future place du Gouvernement – par le nĂ©gociant bordelais Lafitte[21]. Cette bâtisse est dotĂ©e d'une belle façade ornĂ©e en plein centre d'une loggia aux arcades sur piliers carrĂ©s. Dans l'intervalle, elle avait Ă©tĂ© agrandie, transformĂ©e, louĂ©e puis confisquĂ©e par l'État, et avait notamment hĂ©bergĂ© en 1816-1817 le colonel Schmaltz, nommĂ© gouverneur du SĂ©nĂ©gal[20]. Lorsque l'Ă©cole quitte les lieux pour SĂ©bikhotane en 1937, la maison est transformĂ©e en caserne pour les laptots de l'artillerie cĂ´tière[20]. En 1978, l'Ă®le de GorĂ©e est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[22] et, comme d'autres Ă©difices, l'ancienne Ă©cole attend sa restauration.

SĂ©bikhotane (1937-1965)

En 1937 l'Ă©cole est transfĂ©rĂ©e Ă  SĂ©bikhotane, près de Rufisque, dans une ancienne caserne situĂ©e le long de la ligne de chemin de fer[23]. SĂ©bi William Ponty (ou SĂ©by Ponty) est aujourd'hui le nom du village crĂ©Ă© par le personnel africain de l'École. SituĂ© dans la communautĂ© rurale de Yenne[24], il compte aujourd'hui 1 800 habitants.

Avec l'arrivée d'Ousmane Thiané Sar et Abdoulaye Albert N'Diaye en 1938, le scoutisme entre aussi à l'école, qui devient le point d'ancrage d'où rayonnera le scoutisme africain[25].

En 1965 l'école quitte Sébikhotane et une partie des locaux est transformée en prison[26]. Les bâtiments de l'ancienne école figurent sur la liste des Sites et Monuments classés[27]. Un petit film tourné en 2006[28] met en évidence l'état de délabrement du site. Une grande partie des bâtiments a été rénovée par une ONG français (MACAQ Sans Frontières et Actions et développement) en partenariat avec une association locale "Soutenons Les enfants"

À quelques centaines de mètres, se trouve le chantier de l'Université du Futur Africain, projet du président Wade, lancé en 2006 et programmé pour accueillir deux mille étudiants. Le chantier est suspendu (); quatre bâtiments, dont un en forme de pyramide inversée pour la bibliothèque, sont avancés jusqu'au gros œuvre.

Destin des Pontins

Les témoignages sur le parcours des anciens élèves de l'école ne manquent pas, notamment à travers les autobiographies et biographies des personnalités qui en sont issues, mais aussi à grâce aux enquêtes et entretiens menés dans le cadre de travaux de recherche de grande ampleur, tels ceux de l'historien Jean-Hervé Jézéquel, qui soutient en 2002 une thèse intitulée Les « mangeurs de craies » : socio-histoire d'une catégorie lettrée à l'époque coloniale : les instituteurs diplômés de l'école normale William-Ponty (c.1900-c.1960) ou ceux du sociologue Boubacar Ly publiant en 2009 une somme en six volumes, L'école et les instituteurs. Les instituteurs au Sénégal de 1903 à 1945, dont le troisième est particulièrement axé sur la formation.

La fiertĂ© des laurĂ©ats et leur sentiment d'appartenance Ă  un corps d'Ă©lite, renforcĂ© par le port de l'uniforme et des Ă©cussons, le partage de loisirs communs Ă  travers le sport, la musique, le théâtre ou le scoutisme, ne font aucun de doute. Avec le recul, la longue liste des Ă©crivains de renom (Abdoulaye Sadji, Ousmane SocĂ© Diop) ou des hommes politiques de premier plan qui y effectuèrent leur scolaritĂ©, accroĂ®t encore la satisfaction d'avoir Ă©tĂ© formĂ© dans cette « pĂ©pinière » d'exception – une formule qui a fait flores.

Pourtant les déceptions n'ont pas manqué. Coupé de ses pairs, l'instituteur fraîchement émoulu de l'école commençait souvent sa carrière dans un village de brousse où il ne bénéficiait pas de la considération qu'il escomptait au terme de trois années de formation[29]. Son diplôme de fin d'études n'est pas reconnu en métropole. Lorsqu'il ne devient pas instituteur et qu'il n'a pas eu la possibilité, comme une infime minorité, de poursuivre ses études en France, il reste cantonné dans un emploi de cadre moyen[30].

Certaines voix vont beaucoup plus loin pour dénoncer le rôle joué par l'Ecole[3], comme celle du critique béninois Guy Ossito Midiohouan, professeur titulaire à l’université d’Abomey-Calavi, où il enseigne depuis plusieurs décennies la littérature négro-africaine d’expression française.

ConfrontĂ©s Ă  ces insatisfactions, les instituteurs dĂ©veloppent des stratĂ©gies de repositionnement assez variĂ©es[29]. Certains restent très attachĂ©s Ă  leur idĂ©al de lettrĂ©, beaucoup prennent des distances, d'autres se reconvertissent dans les affaires ou entrent en politique. L'apparition d'un nouvel espace public entre les deux guerres leur fournit un terrain de mobilisation sociale au sein d'un « rĂ©seau des instruits », d'une communautĂ© de « lectures partagĂ©es Â». Particulièrement actifs au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ils ne constituent cependant pas un groupe d'intĂ©rĂŞt politique homogène au moment d'aborder les luttes pour les indĂ©pendances[29].

Anciens élèves

Notes et références

Notes

  1. Il y a un trait d'union entre William et Ponty. Voir la copie du diplôme délivré à Mapako Hervé Gnali sur http://congo-liberty.com/?p=13897.

Références

  1. Abdoulaye Wade, Une vie pour l’Afrique (entretiens avec Jean-Marc Kalflèche et Gilles Delafon), Michel Lafon, Neuilly-sur-Seine, 2008, p. 42-43 (ISBN 978-2-7499-0503-7)
  2. On en comptait 2 080 en 1945, dont plus de la moitiĂ© a choisi l’enseignement (cf. C. Liauzu (dir.), Dictionnaire de la colonisation française, Larousse, 2007, p. 265)
  3. Guy Ossito Midiohouan, « Littérature africaine : Une critique de la critique » (à propos d'Ousmane Socé Diop) in Peuples noirs, peuples africains, no 18, 1980, p. 75-88 (mongobeti.arts.uwa.edu.au)
  4. Mohamadou Kane, Birago Diop, Présence Africaine, Paris, 1971, p. 15
  5. Gerti Hesseling, Histoire politique du Sénégal : institutions, droit et société (traduction Catherine Miginiac), Karthala, 2000, p. 135 (ISBN 2865371182)
  6. Arrêté no 806 du 24 novembre 1903 organisant le Service de l'enseignement dans les Colonies et Territoires de l'Afrique occidentale française (Titre IV : De l'École Normale), Journal officiel du Sénégal et Dépendances, 1903, p. 680
  7. B. Ly, Les instituteurs au Sénégal de 1903 à 1945, tome III, La formation au métier d'instituteur, L'Harmattan, 2009, p. 61-63
  8. B. Ly, op. cit., p. 85-87
  9. B. Ly, op. cit., p. 186
  10. B. Ly, op. cit., p. 238
  11. B. Ly, op. cit., p. 229
  12. Décision portant dénomination de l'Ecole normale d'Instituteurs, 23 septembre 1915, in Journal officiel de l'Afrique occidentale française, 1915, p. 652
  13. Arrêté réorganisant l'École William-Ponty, 1er avril 1921, in Journal officiel de l'Afrique occidentale française, 1921, p. 319-322
  14. B. Ly, op. cit., p. 209
  15. Charles Béart, « Le théâtre indigène et la culture franco-africaine », L’éducation franco-africaine. Bulletin de l’enseignement de l’AOF, 1937, pp. 3-4
  16. (en) Martin Banham (dir.), A history of theatre in Africa, Cambridge University Press, 2004, p. 118-119 (ISBN 0-521-80813-8)
  17. Bruno Gnaoulé-Oupoh, La littérature ivoirienne, Karthala, Paris, 2000, p. 40 (ISBN 2-86537-841-1)
  18. Jean-Philippe Dedieu, La parole immigrée. Les migrants africains dans l'espace public en France (1960-1995), Paris, Klincksieck, 2012, pp.154-156. (ISBN 2-252-03828-4)
  19. Makhtar Diouf, Sénégal, les ethnies et la nation, Les Nouvelles éditions africaines, Dakar, 1998 (2eéd.), p. 184-185 (ISBN 2-7236-1114-0)
  20. Joseph Roger de Benoist, Abdoulaye Camara, Françoise Descamps, Xavier Ricou, et James F. Searing, Histoire de Gorée, Maisonneuve & Larose, 2003, p. 103 (ISBN 9782706817656)
  21. Ou Laffite, voire Laffitte, selon les sources
  22. Fiche UNESCO
  23. Delphonse Martin, avec la collab. d'André Jouve, Mémoires d'un sujet de la République, L'Harmattan, 2004, p. 33 (ISBN 2-7475-6462-2)
  24. Source PEPAM
  25. Hélène d'Almeida-Topor, Catherine Coquery-Vidrovitch, Odile Goerg et al. (dir.), Les jeunes en Afrique, vol. 1, L'Harmattan, Paris, 1992, p. 321-323 (ISBN 2-7384-1657-8)
  26. « Retour Ă  William Ponty Â»
  27. Arrêté no 12.09.2007 Portant publication de la liste des Sites et Monuments historiques classés
  28. Visite filmée de Séby-Ponty
  29. J.-H. Jézéquel, « Les enseignants comme élite politique en AOF (1930-1945). Des "meneurs de galopins" dans l’arène politique »
  30. C. Liauzu, Dictionnaire de la colonisation française, p. 266

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Peggy Roark Sabatier, Educating a colonial elite: the William Ponty school and its graduates, University of Chicago, 1977 (thèse)
  • (fr) François Afanou et Raymond Togbe Pierre, Catalogue des "Cahiers William Ponty" (Extrait : SĂ©nĂ©gal), DĂ©partement de documentation de l'IFAN, Dakar, 1967, 54 p.
  • (fr) Christophe Batsch, Un rouage du colonialisme : L’École normale d’instituteurs William Ponty, Paris, UniversitĂ© de Paris VII, 1973, 97 p. (mĂ©moire de maĂ®trise)
  • (fr) Charles BĂ©art, « Le théâtre indigène et la culture franco-africaine », L’éducation franco-africaine. Bulletin de l’enseignement de l’AOF, 1937, pp. 3-4.
  • (en) Stephen Bulman, « A school for epic? The Ă©cole William Ponty and the evolution of the Sunjata epic, 1913-c. 1960 », dans Jan Jansen et Henk M. J. Mair (dir.), Epic Adventures: Heroic Narrative in the Oral Performance Traditions of Four Continents, MĂĽnster, Lit Verlag, 2004, p. 34–45, (ISBN 3-8258-6758-7).
  • (fr) Robert Cornevin, Le théâtre en Afrique noire et Ă  Madagascar, Paris, Le Livre africain, 1970.
  • (fr) Jean-Philippe Dedieu, “L’impĂ©rialisme de la voix. Théâtre français en Afrique et comĂ©diens africains en France”, in StĂ©phane Dufoix et Patrick Weil (dir.), L’esclavage, la colonisation, et après…, Paris, Presses universitaires de France, 2005, pp. 323-353.
  • (fr) Jean-Philippe Dedieu, La parole immigrĂ©e. Les migrants africains dans l'espace public en France (1960-1995), Paris, Klincksieck, 2012.
  • (fr) Amadou Diop, « Théâtre pontin Â», in Le Normalien, no 4, , p. 3-5.
  • (fr) R. Dumargue, « L'enseignement du français Ă  l'Ă©cole William-Ponty (AOF) », L'Information d'Outre-Mer, no 1, janvier-, p. 27-32.
  • (fr) « L'École William Ponty », in Bulletin d'information et de renseignements de l'Afrique occidentale française, no 196, , p. 236-237.
  • (fr) Yamar Sarr Fall, L’École Normale William Ponty de 1912 Ă  1948, UniversitĂ© de Dakar, 1986, 115 p. (mĂ©moire de maĂ®trise)
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  • (fr) Jean-HervĂ© JĂ©zĂ©quel, Les « mangeurs de craies » : socio-histoire d'une catĂ©gorie lettrĂ©e Ă  l'Ă©poque coloniale : les instituteurs diplĂ´mĂ©s de l'Ă©cole normale William-Ponty (c.1900-c.1960), École des hautes Ă©tudes en sciences sociales, Paris, 2002, 2 vol., 792 p. (thèse de doctorat d'Histoire sous la direction d'Elikia M'Bokolo).
  • (fr) Jean-HervĂ© JĂ©zĂ©quel, « Le “Théâtre des instituteurs” en AOF (1930-1950) », in Odile Goerg (dir.), FĂŞtes urbaines en Afrique, Paris, Karthala, 1999, pp. 185-211.
  • (fr) LĂ©onard AndrĂ© Kodjo, Théâtre et culture populaire en Afrique noire francophone : le théâtre de l'Ă©cole normale William-Ponty, UniversitĂ© Paris 3, 1977, 169 p. (thèse de 3e cycle d'Études théâtrales).
  • (fr) CĂ©line Labrune-Badiane et Etienne Smith, Les hussards noirs de la colonie. Instituteurs et petites patries en AOF, Paris, Karthala, 2018, 706p.
  • (fr) Claude Liauzu (dir.), « Ă‰cole William Ponty Â», in Dictionnaire de la colonisation française, Larousse, Paris, 2007, p. 265-266 (ISBN 978-2-03-583343-3) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.
  • (fr) Boubacar Ly, « L'Ă©cole normale William Ponty : caractĂ©ristiques de l'Ă©cole », in Les instituteurs au SĂ©nĂ©gal de 1903 Ă  1945, tome III, La formation au mĂ©tier d'instituteur, L'Harmattan, Paris, 2009, chapitre XIII, p. 61-439 (ISBN 9782296094154) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.
  • (fr) Boubacar Niane, Des instituteurs aux Ă©narques : l'École normale William Ponty, l'École normale supĂ©rieure, l'École nationale d’Administration dans le processus de formation de la classe dirigeante au SĂ©nĂ©gal, EHESS, Paris, 1987 (mĂ©moire).
  • (fr) Le théâtre indigène et la culture franco-africaine : Comptes rendus des fĂŞtes annuelles d'art scolaire donnĂ©es par les Ă©lèves de l'Ă©cole William-Ponty : 1936-1937, numĂ©ro spĂ©cial de L'Éducation africaine (Bulletin de l'enseignement de l'AOF), Dakar, 1937, 115 p.
  • (fr) Bakary TraorĂ©, Le théâtre nĂ©gro-africain et ses fonctions sociales, Paris, PrĂ©sence africaine, 1958.

Articles connexes

Liens externes

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