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Zanis Waldheims

Zanis Waldheims (en letton : Ćœanis Valdheims ; Ă  Jaunpils, Zemgale, Lettonie - Ă  MontrĂ©al, Canada) Ă©tait un artiste contemporain d'origine Lettone qui a rĂ©alisĂ© des Ɠuvres d'abstraction gĂ©omĂ©trique de la fin des annĂ©es 50 jusqu'Ă  son dĂ©cĂšs en 1993[1].

Zanis Waldheims
Zanis Waldheims, Montréal, 1987
Naissance
DĂ©cĂšs
Nom de naissance
Ćœanis Valdheima
Nationalité
Letton
Activité
Mouvement

Il a utilisĂ© une approche de recherche-crĂ©ation[2] pour dĂ©velopper un langage visuel d'abstraction gĂ©omĂ©trique qui sert de carte pour orienter la pensĂ©e et l'entendement vers des solutions de paix et de sĂ©curitĂ©. En plus d'une collection de 650 Ɠuvres d'art, il a documentĂ© ses idĂ©es dans des notes manuscrites accompagnĂ©es de figures, dans des cahiers d'esquisses et dans ses correspondances et journaux intimes.

Biographie

Zanis Waldheims a vĂ©cu son enfance en Lettonie et a subi la PremiĂšre guerre mondiale et la Guerre d'indĂ©pendance de la Lettonie. Il a mariĂ© IrĂšne Migla en 1938 et ils ont eu deux enfants. Il a complĂ©tĂ© ses Ă©tudes en droit Ă  l'UniversitĂ© de Riga en 1941 mais n'a jamais pratiquĂ© Ă  cause des occupations par les Russes et les Allemands. À la fin de 1945, ils vivaient dans les camps de rĂ©fugiĂ©s gĂ©rĂ©s par l'Administration des Nations unies pour le secours et la reconstruction (UNRAA) Ă  Bamberg en Allemagne. Ils se sont sĂ©parĂ©s en 1947 et sa femme et leurs deux enfants ont dĂ©mĂ©nagĂ© au Michigan aux États-Unis tandis qu'il a vĂ©cu en France pour les cinq prochaines annĂ©es. Il a Ă©migrĂ© au Canada en et s'est Ă©tabli Ă  MontrĂ©al oĂč il a travaillĂ© dans un entrepĂŽt de transfert de biens et matĂ©riaux. Il a Ă©tĂ© rejoint un an plus tard par Bernadette Pekss, une compatriote lettone qu'il a rencontrĂ© Ă  Paris. Ils ont vĂ©cu ensemble jusqu'Ă  sa mort. En 1961, il est mis Ă  pied de son emploi et consacre les prochaines dix annĂ©es au dĂ©veloppement de ses idĂ©es et son art de gĂ©omĂ©trisation de la pensĂ©e. Il retourne au travail en 1971 et continue Ă  Ă©laborer ses idĂ©es et son art gĂ©omĂ©trique jusqu'Ă  sa mort[3] - [4] - [5].

DĂ©veloppement artistique

Motivation

Waldheims Ă©tait motivĂ© par l’impact des politiques dĂ©coulant de la Seconde Guerre Mondiale. Il Ă©tait déçu des chefs politiques qui ont nĂ©gociĂ© les ententes d’aprĂšs-guerre qui ont laissĂ© la Lettonie et les pays baltes sous le rĂ©gime communiste de l’union soviĂ©tique. Vers la fin des annĂ©es 50, son parcours le mĂšne vers le dĂ©veloppement d’un langage visuel pour adresser les questions politiques et sociĂ©tales. Son objectif est de contrecarrer la manipulation des mots et des idĂ©ologies par la propagande. Le rĂ©sultat de ses recherches se concrĂ©tisent sous forme d’une carte pour l’orientation humaine inspirĂ©e par le philosophe français Maine de Biran[6].

PremiÚres géométrisations (1952-1960)

Il a entrepris une recherche autodidacte en histoire, philosophie, psychologie, physique, gĂ©omĂ©trie et mathĂ©matique. Ses premiers croquis datent de 1956 oĂč ils complĂštent ses notes et interprĂ©tations de ses lectures. Ils deviennent de plus en plus complexes, structurĂ©s et organisĂ©s hiĂ©rarchiquement pour construire son SchĂ©ma de l’entendement. Il a utilisĂ© le dessin technique pour assurer une intention cohĂ©sive dans son schĂ©ma. Il a trouvĂ© qu’une architecture gĂ©omĂ©trique offrait une structure unifiante pour cartographier systĂ©matiquement une approche Ă  la rĂ©solution de conflits. Il a catĂ©gorisĂ© des idĂ©es pertinentes Ă  l’aide de symboles gĂ©omĂ©triques[5].

ThĂšse (1961-1970)

Au cours de cette pĂ©riode, il s’est appliquĂ© Ă  plein temps Ă  sa recherche et au dĂ©veloppement du schĂ©ma qui incorpore plusieurs niveaux de l’entendement. En 1963, il avait une sĂ©rie de 214 figures en noir et blanc accompagnĂ©es d’un texte qui dĂ©crit les principales idĂ©es et motifs pour la gĂ©omĂ©trisation. Il a ensuite ajoutĂ© des couleurs Ă  l’encre pour les reproduire au crayon de couleur dans des dessins plus grands. C’est dans cette pĂ©riode qu’il a commencĂ© Ă  dessiner ses Ɠuvres artistiques de 600 mm x 600 mm) pour lesquelles il est maintenant reconnu. Le , il obtient l’enregistrement au Bureau du copyright Ă  Ottawa pour sa thĂšse au titre d’Ɠuvre littĂ©raire non publiĂ©e : La gĂ©omĂ©trisation de la pensĂ©e exhaustive. Cette version de ses Ă©crits prĂ©sente ses idĂ©es et la thĂ©orie accompagnĂ©es d’une sĂ©rie de 314 figures. Une grande partie des 230 premiĂšres Ɠuvres d’art sont associĂ©es Ă  ces figures[6] - [7].

Phase sculpturale (1971-1985)

La prochaine phase dans son dĂ©veloppement artistique implique une exploration de la troisiĂšme dimension de ses Ɠuvres dessinĂ©es en les traduisant en sculptures cubiques en styromousse. Cette dĂ©marche complĂšte le processus d’abstraction de la pensĂ©e linĂ©aire Ă©crite en Ɠuvres dessinĂ©es pour finalement s’actualiser en sculptures tridimensionnelles. Il associait la base de ses sculptures aux couleurs sombres et progressait vers le haut avec des teintes et des couleurs de plus en plus claires. Dans cette pĂ©riode, il document ses idĂ©es dans des cahiers d’esquisses oĂč il Ă©labore des sĂ©ries de figures thĂ©matiques[4].

Années universitaires (1985-1988)

En 1985, c’est Ă  l’ñge de 76 ans qu’il s’est inscrit au programme de BaccalaurĂ©at en philosophie de UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al (UQAM). Il a utilisĂ© cette pĂ©riode pour mettre ses idĂ©es au dĂ©fi et les valider dans un contexte acadĂ©mique. Il a prĂ©sentĂ© ses principes de gĂ©omĂ©trisation Ă  ses professeurs et pendant que certains sont rĂ©ceptifs, d’autres restent perplexes. Il a obtenu son diplĂŽme en 1988. C’est Ă  ce moment qu’il a arrĂȘtĂ© de dessiner[4].

DerniÚres années (1989-1993)

Il a consacrĂ© ses derniĂšres annĂ©es Ă  revoir ses Ă©crits qu’il rĂ©vise dans une derniĂšre version de sa Philosophie plastique. Ce document de 500 pages n’a pas Ă©tĂ© publiĂ©[6].

Il est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 83 ans Ă  MontrĂ©al le .

Géométrisation de la pensée exhaustive

Perspectives philosophiques

La gĂ©omĂ©trisation ici n’est pas seulement une technique de faire des figures reprĂ©sentatives, des formes rĂ©duites des objets concrets ou abstraits, mais elle est aussi l’art qui cherche l’harmonie entre le beau et le vrai dans la connaissance, de mĂȘme qu’elle cherche la comprĂ©hension entre le bien particulier et le juste universel[6].

Waldheims a vu la nĂ©cessitĂ© de faire converger l’esthĂ©tique et la science dans une expression holistique telle l’abstraction gĂ©omĂ©trique pour adresser les phĂ©nomĂšnes sociologiques et humains. Il a dĂ©veloppĂ© son approche de la pensĂ©e exhaustive Ă  partir de plusieurs sources. Il a explorĂ© les domaines de la phĂ©nomĂ©nologie de Kant, Heidegger, Cassirer and Husserl. Il a Ă©quilibrĂ© ces idĂ©es avec celles de la science et des mathĂ©matiques prĂ©sentĂ©es par de Broglie, Descartes, Heisenberg, and PoincarĂ©. Il a conçu une architecture de base sur les principes de l’espace-temps formulĂ© par Hermann Weyl et organisĂ©es selon le cĂŽne de lumiĂšre de Minkowski. Il a aussi inclus les Ă©lĂ©ments de logique de Bertrand Russell et StĂ©phane Lupasco. Il a adaptĂ© les principes dialectiques de Hegel pour dĂ©velopper son unitĂ© de sens qui conjugue deux points de vue opposĂ©s ou complĂ©mentaires avec un troisiĂšme Ă©lĂ©ment central qui offre un lien logique ou de consensus entre les deux vers une piste de solution Ă  un problĂšme existentiel. Il a aussi explorĂ© le domaine de la psychologie de Jung, Freud, WeizĂ€cker et Adler. Finalement, ses perspectives artistiques ont Ă©tĂ© influencĂ©es par Goethe, Ostwald, Albers, Klee, Kandinsky et Vasarely [4]. Waldheims a trouvĂ© son inspiration pour gĂ©omĂ©triser la pensĂ©e humaine de ses lectures de Maine de Biran et de Max Scheler qui ont tous les deux proposĂ© que la conscience peut ĂȘtre dĂ©crite sous forme d’une pyramide. Il a aussi incorporĂ© l’épistĂ©mologie du dĂ©veloppement intellectuel de Jean Piaget. Les idĂ©es de sa thĂšse de 1970 explorent les diffĂ©rentes facettes de cette pyramide de la conscience ou la NoosphĂšre inspirĂ©e de Pierre Theilard de Chardin et Rudolph Arnheim. C’est sur ces fondements qu’il a rĂ©alisĂ© des centaines de figures et dessins de couleur en une structure tridimensionnelle qu’il a nommĂ© le SchĂ©ma de l’entendement qui reprĂ©sente la synthĂšse de toutes ses annĂ©es de recherche pour gĂ©omĂ©triser la pensĂ©e[6].

La philosophie plastique qui sous-tend ce schĂ©ma cherche Ă  surmonter les dĂ©fis de la polarisation sociale promulguĂ©e par les idĂ©ologues autoritaires ou anarchistes. Il s'agit d'utiliser les principes du schĂ©ma pour trouver le point de convergence entre des pĂŽles idĂ©ologiques contraires ou complĂ©mentaires. Les principes orientent l'individu dans une pensĂ©e exhaustive qui dĂ©passe le simple choix binaire d'ĂȘtre pour ou contre une idĂ©e mais de rechercher ce qui rallie le "moi" et "autrui" et les unifie dans le "nous"[8].

Principes de la géométrisation

La gĂ©omĂ©trisation utilise cinq formes gĂ©omĂ©triques de base (carrĂ©, cercle, losange, Ă©toile et axes cartĂ©siens) et leurs combinaisons pour catĂ©goriser les mots et simplifier des idĂ©es complexes. Chaque forme reprĂ©sente un degrĂ© d’abstraction d’un phĂ©nomĂšne ou d’une idĂ©e le long d’un spectre entre la perception concrĂšte de l’image (extensive) et des possibilitĂ©s abstraites imaginables (intensive). Ces formes sont utilisĂ©es sous forme d’exposants aux mots dans les livres qu’il a lus afin de les gĂ©omĂ©triser et construire son systĂšme schĂ©matique de la pensĂ©e exhaustive. La prochaine Ă©tape a consistĂ© Ă  les transposer en figures en noir et blanc qui divisent la surface du dessin Ă  partir de divers points d’ancrages communs Ă  chaque figure lorsqu’elles sont combinĂ©es. Les couleurs ont ensuite Ă©tĂ© ajoutĂ©es pour diffĂ©rencier les rĂ©gions du dessin. Les tons variant du plus sombre au plus clair Ă©lucident les degrĂ©s significatifs de changement et crĂ©ent l’impression de profondeur et de mouvement dans les Ɠuvres pour ensuite se traduire en formes tridimensionnelles[4] - [9]. La construction de cette pensĂ©e tridimensionnelle encourage le dĂ©veloppement de la pensĂ©e selon quatre ordres progressivement plus complexes et exhaustifs, soit une pensĂ©e ponctuelle, linĂ©aire, sur la surface et finalement architecturale oĂč se coordonnent et se subordonnent les processus oĂč la pensĂ©e comme la philosophie devient crĂ©atrice d'harmonie entre soi-mĂȘme et les autres[8].

Expositions

Expositions

  • 1976 – BibliothĂšque de la ville de Lachine. MontrĂ©al, Canada. (16 – ).
  • 1981 – École La Pommeraie. Mont Saint-Hilaire, Canada (13-).
  • 1982 – CollĂšge BrĂ©beuf. MontrĂ©al, Canada. (20 – ).
  • 1992 - L'art populaire urbain. MusĂ©e de la Ville de Lachine. MontrĂ©al, Canada. ( – , et )[10].

Expositions posthumes

  • 2006 - Presentation of the Noosphere. Frank Lloyd Wright School of Architecture. Scottsdale, Arizona.
  • 2016 - Survival Kit 8 - Acupuncture of Society. Latvian Center for Contemporary Art, Riga, Lettonie. (8 - )[11].
  • 2018 - Portable Landscapes, MusĂ©e national des arts de Lettonie, Riga, Lettonie. ( - )[12] - [13].
  • 2020 - Riga Notebook - Following the Lines of WacƂaw Spakowsky, Muzeum Sztuki, ƁódĆș, Pologne. ( - )[14] - [15].
  • 2020 - The Exhaustive Thought. October 28 - November 21, 2020. Art Museum, Toronto, Canada ( - )[16] - [17].

Présentations et publications

  • Jeanson, Yves. 2006. Presentation of the Noosphere. Frank Lloyd Wright School of Architecture. Scottsdale, Arizona.
  • Jeanson, Yves. 2008. Geometry as an Abstraction. Proceedings. 20th Biennial Congress of International Association of Empirical Aeshtetics (IAEA) Chicago, États-Unis. pp. 155-156[5].
  • Jeanson, Yves. 2010. Zanis Waldheims' Creative Process. Abstract. 21st Biennial Congress of International Association of Empirical Aesthetics (IAEA) Dresden, Allemagne[9].
  • Jeanson, Yves. 2012. Zanis Waldheims' Abstract and Geometric Art. Proceedings 15th International Conference on Geometry and Graphics (ICGG), MontrĂ©al, Canada[18].
  • Jeanson, Yves. 2013. Zanis Waldheims: Giving meaning to abstract art - a non-conformist approach or the Pathway to self-reliance. Scientific Proceedings of the 12 th International Conference on Engineering Graphics BALTGRAF. Riga, Lettonie[4].
  • Guy, Raymond. 2020. Zanis Waldheims : une interprĂ©tation gĂ©omĂ©trique de la sociĂ©tĂ©. M@GM@ Revue internationale des humanitĂ©s et de sciences sociales v.18 n.02. ISSN 1721-9809 [6].
  • Guy, Raymond. 2021. Une pensĂ©e exhaustive dans un monde binaire. M@GM@ Revue internationale des humanitĂ©s et de sciences sociales v.19 n.03. ISSN 1721-9809 [8].

Références

  1. Jeanson, Yves (January 2009). Biographie sommaire de Zanis Waldheims. (consulté le 10 janvier 2021)
  2. Qu'est-ce que la recherche création?
  3. Lote, Uldis Richard and Karina Mierins. 2019. Latvian-Canadian Artists and Artisans. Latvia Canada Business Council, Toronto, Canada. (ISBN 9781999094805)
  4. Jeanson, Yves. 2013. Zanis Waldheims: Giving meaning to abstract art - a non-conformist approach or the Pathway to self-reliance. Scientific Proceedings of the 12 th International Conference on Engineering Graphics BALTGRAF. Riga, Lettonie. Editor M. Dobelis pp. 267- 289 https://docplayer.net/89862574-Scientific-proceedings-of-the-12-th-international-conference-on-engineering-graphics-baltgraf-editor-m-dobelis.html
  5. Jeanson, Yves. 2008. Geometry as an Abstraction. Proceedings. 20th Biennial Congress of International Association of Empirical Aeshtetics (IAEA) Chicago, États-Unis. pp. 155-156 https://www.academia.edu/1862417/Melancholy_and_Literary_Reading_The_Influence_of_Loss_on_Expressive_Enactment_in_Readers_Response_to_Coleridges_Rime_of_the_Ancient_Mariner
  6. Guy, Raymond. 2020. Zanis Waldheims : une interprétation géométrique de la société. http://www.analisiqualitativa.com/magma/1802/article_10.htm
  7. Jeanson, Yves et Pierre Provost. 2017. Sur les traces de Zanis Waldheims, Volume 1 - Catalogue. (ISBN 9781542559225)
  8. Guy, Raymond. 2020. Une pensée exhaustive dans un monde binaire. http://www.analisiqualitativa.com/magma/1903/article_08.htm
  9. Jeanson, Yves. 2010. Zanis Waldheims' Creative Process. Abstract. 21st Biennial Congress of International Association of Empirical Aesthetics (IAEA) Dresden, Germany. p.68 http://architecture-aesthetics.org/content/IAEA2010_Abstracts_Speakers.pdf
  10. « L'art populaire urbain », sur e-artexte.ca, Ville de Montréal, (consulté le ).
  11. (en) « Artists », sur survivalkit.lv (consulté le ).
  12. https://lcca.lv/uploads/Portable%20Landscapes%20catalogue-compressed.pdf
  13. (en) « Exhibition of Latvian exile and émigré artists 'Portable Landscapes' at the Latvian National Museum of Art », sur Echo Gone Wrong, (consulté le ).
  14. (en) « Riga Notebook. Following the Lines of WacƂaw Szpakowski », sur Muzeum Sztuki w Ɓodzi (consultĂ© le ).
  15. (en) « Photo reportage from the exhibition 'Riga Notebook. Following the Lines of WacƂaw Szpakowski' at the Muzeum Sztuki Lodz », sur Echo Gone Wrong, (consultĂ© le ).
  16. (en) « The exhaustive thought - Art Museum at the University of Toronto », sur Art Museum at the University of Toronto (consulté le ).
  17. (en) « Zanis Waldheims », sur Canadian Art (consulté le ).
  18. Jeanson, Yves. 2012. Zanis Waldheims' Abstract and Geometric Art. Proceedings 15th International Conference on Geometry and Graphics (ICGG), Montréal, Canada. pp320-327. http://toc.proceedings.com/19240webtoc.pdf

Liens externes

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