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Xavier Gillot

Xavier Gillot (né le à Autun (Saône-et-Loire), mort le à Epieds-en-Beauce (Loiret), est un médecin militaire, officier du corps de santé des troupes coloniales françaises, compagnon de la Libération[1] (décret du ) au titre de son action dans la France libre.

Xavier Gillot
Xavier Gillot
MĂ©decin capitaine Xavier Gillot

Naissance
Autun (SaĂ´ne et Loire))
DĂ©cès (Ă  86 ans)
Epieds-en-Beauce (Loiret)
Allégeance France
Arme Service de santé
Unité 2e Division blindée
Grade MĂ©decin colonel
Années de service 1930 – 1954
Conflits Seconde guerre mondiale
Distinctions Compagnon de la Libération

Emblème
Liste des Compagnons de la Libération

Jeunesse et formation

Il est le fils d'un avoué. Il entre en cours d’études à l'école de Santé navale à Bordeaux en 1930, puis suit les cours de l’École du Pharo et devient médecin du Corps de santé des troupes coloniales. Xavier Gillot est d’abord affecté au Laos comme médecin lieutenant d’un groupe sanitaire mobile du 11e régiment d’infanterie coloniale[2].

Seconde guerre mondiale

En 1939 il sert au 203e régiment d’artillerie coloniale pendant les premiers mois de la drôle de guerre puis est affecté en Afrique équatoriale française (AEF) à Alima-Likouala-Mossaka comme médecin-chef du Groupe sanitaire mobile no 1 du Moyen Congo formation spécialisée de lutte contre la maladie du sommeil[2]. Engagé dans les Forces françaises libres le , à Brazzaville, il est un des premiers médecins d'AEF à se rallier au mouvement de la France libre. Il est affecté en au Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST) à Fort-Lamy au Tchad et prend part avec la colonne Leclerc aux campagnes du Fezzan, de Tripolitaine et de Tunisie[3]. Xavier Gillot participe à la formation de la 2e division blindée, toujours sous les ordres de Leclerc, au Maroc, mettant sur pied la 2e Compagnie du 13e Bataillon médical. Il s'illustre au cours de la campagne de France ; le à Saint-James dans la Manche, il est blessé à la jambe par un éclat de bombe d'avion et refuse de se laisser évacuer. Il prend part aux opérations du 10 au , faisant preuve de sang-froid et mépris du danger. S'ensuivent les combats du Mans, d'Alençon, de Carrouges et Longjumeau, la libération de Paris et les combats du Bourget. En , il participe à la campagne des Vosges puis à la libération de Strasbourg. Pendant la campagne, il obtient un rendement maximum de ses sections de ramassage et de traitement se tenant avec les éléments de tête. Il poursuit son action jusqu'à Berchtesgaden en .

Après-guerre

De 1946 à 1949, Xavier Gillot est directeur adjoint du Service d'Hygiène mobile de Yaoundé puis médecin-chef de la Région de l'Adamaoua (Cameroun). De 1950 à 1953, il est médecin-chef du Service de Santé de Port-Vila (Nouvelles-Hébrides). Il prend sa retraite en 1954. Médecin colonel de réserve, il exerce ensuite comme médecin de campagne jusqu'en 1976. Xavier Gillot meurt le à Epieds-en-Beauce dans le Loiret où il est inhumé[1].

DĂ©corations

Références

  1. « Xavier GILLOT », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
  2. « Résistants, Personnalités liées à la Résistance : Xavier Gillot », sur Mémoire vive de la Résistance (consulté le ).
  3. Guy Chauliac, Le service de santé de la France libre de 1940 à 1943, Paris, Guy Chauliac, édition personnelle, , 241 p. (ISBN 2-9508430-0-X), p. 170,176.
  4. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Guy Chauliac, Le service de santĂ© de la France libre de 1940 Ă  1943, Paris, Guy Chauliac, Ă©dition personnelle, , 225 p. (ISBN 2-9508430-0-X).
  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons, histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Paris, Librairie acadĂ©mique Perrin, , 818 p. (ISBN 978-2-262-01606-7). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Lien externe

  • Les officiers du service de santĂ© compagnons de la LibĂ©ration
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