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Wonder Boys

Wonder Boys ou Des garçons Ă©patants au QuĂ©bec est un film multinational rĂ©alisĂ© par Curtis Hanson et sorti en 2000. Il s'agit de l'adaptation du roman du mĂȘme nom de Michael Chabon.

Wonder Boys

Titre québécois Des garçons épatants
RĂ©alisation Curtis Hanson
Scénario Steve Kloves
Musique Christopher Young
Acteurs principaux
Sociétés de production British Broadcasting Corporation
MFF Feature Film Productions
Paramount Pictures
Toho-Towa
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau du Japon Japon
Genre comédie dramatique
Durée 111 minutes
Sortie 2000

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Sept ans aprĂšs la parution de son premier roman, qui connut un immense succĂšs et lui vaut une notoriĂ©tĂ© encore vivace, Grady Tripp n'a toujours rien publiĂ© d'autre. C'est son salaire de professeur de littĂ©rature qui le fait vivre. PlaquĂ© par sa femme le matin mĂȘme, il accueille son directeur littĂ©raire, Terry Crabtree, venu le relancer Ă  l'occasion du festival du livre de Pittsburgh. Le soir, tous deux assistent au cocktail offert par la directrice de l'universitĂ©, Sarah Gaskell, maĂźtresse de Grady et Ă©pouse du supĂ©rieur hiĂ©rarchique de celui-ci, Walter. Alors qu'il prend l'air dans le jardin, Tripp tombe nez Ă  nez avec l'un de ses Ă©tudiants, James Leer, garçon fragile, mythomane et auteur douĂ©.

Fiche technique

Distribution

Source et légende : Version française (VF) sur AlloDoublage[3]

Production

GenÚse et développement

AprĂšs L.A. Confidential (1997), Curtis Hanson souhaite travailler sur l'un de ses propres scĂ©narios et lit d'autres scripts, Ă  la recherche d'un sujet pour son prochain film[4]. L'actrice Elizabeth McGovern lui conseille alors de travailler avec le scĂ©nariste Steve Kloves. Quand ce dernier lui donne le script de Wonder Boys et explique au rĂ©alisateur que Michael Douglas est intĂ©ressĂ© pour le rĂŽle principal. Curtis Hanson explique alors « Je suis tombĂ© amoureux de ces personnages – et ils m'ont fait rire[4] - [5]. »

Avec ce film, le scénariste Steve Kloves revient aux affaires, aprÚs une absence de sept ans entre ce projet et Flesh and Bone (1993). Il adapte ici un roman de Michael Chabon notamment parce qu'il s'identifie au personnage de Grady Tripp[6]. Il envisageait un temps d'officier aussi comme réalisateur jusqu'à l'arrivée de Curtis Hanson[7].

Attribution des rĂŽles

Rob McElhenney avait été choisi pour incarner le petit ami de Hannah Green mais ses scÚnes ont été coupées au montage[8].

James Ellroy, auteur du roman L.A. Confidential que Curtis Hanson avait adaptĂ© pour son prĂ©cĂ©dent film, fait une apparition dans le rĂŽle d'un invitĂ© Ă  la fĂȘte[8]

Tournage

Le tournage a lieu en en Pennsylvanie :Pittsburgh (aéroport international), Beaver, Rochester, Rostraver Township, Belle Vernon et les Pinnacle Studios de Trafford[9]. Fait plutÎt rare dans de telles productions, les scÚnes sont tournées dans l'ordre chronologique de l'histoire[8].

Bande originale

Wonder Boys
Music From The Motion Picture
Bande originale de divers artistes
Sortie
Genre musique de film, pop rock, folk
Label Columbia / Sony Music

La musique du film est composée par Christopher Young. Par ailleurs, l'album de la bande originale contient des chansons d'artistes comme Neil Young, Buffalo Springfield et Leonard Cohen. Grand fan de Bob Dylan depuis des années, Curtis Hanson parvient à convaincre l'artiste de participer à la bande originale. Il écrit notamment une chanson inédite, Things Have Changed, qui lui vaudra de remporter l'Oscar de la meilleure chanson originale.

Liste des titres[10]
  1. Things Have Changed - Bob Dylan (5:10)
  2. A Child's Claim to Fame - Buffalo Springfield (2:12)
  3. No Regrets - Tom Rush (3:52)
  4. Old Man - Neil Young (3:23)
  5. Shooting Star - Bob Dylan (3:09)
  6. Reason to Believe – Tim Hardin (2:00)
  7. Need Your Love So Bad - Little Willie John (2:17)
  8. Not Dark Yet - Bob Dylan (6:30)
  9. Slip Away - Clarence Carter (2:32)
  10. Waiting for the Miracle - Leonard Cohen (7:43)
  11. Buckets of Rain - Bob Dylan (3:23)
  12. Watching the Wheels - John Lennon (3:32)
  13. Philosophers Stone - Van Morrison (6:03)

Accueil

Critique

Le film reçoit des critiques globalement positives. Sur l'agrĂ©gateur amĂ©ricain Rotten Tomatoes, il rĂ©colte 81% d'opinions favorables pour 127 critiques et une note moyenne de 7,2⁄10. Le consensus suivant rĂ©sume les critiques compilĂ©es par le site : « Michael Douglas et Tobey Maguire font des merveilles dans cette comĂ©die noire intelligente[11] ». Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 73⁄100 pour 36 critiques[12].

En France, le film obtient une note moyenne de 3,7⁄5 sur le site AlloCinĂ©, qui recense 19 titres de presse[13].

Box-office

Malgré des critiques généralement positives dans la presse, le film est un échec au box-office. Il ne totalise que 33 millions de dollars de recettes mondiales, soit moins que son budget estimé à 55 millions selon certaines sources[2].

AprĂšs la sortie du film, plusieurs journalistes pointent du doigt la campagne marketing amĂ©ricaine faite par Paramount Pictures. Joe Morgenstern du Wall Street Journal avait apprĂ©ciĂ© la performance de Michael Douglas mais critique l'affiche qui prĂ©sente un trĂšs gros plan de l'acteur (« un rĂŽle excentrique et raffinĂ©, et il n'a jamais Ă©tĂ© aussi attrayant. (Ne vous laissez pas rebuter par l'affiche Ă©nigmatique du film, qui le fait ressembler Ă  Michael J. Pollard. »)[14]. Kenneth Turan du Los Angeles Times avait Ă©tĂ© lui aussi Ă©tĂ© critique envers l'affiche[14]. Curtis Hanson n'apprĂ©cie par trop l'affiche et avoue qu'elle fait penser que Michael Douglas « essaie de faire du Robin Williams »[15]. Il ajoutera plus tard en interview : « Les raisons mĂȘmes qui ont poussĂ© Michael et moi-mĂȘme Ă  vouloir faire le film Ă©taient les raisons pour lesquelles il Ă©tait si difficile Ă  commercialiser. Étant donnĂ© que les films sortent sur tant d'Ă©crans Ă  la fois, il faut un attrait instantanĂ©. Mais Wonder Boys n'est pas facilement rĂ©ductible Ă  une seule image ou Ă  une ligne publicitaire accrocheuse[16]. »

Quelque temps aprÚs les nominations aux Oscars 2001, la sortie en vidéo du film est repoussée et Wonder Boys ressort en salles aux Etats-Unis en novembre 2000[7] - [8]. Une nouvelle campagne marketing est créée avec de nouvelles affiches et une nouvelle bande-annonce mettant en avant tous les acteurs du films[17]. Malgré des recettes supplémentaires, le film demeure un échec commercial[8].

Pays ou rĂ©gion Box-office Date d'arrĂȘt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
19 393 557 $[2]
Drapeau de la France France 146 690 entrĂ©es[1] -
Monde Total mondial 33 426 588 $[2] - -

Distinctions

RĂ©compenses

Nominations

Notes et références

  1. « Wonder Boys », sur JP's box-office (consulté le )
  2. (en) « Wonder Boys », sur Box Office Mojo (consulté le )
  3. Fiche de doublage VF du film sur AlloDoublage, consulté le 16 février 2013
  4. (en) Bob Strauss, « From B-Movies to Hollywood's A-List », The Globe and Mail,‎
  5. (en) Michael Sragow, « L.A. Noir or College Comedy, the Genre is Real Life », sur New York Times, (consulté le )
  6. (en) John Wrathall, « Everything I've Done is to do with Darkness », The Independent,‎
  7. (en) Jay Carr, « Wonder Boys Gets a New Lease on Life », Boston Globe,‎
  8. (en) Trivia sur l’Internet Movie Database
  9. (en) Locations sur l’Internet Movie Database
  10. (en) Various – Wonder Boys - Music From The Motion Picture - Discogs
  11. (en) « Wonder Boys (2000) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
  12. (en) « Wonder Boys Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
  13. « Wonder Boys - critiques presse », sur AlloCiné (consulté le )
  14. Claude Brodesser, « Par to repackage Wonder », Variety,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  15. Akin Ojumu, « Success is Better Late than Never », The Observer,‎
  16. Amy Taubin, « Boys Keeps Swinging », Village Voice,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  17. Dave Kehr, « At the Movies », New York Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )

Liens externes

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