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Wladyslaw Jablonowski

Ladislas François Constantin Jablonowski, aussi écrit Wladyslaw Jablonowski ou Władysław Franciszek Jabłonowski, né le à Dantzig en Pologne et mort le à Jérémie, sur l'île de Saint-Domingue, est un général polonais de la Révolution française.

Ladislas François Constantin Jablonowski
ou Władysław Franciszek Jabłonowski
Wladyslaw Jablonowski

Surnom « Murzynek »
Naissance
Dantzig, Pologne
DĂ©cès (Ă  32 ans)
Jérémie, Saint-Domingue
Origine Drapeau de la Pologne Pologne
Drapeau de la France France
Grade Général de brigade
Années de service 1794 – 1802
Conflits Insurrection de Kościuszko
Expédition de Saint-Domingue

Biographie

Jeunesse

Jablonowski est le fils illégitime de Maria Dealire, une aristocrate anglaise, et d'un Africain inconnu. Il est surnommé Murzynek («Le Maure», personne de couleur noire). À ne pas confondre avec le mot Czarnuch ( "Nègre" )[1]. Le mari de Maria Dealire, le noble polonais Konstanty Jablonowski, reconnaît Wladyslaw comme son fils.

Le , il entre à l'École militaire de Paris comme cadet-gentilhomme[2], où il est le camarade de classe de Napoléon Bonaparte et de Louis-Nicolas Davout. Du fait de sa couleur de peau, il est sujet aux brimades et aux railleries des autres élèves, dont Napoléon[1]. Il en sort le après avoir obtenu son diplôme. Il est affecté au régiment de Royal-Allemand et y obtient les galons de lieutenant.

Carrière militaire

En 1794, il combat aux côtés de Tadeusz Kościuszko lors du soulèvement polonais pour la liberté de la Pologne. Il participe à la bataille de Szczekociny puis à celles de Varsovie et de Praga. Il est nommé chef de brigade dans l’armée française le , puis général de brigade provisoire le à l’armée d’Italie par le général Masséna, mais sa nomination n'est pas approuvée.

Le , il est de nouveau proposé au même grade dans les légions polonaises par le général Murat, nomination qui est confirmée le par le Premier consul. En 1802, il est envoyé à Saint-Domingue avec le reste de la légion polonaise pour écraser la Révolution haïtienne. Il y meurt de la fièvre jaune le , à Jérémie[1].

Notes et références

  1. Pachonski et Reuel 1986, p. 60 et 61
  2. Georges SIX, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire : 1792-1814 (lire en ligne), Tome 1, page 588.

Bibliographie

  • (en) Jan PachoĹ„ski et K. Reuel, Poland's Caribbean Tragedy : A Study of Polish Legions in the Haitian War of Independence 1802-1803, New York, East European Monographs, .

Liens externes

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