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William Adolphe Lambrecht

William Adolphe Lambrecht, né le à Paris 14e et mort après 1938 à une date inconnue, est un peintre, graveur et illustrateur français.

Adolphe William Lambrecht
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Adolphe Lambrecht
Nationalité
Activités

Biographie

Né Adolphe Lambrecht de Mathias Jean Joseph Lambrecht, mécanicien, et de Thérèse Kleinrichard[1].

Il livre des illustrations en 1899 à La Veillée, revue illustrée d'art et de traditions françaises dirigée par Hugues Lapaire et Pierre Lelong, puis à partir de 1904 aux périodiques Journal des romans populaires illustrés et Mon Bonheur, publiés par Jules Tallandier[2].

Dans le même temps, il travaille pour les éditions de Charles Carrington (sans doute dès 1901), lui fournissant des dessins érotiques pour ses ouvrages[3]. Son travail d'illustrateur d'ouvrages s'exerce aussi pour d'autres éditeurs moins discret, comme Flammarion, et plus tard, pour des éditeurs d'ouvrages destinés à la jeunesse[4].

Mobilisé durant la Première Guerre mondiale, il expose en 1915 ses aquarelles représentant la vie des tranchés au Salon des soldats aux armées[5], puis l'année suivante, en décembre-janvier, au Museum of French Art, à New York, sous la tutelle de l'Institut français[6] - [7].

Dans les années 1900, il prend l'habitude de voyager au Maroc, en Algérie et en Tunisie, rapportant de nombreux tableaux et des aquarelles. En 1921, il remporte le premier prix du Maroc dans le cadre du Salon colonial des artistes français[8].

Il entreprend une production d'eaux-fortes en couleurs entre autres pour le compte de la société de L'Estampe moderne dirigée par Octave Bernard, en lien avec la galerie Georges Petit, où il expose en avril 1923 et l'année suivante, entre autres aux côtés de Henri Le Riche et René Ligeron (1880-1946)[9].

Les dernières expositions de Lambrecht ont lieu entre 1935 et 1937 au Salon des indépendants[10] - [11].

Lambrecht a été marié deux fois : une première le 30 janvier 1920 à Paris 7e avec Raymonde Jeanne Alice Saint-Solieux, et en secondes noces le 7 juillet 1932 à Paris 7e avec Fernande Laure Cazeneuve[1].

Ouvrages illustrés

Couverture de Les petites alliées (1920).
  • (en) Barbey d'Aurevilly, Weird Women, frontispice, dessins avec Émile Mas et RenĂ© Lelong [gravures ?], Charles Carrington: Lutetian Bibliophile Society's, [1900][12].
  • Marguerite Anson, Une sociĂ©tĂ© de flagellantes : rĂ©miniscences et rĂ©vĂ©lations d'une soubrette de grande maison, adaptĂ© par Jean de Villiot [pseud.], C. Carrington, 1901.
  • Les Mystères de la Maison de la Verveine, adapt. de Jean de Villiot [pseud.], C. Carrington, 1901.
  • En Virginie, Ă©pisode de la guerre de Secession, prĂ©cĂ©dĂ© de Étude sur l'esclavage et les punitions corporelles, C. Carrington, 1901.
  • BrantĂ´me, Les vies des Dames Galantes, C. Carrington, 1901.
  • Pierre Giffard, Microbe le petit Breton, FĂ©lix Juven, 1906.
  • Octave Feuillet, Le Roman d'un jeune homme pauvre, Calmann-LĂ©vy, 1908.
  • François CoppĂ©e, Vingt contes nouveaux, Nouvelle collection illustrĂ©e, Calmann-LĂ©vy, 1913.
  • Paul Bourget, Le FantĂ´me, Nouvelle collection illustrĂ©e no 13, Flammarion, 1918.
  • Paul Bourget, Monsieur Legrimaudet, Nouvelle collection illustrĂ©e no 41, Flammarion, 1919.
  • Claude Farrère, Les petites alliĂ©es, Flammarion, 1920.
  • François CoppĂ©e, Contes en prose, Nouvelle collection illustrĂ©e no 92, Calmann-LĂ©vy, 1920.
  • Claude Farrère, Mademoiselle Dax, jeune fille, Flammarion, 1920.
  • Pierre Giffard, Microbe champion des sports, Boivin, [1920].
  • Octave de Traynel, La Boussole merveilleuse, Boivin, 1923.
  • Paul et Victor Margueritte, VanitĂ©, Nouvelle collection illustrĂ©e, Flammarion, [1925].
  • Gaston Arman de Caillavet et Robert de Flers, L'Éventail ; Le CĹ“ur a ses raisons..., coll. Modern-Theatre no 58, illustrĂ© avec Charles Lapierre, A. Fayard, [1926].
  • LĂ©on Daudet, La Flamme et l'Ombre, coll. Modern-Bibliothèque, A. Fayard, [1926].

Notes et références

  1. Archives de Paris 14e, naissance année 1876, acte no 903, vue 24/31, avec mentions de mariage.
  2. Philippe Ethuin, « Les Éditions Tallandier » in Rocambole, no 39/40, été-automne 2007, pp. 33-44.
  3. Sarah Al-Matary, « Charles Carrington (1867-1921), pornographe sans frontières », in: Romantisme, 2015/1 (no 167), pp. 21-30 — en ligne sur Cairn.info.
  4. Jean-Marie Embs et Philippe Mellot, Le siècle d'or du livre d'enfants et de jeunesse : 1840-1940, Éditions de l'Amateur, 2000, p. 262.
  5. La Liberté, Paris, 19 mai 1915, p. 2 - sur Gallica.
  6. (en) The New York Herald, 2 janvier 1916, p. 2 — sur Gallica.
  7. (en) Irène Fabry-Tehranchi, « Did you know about the Museum of French Art in New York? », 29 mars 2017, sur Americas and Oceania Collections.
  8. Le Bulletin de la vie artistique, Paris, 15 août 1921, p. 446 - sur Gallica.
  9. La Revue de l'art ancien et moderne, Paris, janvier 1923 — sur Gallica.
  10. Le Temps, Paris, 20 janvier 1935, p. 3 — sur Gallica.
  11. Société des artistes indépendants. Catalogue de la 48e exposition 1937, sur Gallica.
  12. (en) Sheryl Straight, « Charles Carrington: A Bibliography [By Year of Works Published »] (2003), sur The Erotika Bibliophile.

Liens externes

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