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Wang Ming

Wang Ming (王明; pinyin : WĂĄng MĂ­ng), nĂ© le Ă  Jinzhai, Anhui et mort le Ă  Moscou.

Wang Ming
王明
Illustration.
Fonctions
Secrétaire général du
parti communiste chinois

(Intérim)
–
(1 an)
Prédécesseur Xiang Zhongfa
Li Lisan (Intérim)
Successeur Qin Bangxian
Biographie
Nom de naissance Chen Shaoyu
Date de naissance
Lieu de naissance Xian de Jinzhai (Dynastie Qing)
Date de dĂ©cĂšs (Ă  69 ans)
Lieu de décÚs Moscou (Union soviétique)
SĂ©pulture CimetiĂšre de Novodievitchi
Nationalité Chinoise
Parti politique Parti communiste chinois
Conjoint Meng Qingshu
Enfants 3
DiplÎmé de Université de Wuhan
Université Sun Yat-sen de Moscou
Secrétaires généraux du
Parti communiste chinois

Chef du groupe des « Ă©tudiants du retour Â», formĂ©s Ă  Moscou, il est placĂ© par le Komintern Ă  la tĂȘte du Parti communiste chinois (PCC) en . Il est l'inspirateur du groupe des 28 bolcheviks.

Il rejoint Yan'an en 1937 et devient le principal rival de Mao Zedong pour la direction du parti, s'opposant aux vues nationalistes de Mao qui s’éloignent des directives du Komintern et de la ligne marxiste-lĂ©niniste orthodoxe. Wang personnifie l’intellectualisme et le dogmatisme Ă©trangers que Mao critique dans ses essais « De la pratique » et « De la contradiction ». La concurrence entre Wang et Mao reflĂšte la lutte de pouvoir entre l’Union soviĂ©tique, le Komintern et le PCC pour contrĂŽler la direction et le futur de la rĂ©volution chinoise.

Sa défaite moins d'un an plus tard pose le décor d'une longue campagne de Mao contre déviationnisme de gauche et dogmatisme. Il perd son poste au Politburo en 1945, mais reste membre du CC jusqu'à la fin des années 1950, quand il quitte la Chine pour vivre en exil en URSS.

Biographie

Enfance pauvre et jeunesse studieuse

NĂ© le Ă  Jinzhai, dans la province de l’Anhui, sous le nom de Chen Shaoyu (陈绍çŠč), Wang, Ă  la diffĂ©rence de (bien) d'autres dirigeants du PCC provient d'une famille de paysans pauvres.

En 1920, il entre Ă  l’école Ă©lĂ©mentaire Zhicheng de Gushi, puis il poursuit des Ă©tudes Ă  la troisiĂšme Ă©cole agricole de la province de l’Anhui, Ă©cole fondĂ©e par le rĂ©volutionnaire Zhu Yunshan.

Zhu a une influence profonde sur les Ă©tudiants de l’école, en introduisant des livres et journaux d’avant-garde comme la Nouvelle Jeunesse et l’ABC du Communisme.

À l’école, Wang rencontre un autre personnage influent dans sa vie, A Ying (Qian Xinchun), un de ses professeurs qui lui fait connaĂźtre LĂ©nine et Chen Duxiu.

Durant ses annĂ©es d’école, Wang est actif dans les mouvements politiques. Il organise le boycott des produits japonais et des Ă©lections truquĂ©es. AprĂšs l’obtention de son diplĂŽme en 1924, Wang entre Ă  l’école de commerce de Wuchang oĂč il Ă©tudie durant un an. LĂ , il publie plusieurs articles sur la rĂ©volution et le communisme. Cette mĂȘme annĂ©e, durant l’ExpĂ©dition du Nord, il s’engage dans le mouvement du qui participe Ă  des grĂšves et des protestations contre l’impĂ©rialisme.

Durant l’étĂ© 1924, il rejoint le PCC.

De Moscou Ă  Shanghai

En , le PCC envoie Wang Ă  l’UniversitĂ© Sun Yat-sen de Moscou. Durant son sĂ©jour, Wang maitrise le russe et les thĂ©ories Marxistes-LĂ©ninistes. C’est aussi Ă  cette Ă©poque que Wang rencontre son premier adversaire politique majeur, Ren Zhuoxuan. Ren est nommĂ© secrĂ©taire de la branche du PCC des Ă©tudiants de l’universitĂ©. L’éloquence de Wang lui permet de surmonter le style autoritaire de Ren dans divers dĂ©bats. En consĂ©quence, Wang est Ă©lu en secrĂ©taire de la branche du PCC des Ă©tudiants de l’universitĂ©. AprĂšs son Ă©lection, Pavel Mif, le vice-prĂ©sident de l’universitĂ©, se prend d’amitiĂ© pour Wang.

En , lorsque Mif vient en Chine Ă  la tĂȘte d’une dĂ©lĂ©gation de l’Union SoviĂ©tique, Wang est son interprĂšte.

AprÚs la séparation du PCC et du Guomindang (KMT) en 1927, Wang et Mif participent au cinquiÚme congrÚs national du PCC à Wuhan, durant lequel Wang est nommé secrétaire du département de la propagande du PCC. Wang est aussi rédacteur au journal Conseil dans lequel il publie quelques articles. AprÚs le et le coup de Wuhan, Wang retourne à Moscou avec Mif.

AprĂšs l’élimination de Karl Radek par Staline, Mif est promu prĂ©sident de l’UniversitĂ© Sun Yat-sen de Moscou, et puis vice directeur du dĂ©partement d’extrĂȘme-orient du Komintern. En raison de ses services et de sa loyautĂ©, Wang devient un protĂ©gĂ© de Mif. Avec d’autres activistes, tels que Zhang Wentian, Qin Bangxian ou Bo Gu et Wang Jiaxiang, Wang crĂ©e le groupe des 28 bolcheviks. Ils s’étiquetĂšrent communistes orthodoxes.

En 1929, Wang et les autres 28 bolcheviks sont renvoyĂ©s en Chine avec pour but de prendre la direction du PCC. Ils rencontrent une grande rĂ©sistance de la part de membres tels que Zhang Guotao et Zhou Enlai. Sans surprise, ils sont confinĂ©s Ă  des positions subalternes. Pour passer le temps, Wang trouve du rĂ©confort auprĂšs de Meng Qingshu, une ancienne du groupe des 28 bolcheviks, son Ă©pouse plus tard. Wang est transfĂ©rĂ© au dĂ©partement de la propagande du PCC oĂč Li Lisan est tout puissant.

Durant six mois entre 1929 et 1930, Wang publie de nombreux articles dans le journal du parti Drapeau Rouge et dans le magazine Bolchevik, qui vont dans le sens du gauchisme de Li.

En 1930, alors que Wang participe Ă  une rĂ©union secrĂšte Ă  Shanghai, il est arrĂȘtĂ©, mais il a la chance de ne pas ĂȘtre connu de la police secrĂšte du KMT et il est libĂ©rĂ© rapidement en soudoyant son garde.

Wang est alors transfĂ©rĂ© au syndicat central du PCC. Bien que Wang soit un gauchiste et se conduise selon un dogme communiste strict, ses croyances profondes sont diffĂ©rentes de celles de Li. Wang est plus strict et plus contraint par les dogmes marxistes des livres et les politiques de Komintern. Il fait une alliance temporaire avec de vieux membres du PCC comme He Mengxiong (äœ•ć­Ÿé›„), Lin Yunan (林è‚Č捗, un cousin de Lin Biao) contre Li. Au cours d’une rĂ©union, Wang se dispute avec Li et l’offense. Pour avoir Ă©tĂ© impulsif et immature, Wang est dĂ©mis de ses fonctions et mutĂ© dans la division du PCC du Jiangsu.

En , Zhou Enlai et Qu Qiubai sont renvoyĂ©s en Chine par le Komintern pour corriger le gauchisme de Li, et Li est appelĂ© Ă  Moscou pour faire son autocritique et perd le pouvoir. En dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e, Mif vient en Chine comme reprĂ©sentant du Komintern. Avec l’aide de son mentor, Wang et les 28 bolchevicks conquiĂšrent le pouvoir au sein du PCC lors de la quatriĂšme rĂ©union plĂ©niĂšre du sixiĂšme congrĂšs national du PCC en Ă©tiquetant Li et d’autres anciens du PCC comme He Mengxiong et Luo Zhanglong (眗章韙), comme dissidents.

Wang est Ă©lu membre du Bureau politique du PCC, bien qu’il ne soit pas encore membre du ComitĂ© central du PCC, condition prĂ©alable pour ĂȘtre membre du Politburo selon un systĂšme proposĂ© par Wang lui-mĂȘme. Mif reste en Chine presque un an avec un contrĂŽle direct sur le PCC, Wang jouant un rĂŽle important comme son conseiller. Bien que Xiang Zhongfa soit le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral en titre, il est manipulĂ© par Mif et Wang. Alors que He Mengxiong et Luo Zhanglong essayent de crĂ©er un nouveau groupe, He est arrĂȘtĂ© avec plus de trente autres membres par le KMT au cours d’une rĂ©unions secrĂšte.

He et 24 autres sont exécutés.

Peu aprĂšs, avec l’arrestation de Gu Shunzhang (éĄŸéĄșç« ), responsable de la sĂ©curitĂ© pour le PCC, de nombreux anciens tels que Xiang Zhongfa et Yun Daiying (æœä»Łè‹±) sont arrĂȘtĂ©s et exĂ©cutĂ©s.

Wang retourne Ă  Moscou avec son Ă©pouse, soi-disant pour raisons mĂ©dicales. AprĂšs le dĂ©part de Wang, un Politburo sous la direction de Zhou Enlai est mis en place Ă  Shanghai. Zhou, Zhang Wentian, Qin Bangxian ou Bo Gu, Kang Sheng, Chen Yun, Lu Futan (捱穏杩) et Li Zhusheng (李ç«č棰) sont choisis pour traiter les affaires courantes du PCC. Avec Zhang, Bo Gu et Li, membres du groupe des 28 bolchevicks, Wang peut garder le contrĂŽle du PCC Ă  distance. D’autre part, Kang et Chen le rencontrent Ă  Moscou et lui accordent leur soutien plusieurs annĂ©es plus tard. Lu et Li quittent le parti plus tard pour rejoindre le KMT.

De Moscou Ă  Yan'an

De à , Wang travailla et vécu à Moscou comme Directeur de la délégation du PCC au Komintern. Durant cette période il fut élu commissaire exécutif, membre du Présidium et Directeur adjoint du Komintern.

C’est aussi Ă  cette pĂ©riode, sous la direction de Bo Gu, que le PCC souffrit durement des coups du KMT, dans les villes et Ă  la campagne, conduisant Ă  une retraite qui fut appelĂ©e la Longue Marche. En , pendant la confĂ©rence de Zunyi, le groupe des 28 bolcheviks se dissout. Des membres influents du groupe - Zhang Wentian, Wang Jiaxiang et Yang Shangkun – dĂ©sertĂšrent et se ralliĂšrent au camp de Mao Zedong. En outre Mao qui avait remplacĂ© Bo Gu comme chef militaire Ă©tait inconnu pour Wang et le Komintern. Bien que Zhang Wentian fut nommĂ© SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Parti communiste chinois Ă  la confĂ©rence de Zunyi, la puissance Mao grandissait au sein du parti.

En 1935, Wang fit une confĂ©rence au septiĂšme congrĂšs du Komintern sur la nĂ©cessitĂ© d’un front alliĂ© face Ă  l’impĂ©rialisme japonais. En , la dĂ©lĂ©gation du PCC au Komintern publia le Manifeste du 1er aoĂ»t qui appelait tous les chinois Ă  s’unir contre le Japon. Au cours de rĂ©unions au mois d’aoĂ»t, la dĂ©lĂ©gation du PCC au Kominterm discuta du front uni face Ă  l’impĂ©rialisme. Wang souligna que le pire ennemi de la Chine Ă©tait le Japon et non Tchang KaĂŻ-chek, et qu’une alliance entre les rĂ©volutionnaires et Tchang Ă©tait possible.

La dĂ©lĂ©gation envoya Zhang Hao (ćŒ æ”©), de son vĂ©ritable nom Lin Yuying (林è‚Č英), un cousin de Lin Biao et un ancien activiste du PCC, Ă  Yan’an pour transmettre la dĂ©cision de la rĂ©union. À la rĂ©union du Politburo en dĂ©cembre, le PCC prit la rĂ©solution d’établir un front uni contre les japonais, mais se retint pas d'Ă©tiqueter Tchang comme un ennemi de la rĂ©volution. En 1936, le secrĂ©tariat central du Komintern envoya un tĂ©lĂ©gramme pour signifier que c’était une erreur de reconnaĂźtre Tchang comme le pire ennemi de la rĂ©volution au mĂȘme titre que le Japon, et qu’il Ă©tait nĂ©cessaire d’inclure les armĂ©es de Tchang dans la guerre contre le Japon. L'incident de Xi'an vit finalement la constitution du deuxiĂšme front uni entre communistes et nationalistes.

Avec l’incident du pont Marco Polo et l’incident de l’aĂ©roport de Hongqiao Ă  Shanghai en 1937, une guerre entre la Chine et le Japon Ă©tait inĂ©vitable. Le plan de Wang pour un front uni contre le Japon Ă©tait en train de s’élaborer avec le transfert de l’armĂ©e rouge du PCC en ArmĂ©e de la 8e route et en une Nouvelle QuatriĂšme armĂ©e contre le Japon.

Pour donner des directives au front uni, Wang fut renvoyĂ© Ă  Yan’an avec Kang Sheng et Chen Yun qui avaient Ă©tĂ© absents de Chine depuis six ans. Mao exprima son respect pour Wang, envoyĂ© du Kominterm, et pour sa conception du concept de front uni contre le Japon. Il est possible que Mao voulait obtenir du Kominterm ou de l’Union SoviĂ©tique, que reprĂ©sentait Wang, un soutien financier et militaire qui lui manquait dĂ©sespĂ©rĂ©ment. Aussi, lorsque Wang prĂ©senta une nouvelle liste de dirigeants pour le PCC, Mao choisit Wang en premier de la liste. Wang relĂ©gua son alliĂ© Zhang Wentian de la premiĂšre place Ă  la septiĂšme place ce qui aliĂ©na son propre camp en crĂ©ant de nouveaux opposants, comme Zhang, qui rejoignirent le groupe de Mao.

Wang, Kang et Chen furent Ă©lus dans le nouveau Politburo, avec Wang secrĂ©taire du comitĂ© permanent du PCC chargĂ© des affaires courantes du siĂšge du PCC. Chen Ă©tait responsable de l’organisation et Kang de la sĂ©curitĂ©, mais Chen et Kang passĂšrent dans le camp de Mao laissant Wang relativement seul. En outre, lorsque Wang traversa le Xinjiang, il donna l’ordre Ă  Deng Fa, patron de la sĂ©curitĂ© du PCC, d’arrĂȘter Yu Xiusong, Huang Cao, Li Te et deux autres personnes qui Ă©taient d’anciens opposants qui travaillaient alors pour le seigneur de la guerre Sheng Shicai sous la direction du PCC. Ils furent torturĂ©s et exĂ©cutĂ©s. Quand Wang se vanta de ce travail ignoble auprĂšs de Zhang Guotao qui se considĂ©rait lui-mĂȘme comme un dissident, Zhang fut offusquĂ© car il avait bien connu ces vĂ©tĂ©rans du PCC et il mĂ©prisa Wang Ă  partir de ce jour.

Lorsque Wang arriva Ă  Yan’an, il eut des admirateurs parmi les membres du PCC pour sa connaissance du marxisme-lĂ©ninisme. Des vĂ©tĂ©rans comme Zhou Enlai et Peng Dehuai le respectĂšrent ce qui rendait Mao jaloux.

Wang commença Ă  ĂȘtre en dĂ©saccord avec Mao sur le problĂšme majeur du front uni. Wang pensait que tout le travail du PCC devait ĂȘtre subordonnĂ© Ă  la direction du front uni alors que Mao pensait que le PCC devait garder son indĂ©pendance vis-Ă -vis du front uni. De maniĂšre Ă  appliquer ses idĂ©es, Wang fit l’erreur de quitter son poste de secrĂ©taire du PCC chargĂ© des affaires courantes du siĂšge du PCC pour celui de secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la division du Yangzi du PCC pour traiter les problĂšmes du front uni avec le KMT Ă  Wuhan. Wang quitta la base de Yan’an, laissant Ă  Mao tous les moyens de se renforcer sans interfĂ©rence.

DĂ©clin

Dans sa lutte contre le Japon impĂ©rial, le KMT a subi de lourdes pertes en raison de l’incompĂ©tence du commandement militaire, d’un matĂ©riel militaire dĂ©passĂ© et d’une Ă©norme corruption interne. Comme partisan du front uni, l’image de Wang fut Ă©cornĂ©e par les revers du KMT sur le champ de bataille. AprĂšs les dĂ©faites du KMT Ă  Xuzhou et Wuhan en 1938, Wang en subit le contrecoup avec le dĂ©mantĂšlement de la division du Yangzi et son retour obligĂ© Ă  Yan'an. À Yan’an, l’organisation militaire Ă©tait divisĂ©e entre la Chine du sud et les divisions des plaines centrales commandĂ©es respectivement par Zhou Enlai et Liu Shaoqi.

Wang fut affectĂ© Ă  des emplois sans importance. Mao retira toute autoritĂ© Ă  Wang en lui interdisant toute publication. Avec la dissolution du Komintern en 1943, Wang perdra tout espoir de futur politique. En 1942, Mao lança le mouvement de rectification contre le dogmatisme et l’empirisme. Wang reprĂ©sentait le dogmatisme et Zhou l’empirisme. La ligne de Wang Ming — qualifiĂ©e d' « opportunisme de gauche » — fut accusĂ©e de reprĂ©senter un courant idĂ©ologique bourgeois. Au cours du mouvement de rectification entrepris en 1942, Mao fit une rĂ©futation thĂ©orique radicale de la ligne de Wang Ming, sur les plans politique, militaire et organisationnel et, aussitĂŽt aprĂšs, sur le plan culturel.

Bien que fortement humiliĂ©, Wang eut nĂ©anmoins la chance d’échapper aux tortures que la police secrĂšte de Kang Sheng infligea Ă  d’autres membres du PCC. NĂ©anmoins, dans un livre ultĂ©rieur « 50 ans du PCC et le journal de Yan’an » Ă©crit par un journaliste d’Union soviĂ©tique, Wang accusa Mao d’avoir ourdi un complot pour l’empoisonner, accusation qui n’a jamais Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ©e.

Au cours du mouvement de rectification, Wang dut faire son autocritique et s’excuser dans une rĂ©union publique. Ce n’est qu’aprĂšs la rĂ©ception par Mao d’un tĂ©lĂ©gramme de Georgi Dimitrov qu’il cessa de persĂ©cuter Wang. Dans un geste de clĂ©mence et d’apaisement, et pour plaire Ă  Dimitrov et l’Union SoviĂ©tique, Mao fit rentrer Wang au comitĂ© central du PCC du septiĂšme congrĂšs national. La crĂ©dibilitĂ© et l’influence de Wang s’étiolĂšrent au fur et Ă  mesure que Moscou reconnaissait le rĂŽle dirigeant de Mao. Durant la pĂ©riode de la guerre civile chinoise, Wang fut nommĂ© directeur de la politique de recherche du PCC et responsable de quelques travaux lĂ©gislatifs mineurs.

De PĂ©kin Ă  Moscou

Ce n’est qu’aprĂšs l’établissement de la RĂ©publique populaire de Chine en 1949 que Wang sortit de l’ombre pour rĂ©apparaĂźtre sur la scĂšne politique. Il fut Ă©lu directeur du comitĂ© lĂ©gal central du PCC et du gouvernement. Avant d’ĂȘtre Ă©lu commissaire du comitĂ© central du PCC de la huitiĂšme AssemblĂ©e nationale populaire en 1956, Wang alla Ă  Moscou pour suivre un traitement mĂ©dical et n’en est jamais revenu.

Wang Ă©crivit de nombreux articles dĂ©nonçant le PCC durant le conflit qui opposa le PCC et le parti communiste d’Union SoviĂ©tique dans les annĂ©es 1960 et 1970. Ses mĂ©moires donnent des informations utiles sur l’histoire du PCC. Wang eut la chance d’échapper aux persĂ©cutions de la RĂ©volution culturelle et vĂ©cut en paix jusqu’à sa mort en 1974 Ă  Moscou.

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