Vraux
Vraux est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Vraux | |
L'église, entourée du cimetière. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne |
Maire Mandat |
Sabine Galicher 2020-2026 |
Code postal | 51150 |
Code commune | 51656 |
Démographie | |
Gentilé | Vrautiers / Vrautières |
Population municipale |
456 hab. (2020 ) |
Densité | 36 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 01′ 44″ nord, 4° 14′ 16″ est |
Altitude | Min. 73 m Max. 116 m |
Superficie | 12,8 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Châlons-en-Champagne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châlons-en-Champagne-2 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Géographie
La commune de Vraux se situe au nord-ouest de Châlons-en-Champagne. Le village est arrosé par le Fossé des Eaux Bâtardes (en provenance des Grandes-Loges) et de la Gravelotte. Le canal latéral à la Marne passe également au sud de Vraux. Le village est traversé par la route départementale 1[1] ainsi que par la Gravelotte et La Presle.
Topographie
La première mention est Varaus dans le polyptyque de Rémi.
Urbanisme
Typologie
Vraux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,6 %), forêts (9,9 %), zones urbanisées (4 %), eaux continentales[Note 3] (2,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Une présence gauloise a été révélé lors de travaux pour le Chemins de fer de la Banlieue de Reims sur le mont de Vraux à la limite de Juvigny. Ce cimetière de plus de cent trente tombes avait aussi deux tombes à char, des éléments se trouvent au musée de Châlons. De même un autre cimetière d'une quarantaine de tombes au lieu-dit la Trampoire, une tombe à char à la fosse Moniat. Deux murs montrent une présence à la période augustéenne au Champs de Villiers. Vraux disposa dans les premiers mois de la Seconde Guerre mondiale d'un terrain d'aviation sur lequel, dans le contexte du déploiement en France du corps expéditionnaire (B.E.F) étaient déployé des avions. La Royal Air Force (dont le quartier général était à Reims), stationnèrent pendant plusieurs mois des appareils britanniques de l'Advanced Air Striking Force (A.A.S.F) qui avaient pour tâche de soutenir l'Armée française.
Politique et administration
Intercommunalité
Conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [9], la commune antérieurement membre de la communauté de communes de la Région de Condé-sur-Marne, est désormais membre de la nouvelle communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne.
Celle-ci résulte en effet de la fusion, au , de l'ancienne communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne, de la communauté de communes de l'Europort, de la Communauté de communes de Jâlons (sauf la commune de Pocancy qui a rejoint la communauté de communes de la Région de Vertus) et de la communauté de communes de la Région de Condé-sur-Marne[10] - [11].
Liste des maires
La mairie est ouverte les lundis de 15 h à 20 h, les mercredis de 8 h 30 à 14 h et les vendredis de 9 h à 12 h 30 et de 15 h à 18 h 30.
Démographie
Les habitants de la commune sont les Vrautiers et les Vrautières[14].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2020, la commune comptait 456 habitants[Note 4], en diminution de 3,39 % par rapport à 2014 (Marne : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture et patrimoine
Exemples photographiques
- Un Broussard à l'entrée du musée.
- Monument aux morts au cimetière.
- Exemple de niche à la Vierge.
- Mairie et croix de chemin.
- L'orgue de l'église de Vraux.
Lieux et monuments
- Le Musée du terrain d'aviation militaire de Condé-Vraux, qui retrace l'histoire de ce terrain de desserrement de la base aérienne 112 de 1939 à 1945.
- L'église Saint-Laurent de Vraux date des XIIe et XVe siècles. Elle est classée monument historique depuis 1920[19]. Elle fait partie de la paroisse Saint-Paul des Quatre Voies, dans le diocèse de Châlons-en-Champagne[20]. L'orgue de l'église du XVIIIe siècle est également classé monument historique, au titre objet[21].
- De nombreuses maisons du village ont une statue de la Vierge dans une niche de façade.
- Non loin de la route dite des Grandes Loges menant de la Nationale 44 à Vraux : un monument mémorial (avec hélice tripale) rappelant que Vraux accueillit en 1939-40 un escadron de la RAF Advanced Air Striking Force.
Fouilles archéologiques
Un cimetière de la Tène a été découvert au lieu-dit la Buisson-des-Lapins ou la Trampoire qui comprenait une tombe à char et une quarantaine de sépultures.
Un autre de plus de cent trente tombes et deux tombes à char fut mis au jour lors des travaux pour le C.B.R. au lieu-dit Mont-de-Vraux à cheval sur le territoire de Juvigny.
Personnalités liées à la commune
- Sainte Pompse, sœur de saint Gibrien, s'installa dans la commune au VIIe siècle.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Carte IGN de Vraux » sur Géoportail (consulté le 7 août 2013)..
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Cités en Champagne », Les intercommunalités, Syndicat Mixte du SCoT et du Pays de Châlons-en-Champagne (consulté le ).
- « La communauté d'agglomération passera de 14 à 38 communes en 2014 Le financement de la future intercommunalité fait débat : De Vatry à Aigny, en passant par La Veuve, le futur établissement public, dont la création vient d'être validée par le préfet, aura des allures de géant. Mais la définition de ses compétences, notamment en zone rurale, suscite des craintes », L'Union,‎ (lire en ligne).
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne, de l'Aisne et des Aerdennes, Matot-Braine, Reims 1876, p130.
- https://reader.cafeyn.co/fr/1926597/21616463
- « Vraux », sur Pays de Châlons-en-Champagne (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA00078915, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 7 août 2013.
- « L'église Saint Laurent à Vraux », sur Diocèse de Châlons-en-Champagne, (consulté le ).
- Notice no PM51001779, base Palissy, ministère français de la Culture. Consulté le 7 août 2013.