Vrapčići
Vrapčići (en serbe cyrillique : Врапчићи) est une localité de Bosnie-Herzégovine. Il est situé sur le territoire de la Ville de Mostar, dans le canton d'Herzégovine-Neretva et dans la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine. Le faubourg mostarien est part de la Zone métropolitaine du nord.
Vrapčići Врапчићи | ||||
Administration | ||||
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Pays | Bosnie-Herzégovine | |||
Entité | Fédération de Bosnie-et-Herzégovine | |||
Canton | Herzégovine-Neretva | |||
Ville | Mostar | |||
Démographie | ||||
Population | 3 499 hab. (2013) | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 43° 22′ 41″ nord, 17° 51′ 51″ est | |||
Altitude | 526 m |
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Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Bosnie-Herzégovine
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Selon les résultats du recensement bosnien de 2013, il compte 3 266 habitants[1]. La route M-17 traverse Vrapčići et le connecte avec les outres faubourgs du nord et le quartier du Zalik. La rivière Neretva forme la frontière avec Raštani à l'ouest, alors qu'ils bordent Kuti, Livač et le village de Dobrč à l'est.
Le stade Rođeni du FK Velež Mostar est localisé dans cette partie de la ville. Autres importans lieus sont la Mosquée blanche et la Cimetière de Sutina. Vrapcici est aussi bien connu pour sa marché du week-end, que attire des acheteurs et vendeurs de tout la Bosnie, mais aussi des pays voisins[2].
Géographie
Comme la majorité des autres faubourgs au nord de Mostar, Vrapčići est situé dans la Bijelo Polje (fr. Champ blanc). Elle est un de les trois cuvettes (la Bijelo Polje, la Cuvette de Mostar et la Bišće polje au sud) que forment la territoire du Mostar et sa zone métropolitaine. La localité est dominé par terres plates et fertiles, grace à sa proximité avec la Neretva[3].
La Neretva forme la frontière occidentale de Vrapčići. Dans cette partie de son cours, son largeur est considérablement agrandi, en forment le Mostarsko jezero (fr. Lac de Mostar). Il s'agit d'un lac de accumulation, résultat de la construction de la Centrale hydroélectrique du Mostar pendant les années 1980.
Sur la rive occidentale de la Neretva, le banlieue de Rastani est localisé. De plus, les Vrapcici confinent aux Potoci au nord, le quartier du Zalik au sud, Kuti et Livač au nord-est, alors que le village de Dobrč à l'est.
Histoire
On trouve deux sites historiques au Vrapcici. La maison de la famille Džabić (Džabića kuća) au Suhi do et la maison de la famille Alajbegović (Alajbegovića kuca). Même si tous les deux sont des monuments nationaux, il n'y a pas des plans pour leur reconstruction[4] - [5].
L'histoire de Vrapčići durant la Yougoslavie socialiste est étroitement liée avec le combinat textile "Đuro Salaj". Construit dans les années 1950s, il était devenu la plus grande filature textile dans les Balkans, avec plus de 6000 ouvriers. Le succès de l'entreprise conduisait à un développement fort du voisinage. Nouveaux maisons et quartiers résidentiels étaient construit, avec l'infrastructure publique approprié, que résultait dans une grande augmentation de la population. Malgré l'usine n'avait pas souffert des damages graves, la production n'était pas recommencé après la guerre bosnienne[6].
Pendant la guerre bosnienne (1992-1995) Vrapcici était sous contrôle de chaque de les trois acteurs majeures pour une période certaine.
Premièrement, le faubourg était occupé par les forces yougoslaves (JNA) en avril 1992, avec l'aide de la population locale serbe. Un peu plus tard, le JNA livre ses positions à l'Armée de la république serbe de Bosnie (VRS), les forces de les Serbes bosniennes et leur leadership séparatiste. Avec le contrôle de Vrapcici et les autres faubourgs nord de Mostar, les séparatistes serbes bloquèrent la route entre Sarajevo et Mostar, en mettent la ville sous une blocade.
En juin 1992, pourtant, ils perdaient cette partie de la ville. Forces conjointes croato-bosniennes réussirent à reprendre le contrôle de Mostar et la majorité de ses environs dans la Opération "L'aube de juin". Pendant sa retraite, le VRS et des forces serbes locales paramilitaires ont commis le massacre de Uborak et Sutina, dans laquelle 114 civils non-serbes ont été tués comme un act de revanche[7] - [8].
Pour les mois suivants, le faubourg était contrôlé par le Conseil de défense croate (HVO) et le 4. corps de l'Armée bosnienne (ARBiH). Après l'attaque des forces croates à l'Armée bosnienne et le début de la guerre croato-bosnienne à Mostar, Vrapčići devenait part de la république sécessionniste d'Herceg-Bosna. Au nouveau, le contrôle des environs au nord de Mostar était un moyen pour bloquer la ville, cette fois sa partie orientale. Cependant, en 30 juin 1993, l'Armée bosnienne a lancé une opération pour débloquer Mostar, en libérant Vrapčići et tout le reste du Bijelo polje[9].
Après les autorités croates au partie occidentale du Mostar interdisait le FK Velez de jouer dans son stade à Bijeli Brijeg (un quartier sous contrôle de l'HVO), les responsables du club ont décidé de relocaliser au Vrapčići et utilise l'ancien stade du FK Lokomotiva Mostar[10].
La guerre avait aussi des répercussions sur la composition de la population locale. Beaucoup des Bosniaques déplacées de l'Herzégovine orientale et le Podveležje trouvaient refuge dans cette partie de la région de Mostar.
Démographie
Évolution historique de la population
Économie
La zone industrielle "Gajevi" est située à Vrapcici[14]. De nombreuses entreprises industrielles et commerciales y sont représentées, qui bénéficient de la proximité de la M-17, l'une des routes les plus importantes du pays.
Une grande partie de la population locale travaille au agriculture.
La décharge municipale de Mostar est aussi localisé au Vrapčići (au Uborak), mais leur destin est incertain au milieu des manifestations de la population contre son travail et l'abolition de son permis environmental en décembre 2022[15].
Infrastructure
Infrastructure de transport et transport en commun
Cette partie de Mostar est traversé par la route magistrale M-17, que connecte la vallée de la Neretva avec Sarajevo.
Dans cette partie particuliére de sa trace, la ligne Sarajevo-Ploče longe la cote occidentale de la Neretva, donc la gare la plus proche se trouve a Raštani.
La gare principale est localisé à environ 5 kilometres de Vrapčići. Il est desservi par des trains vers Sarajevo et Čapljina, mais ils existent aussi des lignes de bus que relient Mostar avec les autres grandes villes du pays et l'étranger.
Mostarbus, l'entreprise publique chargé de la gestion des transports publics à Mostar et son agglomération, exploite 5 lignes de bus (les lignes 16, 20, 21, 22 et 23) que connectent Vrapčići avec la centre-ville et les banlieues au nord et sud[16].
Établissements publiques
Au Vrapčići, il y a une école primaire, un bureau de poste et une clinique externe, dirigé par la centré de santé "Mostar vielle ville" (bos. Dom zdravlja "Stari Grad" Mostar).
Deux cimetières sont situés dans cette partie du Mostar. Le cimetière municipal à Sutina et le cimetière orthodoxe de Kraljevine.
Notes et références
- (sr + en) « Census of population - Preliminary results by municipalities and settlements in the Federation of Bosnia and Herzégovine » [PDF], sur http://fzs.ba, Institut de statistiques de la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine (consulté le )
- (bs) M Smajkić, « Bili smo na čuvenoj pijaci Vrapčići: Ljudi ima, ali kupaca nema, svi hoće džabe », Dnevni avaz, 22 ottobre 2022 (lire en ligne)
- (bs) « Prirodne karakteristike - Mostar » , sur mostarbih.weekly.com (consulté le )
- (bs) « Ishodna kuća porodice Džabić » [archive du ], sur http://kons.gov.ba (consulté le )
- (bs) Mithad M, « Aveti u kući Alajbegovića », Ljubušaci, (lire en ligne)
- (hr) Jozo Kožul, « Priča o Tekstilnom kombinatu Đuro Salaj u Vrapčićima », Bjelopoljska zora, (lire en ligne)
- (hr) Dražen Krajcar, « Operacija Lipanjske zore - prvi poraz srpskih snaga u BiH », sur povijest.hr (consulté le )
- (bs) Aline Cateux, « Nekažnjeni masakri u Mostaru, prvi dio: Priče svjedoka », Balkan Insight, (lire en ligne)
- (bs) « Deblokada Mostara 1993 », sur historija.info, (consulté le )
- (sr) Nemanja Mitrović, « Rat u Bosni i Hercegovini i fudbal: Kako je sviran kraj za mostarski Velež na Stadionu pod Bijelim brijegom », BBC en serbe, (lire en ligne)
- (bs) « Population 1961-1991 », sur http://pop-stat.mashke.org (consulté le )
- (bs + hr + sr) « Composition nationale de la population - Résultats de la République par municipalités et localités », Bulletin statistique, Sarajevo, Publication de l'Institut national de statistique de Bosnie-Herzégovine, no 234, .
- (bs + hr + sr) « Recensement par communautés locales (1991) » [PDF], sur http://www.fzs.ba, Bosnie-Herzégovine - fédération de Bosnie-et-Herzégovine - Institut fédéral de statistiques (consulté le )
- (bs) Le ministère du développment, entreprise et commerce de la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine, « Poslovne zone FBiH - Gajevi », sur zonefbih.gov.ba (consulté le )
- (bs) Gordana Šimović, « Mostarci pobijedili vlast: Sud poništio okolinsku dozvolu za deponiju Uborak », Klix, (lire en ligne)
- (bs) Mostarbus, « Red vožnje », sur mostarbus.ba (consulté le )