Vol Air France 072
Le , le vol Air France 072 a disparu au-dessus de l'océan Atlantique, tuant les 52 personnes à bord. L'accident a entraîné le retrait du Latécoère 631 du service par Air France. C'était l'accident le plus meurtrier de l'océan Atlantique à l'époque et aussi le plus meurtrier subi par ce type d'avion.
Vol Air France 072 | ||
L'aéronef impliqué dans l'accident. | ||
Caractéristiques de l'accident | ||
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Date | 1er aout 1948 | |
Type | Perdu en mer, cause inconnu | |
Site | Océan atlantique | |
Caractéristiques de l'appareil | ||
Type d'appareil | Latécoère 631 | |
Compagnie | Air France | |
No d'identification | F-BDRC, surnommé Lionel de Marnier | |
Lieu d'origine | Fort-de-France, Martinique | |
Lieu de destination | Port-Étienne, Afrique-Occidentale française | |
Phase | Croisière | |
Passagers | 40 | |
Équipage | 12 | |
Morts | 52 | |
Portés disparus | 0 | |
Blessés | 0 | |
Survivants | 0 | |
Avion
L'avion accidenté était un Latécoère 631, immatriculé F-BDRC, surnommé Lionel de Marnier et ayant le numéro de série msn 06[1] - [2]. Il avait effectué son premier vol le 9 novembre 1947.
L'accident
L'avion a décollé de Fort-de-France, en Martinique à 14 h 50 GMT le 31 juillet, et devait arriver à Port-Etienne, en Afrique occidentale française à 1 h 0 GMT le 1er aout. Il avait à son bord un équipage de douze personnes et 40 passagers[3]. Il a été rapporté qu'un mayday a été reçu par une station de radio américaine aux Açores juste après minuit le . La position de l'avion a été estimée à 1 100 milles marins (2 037 km) au nord des îles du Cap-Vert . Deux avions d'Air France, un avion de l'armée de l'air française et un navire de la marine française ont été envoyés pour rechercher l'avion. La Garde côtière des États-Unis a envoyé l' USCGC Campbell (en) pour aider aux recherches[4]. Les autorités portugaises ont autorisé les avions utilisés pour la recherche de l'aéronef disparu à utiliser l' aéroport d'Ilha do Sal, qui n'était pas ouvert au public. Deux Boeing B-17 Flying Fortress de l'armée de l'air portugaise se sont également joints aux recherches. L'armée de l'air américaine a envoyé un Flying Fortress et sept Boeing B-29 Superfortress pour se joindre à la recherche.
Le , le navire météorologique français Leverrier a signalé avoir reçu un message de détresse de l'avion. Un deuxième message a été reçu tôt le lendemain matin. Le Flying Fortress américain a également signalé avoir reçu un message de détresse "faible et brouillé" ce jour-là. L'USCGC Campbell a signalé avoir trouvé deux sièges de l'avion à environ 1 570 milles marins (2 908 km) à l'est de Porto Rico. Un avion rapporta plus tard avoir vu une épave 15 milles marins (28 km) de la position où les sièges ont été trouvés. Une partie de l'épave présentait des traces d'incendie[5]. La recherche de survivants a été annulée le . À la suite de l'accident, qui était à l'époque le pire accident aérien de l'océan Atlantique et le pire jamais subi par le Latécoère 631[1]. Ce type d'avion a été retiré du service par Air France à la suite de cette tragédie[2].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Air France Flight 072 » (voir la liste des auteurs).
- « F-BDRC Accident description », Aviation Safety Network (consulté le )
- « Latécoère 631 », Aeroplane, Cudham, Kelsey Publishing, , p. 102–03 (ISSN 0143-7240)
- « 52 On Board Missing Seaplane », The Times, no 51139, , p. 4
- « Missing Flying-Boat », The Times, no 51143, , p. 4
- « Another Mysterious Disappearance », Flight, , p. 170 (lire en ligne)