Vladimir Chor
Vladimir Iefimovitch Chor (en russe : Владимир Ефимович Шор), né le à Tbilissi et mort le à Leningrad, est un traducteur russe et soviétique.
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(à 54 ans) Saint-Pétersbourg (Union soviétique) |
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Conjoint |
Inna Chafarenko (d) |
Enfant |
Ioulia Chor (d) |
A travaillé pour |
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Biographie
Vladimir Chor naît le à Tbilissi. Son père est ingénieur et sa mère médecin. Sa famille emménage à Odessa en 1918 puis à Petrograd en 1924[1]. Il est amputé d'une main dans son enfance à la suite d'un accident[1].
Il fait ses études à l'Institut de philosophie, de littérature et d'histoire (ЛИФЛИ), puis à la faculté de lettres de Leningrad[1]. Il devient en 1943 candidat ès lettres, avec une thèse soutenue sur l'œuvre des frères Goncourt[1]. Ses premiers travaux portent ensuite sur, notamment, Jean-Richard Bloch.
Il enseigne les langues étrangères, et dirige la chaire des langues étrangères de l'École des mines de Leningrad de 1946 à 1962[1]. Dans les années 1960 et 1970 , il est responsable d'un séminaire de jeunes traducteurs à la section de Léningrad de l'Union des écrivains soviétiques[1].
Il publie de 1960 plusieurs ouvrages théoriques et historiques sur la traduction[1]. Ses principales traductions sont faites à partir de l'anglais, du français et de l'allemand. Il s'agit notamment des romans L'Abbé de Walter Scott , du Château d'Otrante d'Horace Walpole, du Meunier d'Angibault de George Sand, des tragédies de Jean Racine Iphigénie et Andromaque[1] (les deux en co-traduction avec sa femme, Inna Chafarenko (ru)), des poèmes et drames poétiques de Victor Hugo, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Jules Laforgue, Émile Verhaeren, etc.[1]
Vladimir Chor a fréquenté de jeunes poètes, parmi lesquels Aleksandr Gorodnitski (ru) qui lui a dédié un poème consacré à son enseignement[2]. La poétesse lelena Ignatova a témoigné de l'atmosphère protectrice qu'entretenaient Vladimir Chor et sa femme : « Dans cette maison régnaient l'intelligence, la bonté, l'amour du travail »[3]. Les mémoires de Vladimir Chor ont conservé une partie de l'œuvre poétique d'Alik Rivine[4].
Des poèmes pastiches de Vladimir Chor sont restés non publiés[5].
Sa fille Ioulia Chor (ru) est également traductrice.
Notes et références
- (ru) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en russe intitulé « Шор, Владимир Ефимович » (voir la liste des auteurs).
- (ru) П. Л. Вахтина (P. L. Vakhtina), « Шор Владимир Ефимович », sur nlr.ru, (consulté le )
- (ru) Л. Найдич (L. Neiditch), « Мы и наши дачные соседи », Toronto Slavic Quarterly, no 10, (lire en ligne, consulté le )
- (ru) Е. Игнатова (I. Ignatova), « Моя жизнь - это работа » [« Ma vie, c'est le travail »], Иерусалимский журнал, (lire en ligne, consulté le )
- (ru) « Антология новейшей русской поэзии "У Голубой лагуны". Алик Ривин. » [« Anthologie de la poésie russe la plus récente Au Lagon bleu. Alik Ravine »], sur www.kkk-bluelagoon.ru (consulté le )
- (ru) Ю. Шор (I. Chor), « Литературные пародии, пересмешники, подражания как феномен разноголосицы в тексте », Respectus philologicus, no 3 (8),, 2003.
Annexes
Bibliographie
- (ru) П. Л. Вахтина (P. L. Vakhtina), « Шор Владимир Ефимович », sur Сотрудники РНБ — деятели науки и культуры [Collaborateurs de la Bibliothèque nationale russe - acteurs de la sciences et de la culture](nlr.ru), (consulté le ).