Vitali Malkine
Vitali Malkine (en russe : Виталий Борисович Малкин, Vitali Borissovitch Malkine ; dans ses communications en français et anglais il utilise le nom de Vitaly Malkin) est un homme d'affaires, philanthrope et homme politique russe.
Vitali Malkine | |
Vitali Malkine en 2017. | |
Fonctions | |
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Président du comité du Conseil de la fédération pour les Affaires étrangères | |
En fonction depuis le | |
Président | Vladimir Poutine |
Premier ministre | Dmitri Medvedev |
Membre du Conseil de la fédération de la république de Bouriatie | |
– | |
Biographie | |
Nom de naissance | Vitali Borissovitch Malkine |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pervoouralsk (RSFS de Russie, Union soviétique) |
Nationalité | Russe Israélien[1] |
Enfants | six enfants |
Diplômé de | Institut polytechnique de l'Oural S.M. Kirov et université d'État de Moscou des transports ferroviaires (MIIT) |
Profession | Mécène et homme d'affaires |
Religion | athée |
Il a été physicien, banquier et sénateur. Il est célèbre pour son engagement philanthropique en tant que mécène de la fondation Era (en Russie) et de la fondation Espoir (programme avec l'Unicef et la fondation Luxembourg).
Il a eu un passeport israélien sous le nom de « Avihur Ben Bar » jusqu'en 2007, date à laquelle il a dû y renoncer du fait de la loi russe, qui n'autorise pas les sénateurs à avoir une double nationalité. Ce n'est qu'en 2013, après avoir renoncé à tous ses mandats politiques, qu'il a pu recouvrer sa nationalité israélienne[1]. Sa fortune est estimée par le magazine Forbes à 1 milliard de dollars.
Biographie
Fils de Juifs ukrainiens, Vitali Malkine est né le à Pervoouralsk dans l'oblast de Sverdlovsk en Russie.
Jeunesse
Vitali Malkine a grandi dans une famille juive ukrainienne. Son père – Boris Samoïlovitch Malkine – était vice-directeur de la tuberie de Tcheliabinsk, sa mère Marianna Davydovna Piatigorskaïa – docteur en médecine.
Dès son enfance, il s'intéressait aux mathématiques. Élève studieux au lycée spécialisé no 31 en physique et mathématiques de Tcheliabinsk, il a terminé sa scolarité avec mention, récompensé par une médaille d'argent.
Formation
En 1975, Vitali Malkine termine l'université avec un diplôme rouge (mention excellent) et poursuit son cursus en physique avec un doctorat à l'Université d'État de Moscou des transports ferroviaires (MIIT), où il se consacre à une thèse sur la métrologie du rayonnement laser[2].
En 1983, sa thèse sur les Éléments d'enregistrement ultrasensibles pour les systèmes de gestion des paramètres des lasers à impulsion lui permet d'obtenir le grade universitaire de docteur en technologie. Le professeur A.V. Chileïko – fils du mari d'Anna Akhmatova – était membre du jury de thèse. Après la soutenance et jusqu'en 1989, Malkine poursuit son activité de chercheur : il travaille à l'Institut de recherche des méthodes holographiques de contrôle au MIIT d'abord en tant que chercheur junior, puis en tant que chef de laboratoire[3].
La Semibankirchtchina
Quand, à la veille de l'élection présidentielle de 1996, se constitue la « Semibankirchtchina » (groupe de sept puis neuf oligarques qui jouèrent un rôle important dans la vie politique et économique de la Russie), Malkine en devient l'un des membres les plus influents. Il assiste aux rencontres avec Boris Eltsine, tandis que son partenaire, Ivanichvili, préfère rester dans l'ombre. En , Malkine signe au nom du conseil de coordination de la « Table ronde du business russe » la déclaration de soutien à Eltsine pour son second mandat présidentiel[4].
La crise financière de 1998 et le comportement éthique de Rossiiski Krédit
En 1999, la banque « Rossiiski krédit » devient la première banque commerciale à rembourser à ses clients qui en faisaient la demande tous les fonds déposés en roubles et une partie des fonds en devises. « Rossiiski krédit » devait à ses clients près de 80 millions de dollars. « Nous nous préparons à ce que chaque déposant, indépendamment de son recours en justice ou pas, récupère son argent », déclare alors Malkine dans son interview au Kommersant. « Rossiiski krédit » est la seule banque commerciale à avoir entièrement recapitalisé ses dettes et remboursé tout l'argent aux déposants particuliers. « La restructuration de Rossiiski krédit est le seul cas en pratique mondiale, où une société privée ait honoré ses dettes, dues à une faute gouvernementale » indique dans une de ses interviews Ivanichvili.
La banque a été restructurée, et en 2003 a honoré tous ses créanciers. Pour honorer toutes leurs obligations, Malkine et Ivanichvili ont dépensé près de 200 millions de dollars sur leurs fonds propres. Il y a des rumeurs que la banque a été utilisée par des groupes criminels tchétchènes pour blanchir et transférer de l'argent off-shore à travers les comptes de Rossisskii Kredit à City Bank, Bank of New York et d'autres grandes banques américaines[5].
Fortune
Pendant plusieurs années, Vitali Malkine a eu l'obligation de déclarer sa fortune pour rester membre du Conseil de la fédération[6].
- Année 2005 : fortune de 800 M de dollars, 57e place dans la liste des 100 hommes d'affaires les plus riches de la Russie[7].
- Année 2006 : fortune 800 M de dollars, 58e place dans la liste des 100 hommes d'affaires les plus riches de la Russie[7].
- Année 2007 : fortune 950 M de dollars, 66e place dans la liste des 100 hommes d'affaires les plus riches de la Russie[7].
- Année 2008 : selon Forbes, il est alors la 1 062e fortune mondiale[8]
- Année 2009 : fortune 400 M de dollars, 95e place dans la liste des 100 hommes d'affaires les plus riches de la Russie[7].
- Année 2011 : fortune 600 M de dollars, 156e place dans la liste des hommes d'affaires les plus riches de la Russie[7].
- Année 2012 : fortune 600 M de dollars, 163e place dans la liste des hommes d'affaires les plus riches de la Russie[7].
- Année 2013 : fortune 850 M de dollars, 125e place dans la liste des hommes d'affaires les plus riches de la Russie[7].
Activité en tant que vice-Président du Congrès juif de Russie
Vitali Malkine a fait partie du groupe des hommes d'affaires russes qui ont fondé le Congrès juif de Russie (CJR ou REK) en 1996[5]. L'organisation a été créée en tant que fondation caritative, avec pour objectifs principaux de financer l'activité de la communauté juive et lutter contre l'antisémitisme[9].
Activité politique en tant que sénateur
Le , Malkine est élu membre du Conseil de la fédération de Russie (sénateur) pour la république de Bouriatie. Son mandat a été reconduit le , puis le [10].
En , Vitali Malkine démissionne de son mandat au Conseil de la fédération après que le blogueur anticorruption Alexeï Navalny révèle que Malkine avait la nationalité israélienne en violation des lois russes sur la double nationalité.
Navalny a également affirmé que Vitali Malkine possédait des biens immobiliers à l'étranger qui ne figuraient pas sur ses déclarations fiscales, notamment 111 (cent onze) appartements à Toronto au Canada[11] et un appartement dans le bâtiment Time Warner à New York aux États-Unis d'une valeur de 16 millions de dollars[12]. Étant donné que les accusations initiales avaient été rendues publiques, d'autres accusations suivirent dans les médias russes sur les finances de Malkine, son éventuelle nationalité française, et sa tentative supposée de recevoir la citoyenneté canadienne dans les années 1990[13]. Malkine eut beau nier avec force toutes ces accusations calomnieuses et déclarer qu'il était victime d'une campagne de dénigrement, il ne put que se résoudre à la démission, qu’il justifia comme nécessaire : « c’était la première étape pour protéger le gouvernement contre ces attaques »[14].
Fondation Era
Vitali Malkine a créé en 2004 la Fondation caritative « Era »[15]. La fondation est située en Bouriatie[16] et travaille à plusieurs missions en parallèle : aide aux enfants («Les enfants sont notre avenir»), soutien de la culture nationale bouriate, soutien de la communauté bouriate («La Petite Patrie»), aide aux personnes âgées - « Aide aux vétérans », « La culture et le sport », développement de la culture (« Le Patrimoine »), « L'enseignement et la science »[17].
Amitiés notoires
Vitali Malkine fut proche de Boris Eltsine : il a fait partie du groupe Semibankirchtchina, composé de neuf personnalités du monde de la finance qui ont soutenu la campagne de réélection du président sortant en 1996.
Il est l’ami personnel de l’ancien ministre des Finances russe, Alexeï Koudrine qui fut aussi vice-Premier ministre, et de German Gref directeur du Sberbank.
L'affaire canadienne
Selon un quotidien canadien, le National Post, Vitali Malkine s'est vu refusé l'entrée au Canada en mai 2009 après une bataille juridique de plus de quinze ans.
Le , un avocat canadien présente la candidature de Vitali Malkine à la résidence permanente au Canada dans la catégorie business. En 1995, Malkine rencontre un agent des visas au consulat du Canada à Detroit, et lui présente ses trois sociétés à Moscou, y compris la banque, Rossiiski Kredit, dont il détient une participation de 21 %. Il a aussi des participations importantes à Hong Kong, en Israël et aux États-Unis. Il a l'intention de lancer une banque d'affaires au Canada, une société d'exportation, et souhaite poursuivre son programme d'acquisitions immobilières au Canada, a-t-il dit. Il avait déjà acheté deux bâtiments et l'achat d'un troisième était en cours de négociation. Le Service canadien du renseignement de sécurité demande alors à un agent de s'entretenir avec Malkine l'année suivante. Le fonctionnaire de l'immigration a rejeté la demande de Malkine en 1997, en prétendant qu'il ne répondait pas aux critères de l'entrepreneur. Dans ce qui allait servir d'exemple et faire jurisprudence, Malkine a interjeté appel de la décision du gouvernement devant la Cour fédérale. Il a obtenu gain de cause et une nouvelle audition auprès des services de l'immigration. Trois ans plus tard, toujours sans réponse des autorités canadiennes, il s'est tourné vers la cour pour contraindre le gouvernement à statuer. Un agent des visas canadien a interrogé M. Malkine à Moscou en 2005, avant de lui refuser l'entrée. Après un second appel, Malkine a gagné une nouvelle audience auprès des services de l’immigration, qui a de nouveau refusé, citant une association criminelle présumée. Malkine a donc poursuivi le gouvernement, réclamant un complot visant à le garder hors du Canada. Les tribunaux ont rejeté sa demande : la procédure eut lieu pendant les investigations liées à l’Angolagate dans lequel le nom de M. Malkine était cité en lien avec un scandale impliquant le transfert de l’allègement de la dette publique entre l'Angola et la Russie (ci-dessus)[6] - [18].
Les autorités d'immigration du Canada craignaient que Malkine ne soit associé au blanchiment d'argent, au commerce illicite des armes et au commerce interdit des diamants de la guerre angolaise[18].
Une fois blanchi par le tribunal suisse, Vitali Malkine a contacté le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) et la Gendarmerie royale du Canada (GRC), ce qui a été la raison de l'interdiction d'entrée au Canada[19].
Se voyant interdit de séjourner au Canada, Vitali Malkine a créé des sociétés pour ses avoirs en Amérique, notamment Invincible Holdings USA, Inc. et Vigilant Investment Holdings USA, Inc., et en a confié la gestion à Marina Bulman, son associée au Canada[20].
Lors du procès qui opposa Marina Bulman et Vitali Malkine en 2010, Marina Bulman a reconnu qu’elle était à l’origine d’une campagne diffamatoire à l’encontre de son associé dans l’objectif de lui faire interdire l’entrée au Canada. Elle a admis qu’elle avait donné de fausses informations aux autorités canadiennes, et qu’elle avait détourné d’importantes sommes d’argent à son profit au détriment de Vitali Malkine. Ces aveux ont été faits au cours des trois séances du tribunal d’arbitrage en juin, en septembre et en . Cette diffamation a porté un lourd préjudice à M. Malkine, tant financier que réputationnel que les tribunaux ont reconnu : ils ont concédé à M. Malkine des dommages pour le préjudice moral subi ainsi que pour les coûts de ces procédures d’arbitrage (355 000 $ canadiens). En 2016, les recours au pénal à l’encontre de Madame Bulman étaient toujours en cours[19].
En , Vitali Malkine a enfin pu aller au Canada en visite privée. Au cours de la visite, il a eu des rencontres avec les associations publiques, culturelles et juives du Canada, notamment avec le directeur général de B'nai Brith[21].
La Corse
En 2005, Vitali Malkine confie la gestion d'une partie de sa fortune à un investisseur luxembourgeois, qui commence par négocier pour son client russe l'achat de plusieurs avions et propriétés immobilières à Paris et à Londres. Fort de cette relation de confiance, il recommande à son client l’achat d’un lieu de villégiature exceptionnel en Corse : l'hôtel Casadelmar, qui venait d'ouvrir à Porto-Vecchio. Ce 5-étoiles, où Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, séjournait régulièrement, était situé près de la plus belle plage de l'île, Palombaggia[23]. En réalité, le banquier était à la manœuvre d’une escroquerie pour détourner à son profit près de 30 millions d’euros car le vendeur prétendu lors de la cession n’était pas le véritable propriétaire du bien cédé. Dans une décision de justice datée du , la Cour d’appel d’Aix-en-Provence (arrêt no 28/2017) prend acte de « l’abus de confiance » et de « l’escroquerie en bande organisée » orchestrée par quelqu'un avec la complicité de Jean-Noël Marcellesi, Antonio Perini, Patrice Lescaudron, Jean-François Giudicelli et Olivier Couriol. Le , le magazine Le Point relate cette « arnaque 5 étoiles de Santa-Manza »[24] et chiffre le préjudice à 18,6 millions d'euros.
Loi Magnitski
À la suite de la mort suspecte de Sergueï Magnitski, Vitali Malkine dirige une délégation de quatre sénateurs russe devant le congrès américain. Il tente, sans succès, de convaincre les législateurs américains de ne pas voter la loi Magnitski[25].
Les actions de la délégation russe ont provoqué une réaction de Browder : en réponse aux accusations, Browder a de nouveau accusé les autorités russes de corruption et présentant Malkine comme un criminel. Dans ses interviews, Browder affirmait que le sénateur avait calomnié Magnitski, son « ami assassiné », en défendant les fonctionnaires russes impliqués dans la corruption. Dans ses déclarations, Browder accusait Malkine d'implication dans l'affaire des ventes d'armes à l'Angola dans les années 1990 et de liaisons avec la criminalité organisée internationale. Il prétendait que son interdiction d'entrée au Canada en était la preuve. Browder demanda même au Canada de promulguer une « loi Magnitski » et de durcir les mesures à l'égard des gens « coupables de crimes similaires »[26].
Cette délégation visait à empêcher la promulgation d'une loi américaine visant des fonctionnaires russes suspectés d'être impliqués dans la mort de l'avocat, en vain, puisque le Congrès la vota finalement[27].
Wikipédia
Vitali Malkine a engagé des communicants chargés de « purger » la version française de son article Wikipédia[27].
Vie privée
Vitali Malkine est marié, père de six enfants : Leonid (né en 1986), Daniel (né en 1996), Elian (né en 1998), Yasmina Antonia (née en 2013), Misha Alexandra (née en 2016) et Herman (né en 2017)[15].
Propriétés en France
Un arrêt de la 1re chambre civile de la cour d'appel de Chambéry (Savoie) a révélé en 2020 l'opacité des montages lui permettant l'achat de propriétés foncières en France, en particulier dans la station de Courchevel[28].
Ouvrages
- Illusions dangereuses : Quand les religions nous privent de bonheur, Hermann, 2018.
- Le sexe est le pire ennemi de Dieu, éditions VM, 154 p.
- La ruse du Dieu unique- Comment les hommes se sont leurrés dans la soumission, éditions VM, 292 p., 2021.
- Identités fatales- Comment la discrimination positive à fait sombrer l'URSS et menace le monde contemporain, éditions VM, 44 p.
- Crépuscule de la liberté d'expression- Enquête sur une liberté en voie d'extinction, éditions VM, 72 p. , 2021.
Notes et références
- (en) « Russian Jewish senators resign amid double nationality scandal » JTA, 27 mars 2013.
- en (ru), profile Vitali Malkine
- Idov Michael, Georgia’s Next Leader May Be a Billionaire Zookeeper with Albino Rapper Children, (en) Article en anglais, New Republic, 28 septembre 2012.
- Mark Ames, No-ligarchy: The Tragicomic Collapse of Russia's Former Masters, (en) Article en anglias, The Exile, 15 octobre 2004.
- The Jews: Where Are They Now?, , The Exile, 18 mai 2007
- (en) Adrian Humphreys, « Russian oligarch resigns from parliament after National Post investigation reveals Israeli citizenship, Canadian assets », , National Post, 26 mars 2013.
- Forbes.ru
- (en-US) « #1062 Vitaly Malkin - Forbes.com », sur www.forbes.com (consulté le )
- Congrès juif de Russie.
- Russia Profile: Buryatia, (en) Fiche signalétique de Buryatia.
- Russian bloggers expose lavish lifestyles of Putin loyalists, , france24.com, 19 mars 2013
- Russian Billionaire Sues Over Construction At His Time Warner Center Apartment(en) article en anglais, Business Insider, 31 janvier 2013.
- Radio Free Europe/Radio Liberty, Russian lawmaker resigns under cloud, , 26 mars 2013.
- Olivia Ward, Russian politician’s resignation leads to Canada and Magnitsky case, (en) article en anglais, Toronto Star, 28 mars 2013.
- (en) Russian businessman’s 20-year bid to enter Canada spawned top secret spy agency probes, but never citizenship, National Post, 26 mars 2013.
- [PDF](en) Open World 2010 Annual Report, p. 14
- (ru) article en russe
- Adrian Humphreys, From Russia with difficulty; Oligarch Vitaly Malkin just can’t get into Canada, , National Post, 3 juin 2009.
- Nikolaus von Twickel, Billionaire Senator Can't Get Canadian Visa, , Moscow Times, 9 juin 2009.
- Corporation Wiki: Vitali Malkine, , 1er juillet 2013.
- Philanthropist Russian Senator meets with B’nai Brith CEO, , Jewish Tribune, 28 novembre 2012.
- La justice française veut les millions de l'oligarque wort.lu 22 septembre 2016
- Hélène Constanty, Corse : les mauvaises affaires d'un milliardaire russe, , L'Express, 11 juillet 2012.
- Aziz Zemouri, « Corse : l'arnaque 5 étoiles de Santa-Manza », Le Point, (consulté le )
- (en) « U.S. Congressmen Unmoved By Russian Visit To Protest Magnitsky Bill », sur Radio free Europe, (consulté le ).
- (en) « Turning the tables on Russia’s power elite — the story behind the Magnitsky Act », Open Democracy, 25 juillet 2012.
- Stéphanie Marteau, « L’oligarque qui se paie la religion », Le Nouveau Magazine littéraire no 7-8, juillet-août 2018, p. 38-39.
- Qui se cache derrière le chalet de Courchevel de l’oligarque ?, Le Point, 8 mars 2022