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Vinland

Vinland est le nom donné par le Viking islandais Leif Erikson au territoire qu’il explora le premier autour de l’an mil, et qui marque le point extrême de l'expansion viking en Amérique, et qui correspond probablement aux terres entourant le golfe du Saint-Laurent. Des fouilles archéologiques ont permis de retrouver des traces de la présence des Vikings à l'Anse aux Meadows sur l'île de Terre-Neuve, au Canada (tandis qu'à Pointe Rosée[1] les recherches se sont avérées non-concluantes[2]). Les spécialistes continuent de débattre si d'une part il s’agit là du Vinland de Leif Erikson, et d'autre part si l'Anse aux Meadows est une colonie d'Erikson ou s'il s'agit plutôt de la colonie fondée par Þorfinnr Karlsefni. Les spécialistes s'accordent toutefois pour penser que le Vinland doit se situer dans la région du golfe du Saint-Laurent et guère plus bas que la Nouvelle-Écosse.

Carte à l'authenticité controversée dont l’extrémité gauche montre le Vinland.

Les Vikings n’ont pas perçu, à l’origine, l’exploration et la colonisation du Groenland et du Vinland comme différentes de la fondation et de la colonisation de l’Islande. Il ne s’agissait pour eux que de prolonger leur territoire. Il faudra la rencontre des autochtones amérindiens pour que s’impose à eux la notion de découverte, celle-ci précédant d'un demi-millénaire l'arrivée de Christophe Colomb sur le continent pour le compte de la couronne espagnole.

Histoire et sagas

Leiv Eriksson oppdager Amerika (« Leif Erikson découvre l'Amérique ») par Christian Krohg (1893)
Reconstitution des longères vikings, L'Anse aux Meadows, Terre-Neuve, Canada
La carte de Skálholt (1570)

Le Vinland est mentionnĂ© pour la première fois par le gĂ©ographe et historien allemand Adam de BrĂŞme dans son livre Descriptio insularum Aquilonis (Description des Ă®les septentrionales) rĂ©digĂ© vers 1075. Il Ă©crit : « Praeterea unam adhuc insulam recitavit a multis in eo repertam occeano, quae dicitur Winland, eo quod ibi vites sponte nascantur, vinum optimum ferentes » (« Par ailleurs, il a Ă©galement signalĂ© une Ă®le dĂ©couverte par de nombreux marins dans cet ocĂ©an, qui est appelĂ© Vinland, pour la raison que les vignes y poussent par elles-mĂŞmes, produisent le meilleur vin Â»). Pour l’écrire, il rend visite au roi Sven II de Danemark, qui a connaissance des terres nordiques. La source principale d’informations sur les voyages des Vikings au Vinland provient de deux sagas islandaises, la Saga d'Erik le Rouge et la Saga des Groenlandais, rĂ©digĂ©es approximativement deux siècles et demi après la colonisation du Groenland. La combinaison de ces deux sagas semble montrer qu’il y eut plusieurs tentatives sĂ©parĂ©es de colonisation norvĂ©gienne du Vinland, y compris par Ăžorfinnr Karlsefni, et dont aucune ne dura plus de deux ans. Il y a probablement plusieurs causes Ă  l'abandon de ces colonies par les Vikings. Les sources Ă©crites font mention de dĂ©saccords parmi les hommes au sujet des quelques femmes faisant partie de l’expĂ©dition ainsi que de conflits avec les populations autochtones (amĂ©rindiennes) auxquelles les sagas donnent le nom de Skrælings.

L’histoire raconte qu’après la colonisation du Groenland par les Vikings, un négociant du nom de Bjarni Herjólfsson, en chemin du Groenland vers l’Islande, découvrit accidentellement la côte est de l’Amérique en 985 ou 986, après avoir été détourné par une tempête. Il raconte ensuite son histoire et vend ses vaisseaux à Leif Erikson, qui part à son tour vers ces régions. La fin de l’été approchant, il part pour le Groenland qu’il réussit à atteindre avant l’hiver, mais renonce à aller jusqu'au Vinland, ne voulant pas passer l’hiver bloqué sur cette nouvelle terre. Il décrit ensuite une nouvelle terre couverte de forêts (Markland). L’approvisionnement en bois au Groenland étant très restreint, les colons sont attirés par la richesse de cette nouvelle terre sur ce point. Quelques années plus tard, Leif Erikson explore cette côte encore plus loin et y établit une colonie de courte durée sur une partie qu’il appelle Vinland, et qu'il décrit comme riche en ressources alimentaires.

La séquence des découvertes faites par Erikson est, selon les histoires, d'abord le Helluland (« terre de la pierre plate »), qui correspond probablement la Terre de Baffin, au Canada. Ensuite, le Markland (« terre du bois »), probablement le Labrador, fut découvert (il existe des preuves archéologiques de réduction ou d’amoindrissement de la limite des arbres dans le nord du Labrador aux environs de l’an 1000) et pour finir, le Vinland, au climat plus clément et aux ressources naturelles nombreuses. Comme les autres dénominations des terres découvertes, le Vinland recouvre une aire géographique assez vaste, correspondant probablement aux terres situées autour du golfe du Saint-Laurent[3].

Vinland est gĂ©nĂ©ralement traduit par « terre de la vigne », le vinber du vieux norrois pouvant faire rĂ©fĂ©rence Ă  la vigne des rivages (Vitis riparia) ou selon d'autres auteurs Ă  la viorne comestible (Viburnum edule), les deux plantes poussant de façon abondante dans la rĂ©gion du Saint-Laurent. Certains linguistes l'interprètent comme un autre mot dĂ©rivĂ© du vieux norrois, vin avec un i bref, donnant « terre de pâturage » ou « terre des prairies Â»[3] - [4].

L’expĂ©dition comprend des familles et du bĂ©tail en vue d’entamer une nouvelle colonisation. Deux colonies auraient, selon les textes, Ă©tĂ© fondĂ©es au Vinland. Une au Nord, sans doute celle de l'Anse aux Meadows Ă  Terre-Neuve, qui est appelĂ©e StraumfjörĂ° par Ăžorfinnr Karlsefni, en raison des forts courants marins qu'on y trouve (ce qui correspondrait assez aux courants du dĂ©troit de Belle-Isle). Plus au sud, la seconde colonie est nommĂ©e Hop par les sagas. Cette dernière aurait en fait Ă©tĂ© fondĂ©e en premier et correspondrait au lieu d'implantation de Leif, c'est-Ă -dire au « vĂ©ritable Â» Vinland. C'est ce site qui reste Ă  dĂ©couvrir aujourd'hui. Les recherches les plus rĂ©centes proposent, entre autres hypothèses, de l'identifier avec le site actuel de Bay St Lawrence au nord de l'Ă®le du Cap Breton en Nouvelle-Écosse (cette hypothèse reste Ă  confirmer par l'archĂ©ologie, il n'a en effet jamais Ă©tĂ© entrepris de fouilles Ă  cet endroit). Trois chefs Vikings hivernent rĂ©ellement au Vinland, le deuxième Ă©tant Thorvald Eriksson, le frère de Leif, qui est tuĂ© au cours du second Ă©tĂ©, et le dernier Ăžorfinnr Karlsefni. En ne se fiant qu'aux sagas, dont le but n'est pas d'Ă©tablir l'histoire rĂ©elle d'un pays mais de magnifier les faits et gestes d'une grande famille, on pense traditionnellement que l’idĂ©e de colonisation est nĂ©anmoins rapidement abandonnĂ©e en raison des conflits avec les Skrælings (peut-ĂŞtre des BĂ©othuks, des Dorset ou plus vraisemblablement des Micmacs).

Nous ne connaissons en détail que les voyages racontés par les sagas du XIIIe siècle pour des raisons qui leur sont propres, mais nous avons quelque indices montrant qu'il y en eut d'autres pendant longtemps. C'est ainsi qu'une monnaie datée de 1065 à 1080 du roi de Norvège Olaf III Kyrre, donc en circulation aux XIIe et XIIIe siècles, fut percée pour être portée en pendentif et parvint jusqu'au site amérindien de Goddard à Brooklin, dans le Maine, où elle fut surnommée le « Maine penny ». En 1121, Erik Gnupsson, évêque du Groenland et des régions voisines, part « à la recherche du Vinland », ce que des biographes postérieurs interprétent comme une tournée d'évangélisation dans une ancienne colonie et la fondation de nouvelles. En 1342, selon un texte aujourd'hui disparu, mais qui est recueilli au XVIIe siècle et parait vraisemblable à cette date, des habitants du Groenland émigrent en Amérique. En 1347, un petit navire groenlandais chargé de troncs d'arbres monté par dix-sept ou dix-huit hommes est directement poussé par la tempête du Markland jusqu'en Islande où il aborde, ce qui laisse supposer des relations longtemps maintenues, surtout pour s'approvisionner en bois qui manque au Groenland.

Avant le début du XIXe siècle, l’idée d’une colonisation viking de l’Amérique du Nord est considérée par les historiens comme relevant du folklore, jusqu’à l’élaboration en 1837 d’une première hypothèse sérieuse par l’historien de la littérature et archéologue danois Carl Christian Rafn dans son ouvrage Antiquitates Americanæ, où il conclut, après une étude en profondeur des sagas et des lieux possibles de colonisation de la côte nord-américaine, que le Vinland est un endroit réel d'Amérique du Nord qui a été colonisé par des Norvégiens.

Carte du Vinland et des îles de l’océan Atlantique

Cette célèbre carte marine montrant les côtes nord-américaines et les îles de l’Atlantique indique précisément, en latin, le Vinland au nord-ouest de l'océan Atlantique ainsi que l'île de Saint-Brandan au milieu de l'océan. Le continent nord-américain présente distinctement l'estuaire et le Golfe du Saint-Laurent (nord-est/sud-ouest), ainsi que la baie d'Hudson et le détroit d'Hudson[5]. Déposée actuellement à la Bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits de l'université Yale, elle fit l’objet d’études multiples, l’estimant tantôt authentique datant toutefois du début du XVe siècle d’après un portulan du XIIIe siècle, tantôt une supercherie du XXe siècle.

En 1995, des chercheurs de l’université d’Arizona et de la Smithsonian Institution se rendirent à l'université Yale pour analyser ce parchemin avec un spectromètre accélérateur de masse. Le résultat donna une date assez précise de 1434 ± 11 années, soit entre 1423 et 1445. Néanmoins, cette analyse publiée en 2002[6] ne donne aucune certitude quant à la carte elle-même[7]. Elle est en effet considérée comme un faux par certains chercheurs qui estiment que si le parchemin est bien médiéval, l'encre est de composition moderne[8]. Ce débat sur le sujet de la modernité des encres utilisées demeurait ouvert et animé entre chercheurs jusqu’en 2021[9], date à laquelle Raymond Clemens, conservateur des livres anciens de la Beinecke Rare Book & Manuscript Library de l'Université de Yale, déclare publiquement que « la carte du Vinland est un faux », mettant ainsi fin aux spéculations des spécialistes. L'utilisation d’un spectromètre à fluorescence X (XRF) sur la composition de l'encre permet en effet de démontrer qu’elle contient du titane, et donc ne peut pas être antérieure aux années 1920[10].

Dans la culture populaire

  • Le groupe de metal symphonique germano-norvĂ©gien Leaves' Eyes publie en 2005 l'album Vinland Saga (en) faisant rĂ©fĂ©rence Ă  la saga d'Erik le Rouge et Ă  celle de Leiv Erikson. En 2006, il l'assortit d'un Extended Play du nom de Legend Land (en) oĂą figure notamment un morceau intitulĂ© Skrælings en rĂ©fĂ©rence aux batailles d'Erikson. D'un manière gĂ©nĂ©rale, l'album est composĂ© de chansons liĂ©es Ă  la fois aux deux sagas scandinaves, mais aussi de thèmes se rapportant Ă  la terre en elle-mĂŞme. On peut relever New Found Land (littĂ©ralement, nouvelle terre dĂ©couverte), ou Legend Land (Terre de la lĂ©gende) faisant rĂ©fĂ©rence Ă  la croyance viking d'une terre Ă  l'ouest.
  • Le groupe de mĂ©tal gothique amĂ©ricain Type O Negative revendique son appartenance Ă  la RĂ©publique Populaire Technocratique du Vinnland (orthographiĂ© avec deux n) comme mĂ©taphore des États-Unis d'AmĂ©rique, et en a crĂ©Ă© un drapeau (en) de style scandinave aux couleurs verte et noire du groupe.
  • L'album La Terre Nous Appelle du groupe de folk nordique QuĂ©bĂ©cois Les Bâtards du Nord comprend une pièce instrumentale appelĂ©e Vinland.
  • Le roman Le Navire qui remontait le temps, de Philippe Ébly, Ă©voque le voyage d'Eriksson (Ă  travers un de ses descendants) Ă  Vinland.
  • Le mangaka Makoto Yukimura publie en 2005 le manga Vinland Saga et continue d'ĂŞtre publiĂ©, on peut y apercevoir quelques personnages cĂ©lèbres comme Leif Eriksson.
  • Vinland est le titre d'une chanson du groupe de black et viking metal Bathory.
  • Vinland est le nom d'une carte multijoueur dans le jeu vidĂ©o Age of Mythology, dans laquelle les joueurs doivent coloniser un continent central Ă  partir d'Ă®les pĂ©riphĂ©riques.
  • Dans Age of Empires II: The Conquerors, la campagne Vinland Saga retrace la cĂ©lèbre conquĂŞte du Nouveau Monde menĂ©e par Leif Erikson.
  • Dans le jeu vidĂ©o Assassin's Creed Rogue, sorti en , une mission secondaire consiste Ă  retrouver des restes d'armes scandinaves, appuyant le fait que Leif Erikson aurait mis le pied en AmĂ©rique.
  • La chanson Immigrant Song de Led Zeppelin Ă©voque les voyages des Vikings vers les "rivages de l'Ouest", c'est-Ă -dire les cĂ´tes amĂ©ricaines.
  • Le jeu Dead in Vinland permet d'incarner une famille viking s'Ă©tant Ă©chouĂ© sur une Ă®le inconnue Ă  la suite d'une tempĂŞte.
  • Dans le jeu Assassin's Creed Valhalla, le Vinland est l'un des cinq territoires que le joueur peut explorer.
  • Ă€ la fin de la sixième saison de la sĂ©rie Vikings, Ubbe, Torvi et d'autres dĂ©couvrent Terre-Neuve, oĂą vivent les indiens Micmacs qui leur font bon accueil, après des semaines de voyage dĂ©sespĂ©rĂ©.
  • Le jeu vidĂ©o Civilization VI: Gathering Storm propose un scĂ©nario viking. Les joueurs doivent dĂ©couvrir Vinland pour gagner des points de victoire. Ce lieu est, dans le jeu, une merveille naturelle offrant un bonus culturel.
  • L'album d'AstĂ©rix La Grande TraversĂ©e met en scène des explorateurs Vikings dĂ©couvrant les terres amĂ©ricaines.

Notes et références

  1. (en) « Discovery Could Rewrite History of Vikings in New World », National Geographic,‎ (lire en ligne).
  2. RĂ©gis Boyer, Les Vikings. Histoire, mythes, dictionnaire, Robert Laffont, , p. 285.
  3. Jónas Kristjánsson, Bjarni F. Einarsson, Kristján Jónasson et Kevin McAleese, « 3.5. Grapes, Butternuts and Wheat », Acta Archaeologica, vol. 83, no 1,‎ , p. 156 (ISSN 0065-101X et 1600-0390, DOI 10.1111/j.1600-0390.2012.00633.x, lire en ligne, consulté le )
  4. Scientists Determine Age of New World Map.
  5. Voir la revue Science Daily July 2002.
  6. Voir pages 49-51 in Quaternary Dating Methods: An Introduction, Mike J. C. Walker, John Wiley & Sons, 2005.
  7. « L'utilisation de la micro-spectrométrie Raman a permis d'identifier de façon sûre les matériaux mis en œuvre pour produire deux documents historiques d'importance, la carte du Vinland et les Récits Tartares. Quoique les encres utilisées dans les Récits Tartares soient en accord avec la période à laquelle ils ont été écrits, une des encres utilisées pour la carte du Vinland ne l'est pas. La présence [NDT: sur cette carte] d'une ligne jaune contenant de l'anatase, étroitement associée à une encre de Chine stable, indique que la carte du Vinland est un faux d'une époque moderne. (Traduction de Y.D. CNRS, France). ».
  8. Voir Amazing discoveries in ancient dyes, inks and pigments de l'Association for Asian Research (AFAR).
  9. « La célèbre carte du Vinland est un faux! », sur Sciences et Avenir, (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Sagas islandaises (textes traduits, prĂ©sentĂ©s et annotĂ©s par RĂ©gis Boyer, d'après Islendingasögur), Gallimard, coll. « Bibliothèque de la PlĂ©iade » no 338, Paris, 1991, LXX-1993 p., (ISBN 2-07-011117-2). Voir notamment, parmi un ensemble de textes : Saga d'Eirikr le Rouge, Saga des Groenlandais et Dit des Groenlandais, groupĂ©es sous le titre « Sagas du Vinland ».
  • RĂ©gis Boyer, Islande, Groenland, Vinland, Paris, Les Éditions ArkhĂŞ, 2011
  • (en) George Mackay Brown, Vinland, Ă©ditions J. Murray, Londres, 1992, 232 p., (ISBN 0-7195-5149-8).
  • Jared Diamond, Effondrement : comment les sociĂ©tĂ©s dĂ©cident de leur disparition ou de leur survie (traduit de l'amĂ©ricain par Agnès Botz et Jean-Luc Fidel), Gallimard, coll. « NRF essais », Paris, 2006, 648 p., (ISBN 9782070776726). Titre d'origine : Collapse: how societies chose to fail or succeed.
  • Paul Gaffarel, Le Vinland et la Norombega, Dijon, Darantière, 1890.
  • Daniel Lacotte, Les ConquĂ©rants de la Terre verte, HermĂ©, 1985.
  • Charles Alphonse Nathanael Gagnon, « La question du Vinland », Bulletin de la SociĂ©tĂ© de gĂ©ographie QuĂ©bec, QuĂ©bec, 1918.
  • RenĂ© Guichard, Les Vikings, crĂ©ateurs d’États : Islande et Norvège ; dĂ©couvreurs de nouveaux mondes : Érik le Rouge au Groenland en l’an 982, Leif l’Heureux au Vinland en l’an 1000, Ă©ditions A. et J. Picard, Paris, 1972, 196 p.
  • Charles A. Martijn, AndrĂ©e Faton, Le Canada depuis l’origine : villages esquimaux, indiens iroquois, les Vikings et l’énigme du Vinland, les Français en Acadie, fouilles Ă  QuĂ©bec, les forteresses, Dijon, ArchĂ©ologia, 1978.
  • William Pettigrew, Le Mystère du Vinland, MontrĂ©al, ONF, 1994, 1984.
  • Laurence C. Witten II, article « Vraie ou fausse ? la saga de la Carte du Vinland », pages 287-313, dans Bulletin du bibliophile no 2, Ă©ditions Promodis, Paris, 1990. Traduit de l'amĂ©ricain depuis l'article paru sous le titre « Vinland's saga recalled », en , dans The Yale University Gazette.

Articles connexes

Liens externes

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