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Villiers-sur-Tholon

Villiers-sur-Tholon est une ancienne commune française, située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté, devenue, le 1er janvier 2017, une commune déléguée de la commune nouvelle de Montholon avec Aillant-sur-Tholon, Champvallon et Volgré[1]. Karine Boname est l'actuelle maire déléguée[2].

Villiers-sur-Tholon
Villiers-sur-Tholon
La mairie.
Blason de Villiers-sur-Tholon
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité Communauté de communes de l'Aillantais
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Karine Boname
2019-
Code postal 89110
Code commune 89473
DĂ©mographie
Population 485 hab. (2014 en augmentation de 2.54 % par rapport Ă  2009)
DensitĂ© 31 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 53â€Č 18″ nord, 3° 20â€Č 12″ est
Altitude Min. 104 m
Max. 236 m
Superficie 15,50 km2
Élections
DĂ©partementales Charny
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Montholon
Localisation
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Villiers-sur-Tholon
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Villiers-sur-Tholon
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Villiers-sur-Tholon

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Histoire

    Sous l'Ancien Régime, la paroisse était partagée entre deux seigneuries.: une seigneurie religieuse, celle de l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre, et une seigneurie laïque, qui a appartenu successivement à la famille de Clermont-Gallerande, puis à la famille Gruin (des financiers proches de Nicolas Fouquet), enfin à la famille Halweyl.

    Sous l'assemblĂ©e constituante, le pouvoir passe entre les mains des paysans (Jean Fouet est alors maire). Sous la Convention, retour des hommes de l'Ancien RĂ©gime (Henry MĂ©ry). À cette Ă©poque, un mauvais canular conduit le curĂ©, Pierre Guy, Ă  la guillotine (le 8 thermidor). Quelques semaines plus tard, un autre chef de file des catholiques du village, Georges Vincent est assassinĂ©.

    Sous l'Empire, le nouveau maire, Athanase Banse, parvient Ă  rĂ©duire les tensions dans le village. Ce dernier Ă©chafaude de grands projets de restauration de l'Ă©glise et du cimetiĂšre, de construction d'une Ă©cole, d'une mairie et d'un presbytĂšre. Mais le produit de la vente de la coupe de bois est qui devait financer ces travaux est confisquĂ© par l'État.

    Sous la Monarchie de Juillet, l'administration confisque Ă  nouveau le produit de la coupe de bois destinĂ©e Ă  l'achat d'une Ă©cole, en dĂ©pit de la loi Guizot. François Leau, devenu maire, comprend qu'il est prĂ©fĂ©rable d'endetter la commune pour construire enfin l'Ă©cole. Il fait Ă©difier Ă©galement le presbytĂšre et obtient mĂȘme l'ouverture d'une Ă©cole de filles, tenues par les religieuses de la PrĂ©sentation de la Vierge. La commune lui doit aussi la construction de l'essentiel du rĂ©seau de chemins, particuliĂšrement dense.

    Le maire en place sous le Second Empire fait construire un lavoir et transférer le cimetiÚre, mais incite les religieuses de l'école de filles à quitter le village.

    Au début de la TroisiÚme République, la commune met en place un réseau de distribution d'eau, grùce à l'intervention d'un enfant du pays, (César-Auguste) Paulin Méry, devenu député de Paris. La commune est dotée d'une gare sur la ligne Toucy-Joigny.

    [Interprétation personnelle ?]

    Politique et administration

    Paule Plasson fut maire de Villiers-sur-Tholon de 1953 Ă  1971.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[5] - [Note 1].

    En 2014, la commune comptait 485 habitants, en augmentation de 2,54 % par rapport à 2009 (Yonne : −0,46 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    583651653714748769776805813
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    827852853852815816838764726
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    660645636537519465433389373
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    384350329334347354419473485
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[7].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Plaque commémorative de la naissance de l'abbé Deschamps.
    • AbbĂ© Deschamps, fondateur de l'AJA, club de football professionnel d'Auxerre, y est nĂ© le 1er avril 1868.
    • Paulin MĂ©ry, mĂ©decin, propagateur des rayons X, dĂ©putĂ© de la Seine.
    • Jean-Louis Aubaron, administrateur militaire de Metz. NĂ© Ă  Villiers-sur-Tholon le 31 octobre 1716.
    • Louis-Marie Delahaye de Cormenin, dĂ©putĂ© de l'Yonne, constituant de 1848.
    • Ferdinand Pouy, bibliographe français, nĂ© Ă  Villiers-sur-Tholon le 17 fĂ©vrier 1824.
    • Pierre-François Camus-Merville, dramaturge et romancier (1785 - 1853) (archives dĂ©partementales de l'Yonne.4 E 474 D 1).
    • Jean-Michel Atlan, peintre.

    Environnement

    La commune inclut une ZNIEFF :

    • la ZNIEFF des Ă©tangs, prairies et forĂȘts du GĂątinais sud oriental[8] - [9] vise un habitat d'eaux douces stagnantes ; les autres habitats inclus dans la zone sont des eaux courantes, des prairies humides et mĂ©gaphorbiaies, et des bois.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Xavier François-LeclanchĂ©, Les gens de Villiers-sur-Tholon de 1650 Ă  1789, Perform Éditeur
    • Xavier François-LeclanchĂ©, Les Gens de Villiers-sur-Tholon de 1790 Ă  1830, Perform Éditeur
    • Xavier François-LeclanchĂ©, "Les Gens de Villiers-sur-Tholon de 1830 Ă  1871", Perform Éditeur
    • Xavier François-LeclanchĂ©, "Les Gens de Villiers-sur-Tholon de 1872 Ă  1914", Perform Éditeur
    • Xavier François-LeclanchĂ©, "Les Gens de Villiers-sur-Tholon - Grande guerre et aprĂšs-guerre - 1914-1939", Perform Éditeur (ISBN 978-2-9527873-4-5)

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. « ArrĂȘtĂ© n°PREF/DCPP/SRCL/2016/0117 portant crĂ©ation de la commune nouvelle de Montholon » [PDF], sur http://www.yonne.gouv.fr/, (consultĂ© le ).
    2. Centre France, « Politique - Jean-Marie Valnet est le nouveau maire de Montholon », sur www.lyonne.fr (consulté le )
    3. Conseil gĂ©nĂ©ral de l’Yonne, Ma Commune, consultĂ© le 3 janvier 2014.
    4. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    5. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    7. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
    8. ZNIEFF 260014900 - Étangs, prairies et forĂȘts du GĂątinais sud oriental sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN.
    9. La ZNIEFF des Ă©tangs, prairies et forĂȘts du GĂątinais sud oriental rassemble plusieurs sites de mĂȘmes caractĂ©ristiques, et nombre de ces sites s'Ă©tendent sur des parties de plusieurs communes. Les communes concernĂ©es par cette ZNIEFF sont : Aillant-sur-Tholon, BĂ©on, Charny, Chassy, Chevillon, Cudot, Dracy, La FertĂ©-LoupiĂšre, Grandchamp, Merry-la-VallĂ©e, Les Ormes, Parly, Perreux, PrĂ©cy-sur-Vrin, Prunoy, Saint-Aubin-ChĂąteau-Neuf, Saint-Denis-sur-Ouanne, Saint-Martin-sur-Ocre, Saint-Romain-le-Preux, Senan, SĂ©peaux, Sommecaise, Toucy, Villefranche, Villiers-Saint-BenoĂźt, Villiers-sur-Tholon et VolgrĂ©.
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