Villers-sous-Prény
Villers-sous-Prény est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est. Le territoire de ce village fait partie du parc naturel régional de Lorraine.
Villers-sous-Prény | |
L'Ă©glise Saint-Blaise. | |
HĂ©raldique |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Nancy |
Intercommunalité | Communauté de communes du Bassin de Pont-à -Mousson |
Maire Mandat |
Jean-Yves Heresbach 2020-2026 |
Code postal | 54700 |
Code commune | 54579 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
333 hab. (2020 ) |
Densité | 54 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 56′ 38″ nord, 5° 59′ 59″ est |
Altitude | Min. 192 m Max. 364 m |
Superficie | 6,17 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Metz (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton de Pont-Ă -Mousson |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Localisation
Village sur le Trey, à 57 kilomètres N.-N.-O. de Nancy, chef-lieu de l'arrondissement, 7 kilomètres N.-O. de Pont-à -Mousson, chef-lieu du canton.
Communes limitrophes
Prény | ||||
Vilcey-sur-Trey | N | Vandières (Meurthe-et-Moselle) | ||
O Villers-sous-Prény E | ||||
S | ||||
Norroy-lès-Pont-à -Mousson |
Urbanisme
Typologie
Villers-sous-Prény est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,8 %), terres arables (24,3 %), prairies (18,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,2 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
On peut voir au Musée lorrain à Nancy un biface taillé en silex trouvé au XIXe siècle sur le territoire de cette commune. Des fragments de meule en basalte de l'Eiffel ainsi que des tessons de poterie sigillée témoignent d'une occupation à l'époque gallo-romaine.
« Ce village est ancien : un seigneur voué de Villers figure comme témoin dans la confirmation de la fondation de l'abbaye de Sainte-Marie-au-Bois sous Prény, par le duc Mathieu, en 1108. En 1406, le duc Charles II manda à plusieurs gentilshommes d'envoyer cent hommes de Vandières et de Villers au château de Prény pour le renforcer. En 1600, la seigneurie de Villers fut acquise par Salomon de Roussey, seigneur de Meuvre. Le droit de bourgeoisie dans ce village, était de 14 francs, celui de taverne de 10. Le droit de jauger les vins appartenait au roi. L'église de Villers a été construite en 1766. Il y a, sur le territoire de cette commune, une fontaine dite de Saint-Blaise, dont l'eau a, dit-on, la vertu de guérir la fièvre. » (Extrait de Le Département de la Meurthe. Statistique historique et administrative, par Henri Lepage - Reproduction en fac-similé de l'édition de Nancy 1843.- Berger-Levrault, 1978).
- Robert de Baudricourt (+1454), capitaine de Vaucouleurs, fut seigneur en partie de Villers-sous-Prény.
- Un éminent apiculteur, l'abbé Jean-Baptiste Voirnot fut curé de Villers de 1872 à 1900.
- Dès le début de la Première Guerre mondiale, ce village est occupé par les troupes allemandes qui fusilleront un jeune homme en même temps que le curé et quelques habitants du village voisin de Vandières ; les furieux combats du Bois-le-Prêtre se déroulent à proximité. En , lors de la réduction du saillant de Saint-Mihiel par les troupes américaines, la population civile est évacuée par l'occupant en Belgique dans la région de Tirlemont.
- Le , vers 22 heures, un bombardier anglais Avro Lancaster s'écrase sur le territoire de la commune. Quatre des sept membres de l'équipage sont tués et reposent aujourd'hui dans le vieux cimetière du village. L'un des membres d'équipage, Mr Clifford Hopgood, enterré dans ce cimetière, a fait l'objet d'un article dans le Brisbane Courier Mail (Australie) concernant un arbre (Tree of Life) planté à sa mémoire. Cet article est paru dans le supplément du Courier Mail les 23- (http://www.couriermail.com.au/extras/qweekend/).
- En septembre-, le général américain George Patton a établi son quartier général dans ce village.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2020, la commune comptait 333 habitants[Note 3], en diminution de 2,63 % par rapport Ă 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
En 1710, il y avait 69 feux (par feux, il faut entendre ménage ou foyer).
Manifestations culturelles et festivités
Fête patronale le (Saint-Blaise), déplacée au dernier dimanche d'avril. Les habitants sont surnommés les "Bians laous" soit "Loups blancs".
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château maison seigneuriale XVIIIe siècle, avec colombier XVIIIe siècle.
- Fontaine-Lavoir (XIXe siècle).
- Monument aux morts (XXe siècle).
- Église paroissiale dédiée à saint Blaise (XVIIIe siècle).
- Monument de la Vierge (1946) du sculpteur Georges Acker (1905-1968).
HĂ©raldique, logotype et devise
Blason | ||
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DĂ©tails |
Voir aussi
Bibliographie
- Chrétien, A.-J. - Excursions agricoles faites au nom de la Société centrale d'agriculture de Nancy, rapport lu en séance, le , par M. Chrétien... 2e excursion : ferme de M. Marc, à Villers-sous-Prény. - Nancy, impr. de J. Troup, [1844]. - In-8° , 31 p. - (Société centrale d'agriculture de Nancy. - Extrait du Bon cultivateur)
- Lepage, Henri. - Le Département de la Meurthe. Statistique historique et administrative.- Reproduction en fac-similé de l'édition de Nancy 1843.- Berger-Levrault, 1978
- Lepage, Henri. - Les Communes de la Meurthe. - 1853
- Nos Villages lorrains, revue publiée à Pagny-sur-Moselle. [Contient de nombreux articles sur ce village]
- Perrin, René. - L'Esprit révolutionnaire à Villers-sous-Prény avant la Révolution française. - (Le Pays lorrain et le Pays messin, 1912, p. 513-522)
Articles connexes
Lien externe
- « Villers-sous-Prény », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Villers-sous-Prény sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.