Villers-Farlay
Villers-Farlay est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Villers-Farlay | |||||
Mairie de Villers-Farlay, inscrite aux monuments historiques. | |||||
Héraldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Dole | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val d'Amour | ||||
Maire Mandat |
Anthony Senot 2020-2026 |
||||
Code postal | 39600 | ||||
Code commune | 39569 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
676 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 67 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 59′ 57″ nord, 5° 45′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 226 m Max. 291 m |
||||
Superficie | 10,04 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mont-sous-Vaudrey | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
| |||||
Géographie
La commune est traversée par la Loue au nord et par le ruisseau de la Larine qui la délimite à l'est avec Mouchard et Cramans.
Communes limitrophes
Chissey-sur-Loue | Arc-et-Senans (Doubs) | |||
Écleux | N | Cramans Mouchard | ||
O Villers-Farlay E | ||||
S | ||||
Villeneuve-d'Aval, Mouchard |
Urbanisme
Typologie
Villers-Farlay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,6 %), terres arables (26,9 %), prairies (20,7 %), zones urbanisées (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le 14 octobre 1885, un jeune garçon de 14 ans, nommé Jean-Baptiste Jupille, natif du village voisin de Port-Lesney, gardait un troupeau de moutons dans les pâtures communales de Villers-Farlay. Il fut attaqué et mordu par un chien enragé.
Le maire de Villers-Farlay, Pierre Joseph Perrot, ayant entendu parler du savant Louis Pasteur, mit tout en œuvre pour envoyer l'enfant à Paris où Pasteur lui sauva la vie en appliquant le vaccin antirabique qu'il venait de mettre au point.
Le jeune Jean-Baptiste est historiquement le deuxième patient après Joseph Meister à être sauvé par Pasteur. Ce fait historique fait l'objet d'une fresque murale exposée en la commune de Villers-Farlay, sur le mur de la mairie. Une statue de Pasteur est également érigée place Jupille à titre de souvenir.
Héraldique
|
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'or au lion de gueules. |
---|
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2020, la commune comptait 676 habitants[Note 2], en diminution de 1,74 % par rapport à 2014 (Jura : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Georges, édifiée au XVIIIe siècle.monument aux morts réalisé par le sculpteur LA Lejeune en 1921
- Mairie-justice de paix de Villers-Farlay, inscrite aux monuments historiques.
- Four de tuiliers, inscrit aux monuments historiques.
- Château de Villers-Farlay, édifié au XVIIIe siècle, ancienne résidence de la famille de Javel[12].
- Monument aux morts, œuvre du sculpteur Louis-Aimé Lejeune, 1921. (1er Prix de Rome 1911)
- Statue de Louis Pasteur (Place Jupille).
- Fresque de Jean-Baptiste Jupille (mairie).
- "Cheminement Jupille", circuit de 5 km. Cinq points d'information y sont répartis, et notamment le point supposé de l'attaque du loup et de l'acte courageux du garçon qui s'est fait mordre en défendant de jeunes enfants.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Jupille (deuxième enfant vacciné par Pasteur contre la rage).
Voir aussi
Articles connexes
Sources
Bibliographie
Bernard Girard, Histoire de Villers-Farlay, 2014.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Bernard Girard, Histoire de Villers-Farlay-2 juin 2014- En 1789, la seigneurie appartenait à plusieurs membres des familles Javel et Doroz. Ils furent les derniers co-seigneurs