Villers-Allerand
Villers-Allerand est une commune française située dans le département de la Marne, en région Grand Est.
Villers-Allerand | |
L'église de Villers-Allerand et le monument aux morts. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Bernard Weiler 2020-2026 |
Code postal | 51500 |
Code commune | 51629 |
Démographie | |
Gentilé | Allerandais, Allerandaises |
Population municipale |
925 hab. (2020 ) |
Densité | 75 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 00″ nord, 4° 01′ 33″ est |
Altitude | Min. 109 m Max. 274 m |
Superficie | 12,3 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mourmelon-Vesle et Monts de Champagne |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Urbanisme
Typologie
Villers-Allerand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,9 %), terres arables (34,8 %), cultures permanentes (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Au Xe siècle, Hugues Capet donne la terre en fief à l'abbaye de Saint-Remi[8] de Reims et la coutume de Reims y est appliquée. Les habitants ne sont pas des serfs et ne paient en 1145 que la redevance seigneuriale[9]. Le village est alors réputé pour son vin rouge, cité en 1364 pour le sacre de Charles V.
En 1790, le village a une garde nationale dont le capitaine est un nommé Delacroix.
L'essart nommé Mont-Chenot est prospère au XIVe siècle pour ses briqueteries et tuileries. Le lieu accueille actuellement un important EHPAD.
Toponymie
Villare pour un domaine et Aledrani, puis Aleranien 1100 ou Alerent au XIIIe siècle qui, selon Longon[10] serait la trace d'un seigneur ancien du lieu.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2020, la commune comptait 925 habitants[Note 3], en augmentation de 5,35 % par rapport à 2014 (Marne : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
. Le pic de population du milieu du XIXe siècle est dû à l'afflux de travailleurs lors du percement du tunnel de la voie de chemin de fer Reims-Épernay.
Lieux et monuments
- Fontaine sculptée,
- la fontaine du Mont Bailly,
- la vigne entre le village et le cimetière,
- l'hôtel de ville.
- L'église Sainte-Agathe.
- Plusieurs fontaines et lavoirs.
- Le château de la Rosière - devenu un centre aéré.
Personnalités liées à la commune
- Paul Bocquet, impressionniste champenois.
- Max Sainsaulieu qui y repose et fit construire Le Moulin comme sa résidence.
- Georges Bonnet, compagnon de la Libération, né à Villers-Allerand le .
- Eugène Desteuque (1816-1896), fabricant de tissus, juge au Tribunal de commerce, conseiller municipal puis adjoint au maire de Reims de 1878 à 1892, fut aussi maire de Villers-Allerand. Il épousa à Reims, en 1850, Adèle Palloteau (1829-1910) qui légua, en 1910, à la Ville de Reims une superbe propriété « Le Château de la Rosière », située à Villers-Allerand, pour y installer son école de plein-air[18].
- Charles Desteuque (1851-1897), critique dramatique.
- Éric Jacquinet, prêtre catholique, ancien responsable des jeunes au Vatican.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Varin, Archives administratives de la ville de Reims, TI, p177.
- Varin, Archives administratives de la ville de Reims, TI, p310.
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique du département de la Marne, 1891, pXIII.
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- Guillaume Flatet, « Daniel Lagain élu maire « Retrouver l'harmonie » », L'Union,‎ (lire en ligne).
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Cf. la notice concernant Eugène Desteuque.