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Villecourt

Villecourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Villecourt
Villecourt
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Est de la Somme
Maire
Mandat
Benoît Schiettecatte
2020-2026
Code postal 80190
Code commune 80794
Démographie
Gentilé Villecourtois
Population
municipale
54 hab. (2020 en diminution de 8,47 % par rapport à 2014)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 48′ 01″ nord, 2° 58′ 19″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 75 m
Superficie 2,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Villecourt
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Villecourt
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Villecourt

    Géographie

    Localisation

    La commune est un village rural de la vallée de la Somme, situé au nord-est de Nesle et au nord-ouest de Ham.

    Communes limitrophes

    Transports en commun routiers

    La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 50, Péronne - Matigny - Ham)[1].

    Hydrographie

    La commune est limitée à l'ouest par le fleuve côtier la Somme, ainsi que ses marais et étangs.

    La source Saint-Barthélemy, à côté de la mairie, a fourni de l'eau aux habitants jusqu'en 1960[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Villecourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,9 %), forêts (17,8 %), zones urbanisées (11,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Avant la Révolution française, Villecourt est le siège d'une seigneurie. Elle est détenue en 1764 par Henry-Gabriel de Béry, marquis d'Essertaux, seigneur d'Oresmaux, Jumelle, Treux, Villecourt, Villers-Saint-Paul. Il a épousé Anne Marie Claude De Berbier Du Metz[10].

    Le dernier seigneur du village fut Philibert César de Vitasse[2].

    Première Guerre mondiale

    Pendant la Première Guerre mondiale, le village est occupé par l'armée allemande, qui y aménage un hôpital militaire souterrain. Le village lui sert alors de point d'observation[2].

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[11].

    Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [12].

    .

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de la Somme.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Ham[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 19 à 67 communes.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[14], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[15].

    La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[16] - [17].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[18]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    vers 1951 ? René Ruet PCF
    mars 2001 novembre 2018[19] Alain Schiettecatte Agriculteur retraité
    Vice-président de la CC Pays neslois (2014 → 2016)
    Membre du bureau de la CC de l'Est de la Somme (2017 → 2018)
    Décédé en fonction
    janvier 2019[20] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Benoît Schiettecatte Agriculteur, fils du précédent
    Réélu pour le mandat 2020-2026[21]

    Labels

    Classement au concours des villes et villages fleuris : une fleur récompense en 2015 les efforts locaux réalisés en faveur de l'environnement[22], puis une seconde en 2016[23].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

    En 2020, la commune comptait 54 habitants[Note 2], en diminution de 8,47 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    632485482748590104105
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    10510899112113104113118114
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1019195544353625556
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    616048494658596258
    2020 - - - - - - - -
    54--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Barthélemy.
      L'église Saint-Barthélemy.
    • Panneau d'informations locales.
      Panneau d'informations locales.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. Panneau d'informations du village.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.172-173 (lire en ligne).
    11. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    12. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    15. Projet de SDCI du 13 octobre 2015, p. 20.
    16. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne) « Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
    17. « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50,‎ , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
    18. « Les maires de Villecourt », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
    19. Justine Esteve, « Le maire Alain Schiettecatte est décédé », Le Journal de Ham, no 97,‎ , p. 15 « Le maire de Villecourt était âgé de 70 ans et était retraité de son activité d’agriculteur. Élu depuis près de 50 ans dans son village, il en était devenu le maire en 2001. (...) Vice-président de l’ex Pays Neslois, Alain Schiettecatte siégeais depuis janvier 2017 au bureau de la communauté de communes de l’Est de la Somme ».
    20. « Il succède à son père à la mairie de Villecourt », Le Courrier picard,‎ .
    21. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    22. « Liste des localités figurant au palmarès des villes et villages fleuris », sur Villes et villages fleuris (consulté le ).
    23. « Villes et villages fleuris c’est quoi ? : La jury des villes et villages fleuris a fini sa tournée dans le Douaisis. Mais comment ça marche ? », L'Observateur du Douaisis, no 758,‎ , p. 16 « Pour les Hauts-de-France comportent 3810 communes seules 315 communes sont labellisées « villes et villages fleuris » avec 26 communes « 4 fleurs » d’Ebouleau (02) avec 202 habitants à Amiens et 133 448 habitants. 89 communes sont 3 fleurs de Serval (02) avec 41 habitants à Dunkerque et ses 68 292 habitants. 103 communes « 2 fleurs » de Villecourt (80) et ses 59 habitants à Wattrelos avec 41 829 habitants Dans le Douaisis ».
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    27. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Villecourt, d'après nature, 28 septembre 1877 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
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