Villa Médicis dans la peinture
La liste villa Médicis dans la peinture comprend les représentations en peinture à l'huile, aquarelle ou à fresque, des vues, même partielles, de la villa Médicis de Rome et de son jardin. Des dessins au crayon et à pastel ont été ajoutés à la liste. La villa Médicis — en dehors d'être le sujet de ces œuvres d'art — étant donné sa position, est également devenue un point de vue de contemplation d'un panorama sur la ville de Rome.
Introduction
Les images les plus anciennes de la villa Médicis à Rome et de son jardin sont dans les fresques à grotesque de Jacopo Zucchi, au studiolo du cardinal.
La façade de la villa Médicis, un peu idéalisée, dans l'optique de ses « paysages idéaux » - un signe également de confiance avec l'architecture romaine du XVIe siècle - apparaît dans trois peintures à l'huile de Claude Lorrain et, par conséquent, elle est présente dans les dessins de son Liber Veritas : avec la villa Médicis on en connaît deux, dont l'un est conservé à Paris, au musée du Louvre et l'autre à Londres, au British Museum[1]. Diego Vélasquez, qui a séjourné à la villa Médicis, a laissé deux esquisses à l'huile, exécutées d'après nature et représentant deux coins du jardin.
Au XIXe siècle, pour le passage de la villa à la France et le déplacement, en 1803, à la villa Médicis de l'Académie de France à Rome, les œuvres d'art sont nombreuses.
La villa Médicis au XVIe siècle
Auteur et titre | Description | Image |
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Jacopo Zucchi, Projet pour les jardins de la Villa Médicis[2] | fresque, 1670-1571, Villa Médicis (Rome) | |
Jacopo Zucchi, Projet inachevé pour la façade[3] | fresque, 1570-1571, Villa Médicis (Rome) |
La villa Médicis au XVIIe siècle
Auteur et titre | Description | Image |
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Diego Vélasquez, Vue du jardin de la villa Médicis à Rome (entrée de la grotte) | huile sur toile, 48,5 × 30 cm, vers 1630, musée du Prado | |
Diego Vélasquez, Vue du jardin de la villa Médicis à Rome (pavillon d'Ariane) | huile sur toile, 44 × 38 cm, 1650, musée du Prado (Madrid) | |
Claude Lorrain, Port de mer avec villa Médicis[4] | huile sur toile, 102 × 133 cm, 1637, musée des Offices (Florence) | |
Claude Lorrain, Port marin avec l'embarquement de sainte Ursule[5] | huile sur toile, 113 × 149 cm, 1641, National Gallery (Londres) | |
Claude Lorrain, Ulysse rend Chryséide à son père[6] | huile sur toile, 110 × 150cm vers 1644, musée du Louvre (Paris) | |
Claude Lorrain, Ulysse rend Chryséide à son père[7] | encre sur papier, 1635-1682, musée du Louvre (Paris) | |
Gaspar van Wittel, Villa Médicis et ses jardins à Rome[8] | détrempe sur parchemin, 29,5 × 40,5 cm, 1685, Palais Pitti, Galerie Palatine et Appartements royaux (Florence) | |
Peintre anonyme, La Villa Médicis[9] | huile sur toile, XVIIIe siècle, collection personnelle d'Ingres, Musée Ingres-Bourdelle (Montauban) |
La villa Médicis au XVIIIe siècle
Auteur et titre | Description | Image |
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Gaspar van Wittel, Vue de Rome de la Villa Médicis[10] | huile sur toile, 51 × 63 cm, 1712, Musée national de Varsovie | |
John Warwick Smith, La Villa Médicis à Rome[11] | aquarelle et crayon sur papier, 41,3 × 57,8 cm, 1784, Centre d'art britannique de Yale (New Haven, Connecticut) |
La villa Médicis au XIXe siècle
Auteur et titre | Description | Image |
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Jean Auguste Dominique Ingres, Portrait de François Marius Granet[12] | huile sur toile, 75 × 53 cm, 1807, Musée Granet (Aix-en-Provence) | |
François Marius Granet, Trinité-des-Monts et la Villa Médicis[13] | huile sur toile, 62,5 × 75 cm, 1808, Louvre-Lens (Lens) | |
Jean-Auguste-Dominique Ingres, Portrait de Merry-Joseph Blondel[14] | crayon sur papier, 17,6 × 14 cm, 1809, Metropolitan Museum of Art (New York) | |
Michel Martin Drolling, Les Jardins de la Villa Médicis | huile sur toile, 48,4 × 61,5 cm, 1811-1816, Rijksmuseum Amsterdam | |
Léon Cogniet, Autoportrait dans son atelier à la Villa Médicis | huile sur toile, 44,5 × 37 cm, 1817, Cleveland Museum of Art | |
François Édouard Picot, Portrait de Nicolas-Pierre Tiolier[15] | huile sur toile, 73 × 98 cm, 46,4 × 35,7 cm, 1817 circa | |
Achille Etna Michallon, La Villa Médicis et la Trinité-des-Monts vues de l'atelier d'Ingres dans le pavillon de San Gaetano | dessin, 1819, Art Institute of Chicago | |
Jean-Baptiste Camille Corot, Étude ébauchée de la Trinité-des-Monts vue de la Villa Médicis[16] | huile sur toile, 45 × 74 cm, 1825-1828, Louvre (Paris) | |
Jean-Baptiste Camille Corot, La Vasque de la Villa Médicis | huile sur toile, 8 × 28,8 cm, 1825-1828, Musée des Beaux-Arts de Reims | |
Anonyme peintre français, Atelier à la Villa Médicis[17] | pastel à couleurs sur papier, 1835, Cooper–Hewitt, Smithsonian Design Museum (New York) | |
Jean-Achille Benouville, La Villa Médicis | huile sur bois, 55 × 91 cm, vers 1864, collection privée | |
Joseph Blanc, Mon atelier à Rome | huile sur toile, 1872 |
La villa Médicis au XXe siècle
Auteur et titre | Description | Image |
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Maxfield Parrish, Villa Medici[18] | illustration, 1905 |
La villa Médicis au XXIe siècle
Auteur et titre | Description | Image |
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Philippe Casanova, La Villa Médicis, Académie de France, la ville vue du potager | détrempe sur papier, 35 × 35 cm, 2009, collection privée |
Expositions
- 2016-2017 : 350 anni di creatività : gli artisti dell'Accademia di Francia a Roma da Luigi XIV ai nostri giorni, Rome, Villa Médicis[19].
Notes et références
- Lorrain avait un procédé efficace pour lutter contre les contrefaçons de ses œuvres : il avait reproduit près de 200 de ses tableaux dans un recueil, le Liber Veritatis (Livre de la Vérité). Pour chaque tableau, il précisait le titre, la date et le nom du commanditaire.
- Grotesque dans la voûte du studiolo du cadinal. Les fresques furent commandées à Jacopo Zucchi par le cardinal Ferdinand Ier de Médicis, futur grand-duc de Toscane, de 1587 à 1609.
- Grotesque dans la voûte du studiolo du cadinal.
- Comme est documenté par Lorrain, dans son Liber Veritatis - une feuille au British Museum - la peinture a été commandée par le cardinal Carlo de' Medici (1595-1666).
- Le bâtiment au premier plan est inspiré du petit temple de l'église San Pietro in Montorio, à Rome, œuvre de Bramante.
- Commandé par Roger du Plessis-Liancourt en 1665 et acheté par le cardinal Armand Jean du Plessis de Richelieu, ce tableau passa ensuite à Louis XIV.
- Une page du Liber Veritatis de Claude Lorrain.
- Ce tableau fait partie des objets d'art apportés par les Lorraine à Florence, en 1789, avant la vente de la villa.
- Inventaire : MI.867.163.
- Signé et daté : « Gasparo Van Witel Roma 1712 ». cf. : (en) Dorota Folga-Januszewska (curatelle de) et Katarzyna Murawska-Muthesius (curatelle de), National museum in Warsaw guide : galleries and study collections, Warsaw, Muzeum Naradowe, .
- Signé et daté : « JS 1784 » ; en noir, au verso : « Villa Medici at Rome, from the Strada Babuini ».
- François Marius Granet pose sur le toit de son atelier, à la villa Médicis.
- Xavier Dectot, Jean-Luc Martinez et Vincent Pomarède, Louvre Lens : le guide 2015, Lens, Musée du Louvre-Lens, .
- En arrière-plan, la villa Médicis. Signé et daté : « Ingres à Rome 1809 ». Le dessin coïncide avec la période où Merry-Joseph Blondel et Ingres avaient remporté le Prix de Rome et étudiaient à la villa Medici. cf. : (en) Gary Tinterow (curatelle de) et Philip Conisbee (curatelle de), Portraits by Ingres : image of an epoch, New York, The Metropolitan museum of art, .
- Nicolas-Pierre Tiolier, du 11 septembre 1816 au 31 décembre 1842 il a été Graveur général des monnaies et il dirigeait le service de gravure et de création de poinçons et de coins, pour la fabrication de monnaies et de médailles.
- Ce tableau, qui remonte au premier séjour de Corot à Rome, est son ébauche la plus connue.
- Trois artistes qui travaillent dans une pièce, meublée avec des chaises et des tables à dessin. Les lits, pliés pendant le jour, sont derrière le rideau bleu. Un serpent et une tortue sur le sol. Peintures et plâtres dispersés. Une écharpe voile la lumière trop intense, provenant de la fenêtre. Dédicace : « à M. Constant D./ Eugène Lacroix/ Rome 1835 ». Probablement c'est Joseph-Eugène Lacroix, architecte français qui en 1835 était à Rome, avec sa mère, la gouvernante du Palais Ruspoli.
- (en) Edith Wharton, Italian villas and their gardens : illustrated with picrures by Maxfield Parrish, New York, The Century CO, . cf. : (en) Maxfield Parrish, « Villa Medici », sur archive.org (consulté en ).
- Delaplanche 2016.
Annexes
Bibliographie
- Henri Rebois, Catalogue du Musée de la Villa Medici : inauguré en 1933, Rome, s.e., , 14 p.
- Lena-Maria Perfettini, « Catalogue raisonné des tableaux de chevalet de la Villa Médicis, hors portraits de pensionnaires », Studiolo. Revue d'histoire de l'art de l'Académie de France à Rome-Villa Médicis, Rome-Paris, Académie de France-Somogy editions d'art, no 13,‎ , p. 316-357.
- (it) Jérôme Delaplanche (curatelle de), 350 anni di creatività : gli artisti dell'Accademia di Francia a Roma da Luigi XIV ai nostri giorni, Milan, Officina libraria, , 224 p.