Viaduc de Saint-Mammès
Le viaduc de Saint-Mammès[1], connu aussi sous le nom de viaduc de Moret, est un pont ferroviaire situé à la limite des communes de Veneux-les-Sablons et de Saint-Mammès dans le département de Seine-et-Marne en France, qui permet à la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles de franchir la rivière le Loing.
Viaduc de Saint-Mammès | ||||
Le viaduc de Saint-Mammès vu depuis la rive droite du Loing. | ||||
GĂ©ographie | ||||
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Pays | France | |||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | |||
DĂ©partement | Seine-et-Marne | |||
Commune | Veneux-les-Sablons et Saint-Mammès | |||
Coordonnées géographiques | 48° 22′ 50″ N, 2° 48′ 45″ E | |||
Fonction | ||||
Franchit | Le Loing | |||
Fonction | Chemin de fer | |||
Caractéristiques techniques | ||||
Type | Maçonnerie | |||
Longueur | 530 m | |||
Construction | ||||
Construction | 1846 - 1848 et 1945 | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Situation ferroviaire
Le viaduc de Saint-Mammès est situé au point kilométrique 67,634[2] de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, à mi-distance des gares de Moret-Veneux-les-Sablons (à l'ouest) et de Saint-Mammès (à l'est), gares situées à moins d'un kilomètre de part et d'autre du viaduc.
Historique
Le viaduc de Saint-Mammès est construit entre 1846 et 1848[1]. Il est mis en service en lors de l'inauguration de la ligne entre Paris et Tonnerre[3]. À sa mise en service, le viaduc est constitué de trente arches de 10 m de haut, dont deux (celles qui permettent le franchissement du Loing) sont en fonte[4].
Le , l'arche qui enjambe le Loing est dynamitée par le Génie français pour ralentir l’avancée des troupes allemandes. Pendant toute la durée de la guerre, le trafic ferroviaire est interrompu entre la gare de Moret - Veneux-les-Sablons et celle de Saint-Mammès ; le transbordement des voyageurs se fait par la route en empruntant un pont en bois construit par les Allemands au-dessus du Loing. Les deux arches en fonte, du côté de Saint-Mammès, sont reconstruites en maçonnerie à la fin de la guerre[5].
Caractéristiques
Galerie de photographies
- Le viaduc Ă Veneux-les-Sablons.
- Vue du viaduc depuis Saint-Mammès.
- Une des deux arches reconstruites après la Seconde Guerre mondiale.
Notes et références
- Viaduc de Saint-Mammès sur Structurae., consulté le 22 septembre 2014.
- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français : lignes 601 à 900, t. 2, Paris, La Vie du Rail, , 240 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), p. 142.
- René-Charles Plancke, Histoire du Chemin de Fer de Seine-et-Marne : de la vapeur au TGV, t. 1, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, , 512 p. (ISBN 2-86849-105-7), p. 47.
- op. cit., René-Charles Plancke, p. 355.
- op. cit., René-Charles Plancke, p. 345.
Voir aussi
Bibliographie
- René-Charles Plancke, Histoire du Chemin de Fer de Seine-et-Marne : de la vapeur au TGV, t. 1, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, , 512 p. (ISBN 2-86849-105-7)