Veyrières (Cantal)
Veyrières est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Veyrières | |||||
La vallée de la Sumène. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Mauriac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sumène Artense | ||||
Maire Mandat |
Catherine Maisonneuve 2020-2026 |
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Code postal | 15350 | ||||
Code commune | 15254 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Veyrièrois | ||||
Population municipale |
120 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 8,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 19′ 55″ nord, 2° 22′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 321 m Max. 675 m |
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Superficie | 13,67 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ydes | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Veyrières est située sur le plateau du Champagnaguès (comprenant également la commune de Saint-Pierre et une partie de la commune de Champagnac), à l'est du confluent de la Dordogne et de la Sumène.
La commune est délimitée à l'ouest par la Dordogne (retenue du barrage de l'Aigle), à l'ouest et au sud par la Sumène. Elle est bornée à l'est par la commune de Bassignac et au nord par la commune de Champagnac et le ruisseau de Chenuscles.
Elle est en outre arrosée par plusieurs ruisseaux, les principaux étant le ruisseau de l’Étang et celui de Laveix, également nommé ruisseau de l'Enfer dans sa partie haute.
Deux puys se trouvent dans la zone sud de la commune : le Puy du Mas (677 m, point culminant) et le Pied des Roches (656 m).
Liste des lieux-dits
- Freyssinet,
- Furlanges,
- la Croix des Champs,
- Laveix,
- l'Étang,
- le Bruel,
- le Mas,
- les Barrières,
- les Rochus,
- Seyviolle,
- Tiolade.
Urbanisme
Typologie
Veyrières est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1] - [I 2].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,8 %), prairies (41,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), eaux continentales[Note 2] (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 100, alors qu'il était de 103 en 2013 et de 94 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 58,4 % étaient des résidences principales, 28,7 % des résidences secondaires et 12,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,9 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Veyrières en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (28,7 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,9 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Toponymie
Notée Veyrièra en 1142, Veyrières, comme la douzaine de communes "Verrières", vient sans doute du bas latin vitraria, "verrerie" ou "verrière", dérivé de vitrum, "verre".
Histoire
La commune de Veyrières comprenait autrefois la paroisse de Prodelles, qui en a été détachée en 1823 pour être réunie à la commune de Champagnac.
Avant la mise en eau du barrage de l'Aigle, on pouvait voir de « vastes ruines enfoncées dans les profondes gorges au bas desquelles coule la Dordogne »[5]. Il s'agissait de celles d'un monastère de religieuses « dont l'importance fut grande et dont les privilèges étaient considérables »[5]. Ce monastère fut détruit lors des guerres de Religion, et ses habitantes se retirèrent à l'abbaye de Bonne-Saignes. Au-dessous des ruines se trouvait un pont, sur un point où la Dordogne est particulièrement resserré : le Pont-des-Monges. La zone environnant ces lieux est désignée aujourd'hui sous le vocable de « la Chapelle ». En 1981, lorsque le barrage de l'Aigle fut entièrement vidé, les ruines ont été étudiées par le « groupe de recherches historiques et archéologiques de la vallée de la Sumène ».
D'autres vestiges, remontant à l'époque gallo-romaine, ont été découverts sur la commune.
Politique et administration
Liste des maires successifs :
Chinchon (1790-1800) - Pierre Degrenon (1800-1809) - Jacques Antoine Danglars (1809-1811) - François Degrenon (1811-1813) - Aimable de Soualhat (1813-1841) - Léon de Padirac (1841-1844) - Jean Pasquier (1844-1845, adjoint, remplace le maire démissionnaire) - Charles de Soualhat (1845-1848) - Antoine Trotier (1848-1863) - Pierre Delbast (1863-1876, adjoint, remplace le maire décédé, élu maire en 1866) - François Renaudy (1876-1878) - Albert de Soualhat (1878-1881) - Joachim Croizet (1881-1892) - Paul de Soualhat (1892-1893) - Pierre Brun (1893-1900) - Camille Albessard (1900-1904) - Léger Boyer (1904-1908) - Pierre Brun (1908-1912) - Louis Talon (1912-1919) -
Louis Babut (1919-1941, démissionnaire) - Paul Fialeix (1941-1945) - Némorin Chanut (1945-1959) - Roger Chanut (1959-1989) - Robert Salvary (1989-2008) -
Catherine Maisonneuve (2008- )
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].
En 2020, la commune comptait 120 habitants[Note 3], en augmentation de 3,45 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
Sur la place du bourg se trouve l'église Sainte-Croix datant du XIIe siècle. C'est une église romane à clocher-mur ou clocher à peigne, avec une forme de façade originale. Elle bénéficie d'un système d'éclairage la nuit.
La zone ouest de la commune est sise sur les gorges de la Dordogne et possède plusieurs panoramas intéressants.
Au sommet du puy du Mas se trouve une table d'orientation offrant de très beaux points de vue sur les monts du Cantal dont le puy Mary au Sud, la chaîne du Sancy au Nord-Est, les gorges de la Dordogne à l'Ouest.
Héraldique
Blason | Coupé ondé: au 1er parti au I de gueules au clocher du lieu d'or, ouvert de sable, ajouré de deux pièces du champ campanées d'argent, au II d'argent au chêne coupé au naturel englanté d'or, au 2e d'azur au pont isolé d'une arche d'or, maçonné de sable[11]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Veyrières » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Veyrières - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Veyrières - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J.-B. de Ribier du Châtelet, Dictionnaire statistique du département du Cantal, 1852-1857
- Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 17 août 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
section HISTOIRE (1) et (2) : J.-B. de Ribier du Châtelet, Dictionnaire statistique du département du Cantal, 1852-1857