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Vauville (Calvados)

Vauville est une commune française du dĂ©partement du Calvados en rĂ©gion Normandie, peuplĂ©e de 193 habitants[Note 1].

Vauville
Vauville (Calvados)
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Calvados
Arrondissement Lisieux
IntercommunalitĂ© CommunautĂ© de communes CƓur CĂŽte Fleurie
Maire
Mandat
RĂ©gine Curzydlo
2020-2026
Code postal 14800
Code commune 14731
DĂ©mographie
Population
municipale
193 hab. (2020 en augmentation de 2,66 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 38 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 18â€Č 44″ nord, 0° 03â€Č 10″ est
Altitude Min. 9 m
Max. 95 m
Superficie 5,13 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Trouville-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pont-l'ÉvĂȘque
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Vauville
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Vauville
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Vauville
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Vauville

    GĂ©ographie

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 774 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et qui se trouve Ă  km[7] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[8] Ă  10,7 °C pour 1981-2010[9], puis Ă  11 °C pour 1991-2020[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Vauville est une commune rurale[Note 6] - [11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Trouville-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (100,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (64,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16,1 %), terres arables (13,4 %), zones urbanisĂ©es (6,1 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[17].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Walvilla en 1100[18].

    Voir toponymie de Vauville (Manche), mĂȘme explication[18].

    Histoire

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, le chùteau du Quesnay est le siÚge du poste de commandement de la 711e division d'infanterie commandée par le Generalleutnant Josef Reichert. Le Generalfeldmarschall Erwin Rommel s'y rend le .

    Politique et administration

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    ? mars 2001 Daniel DiĂšre
    En cours Régine Curzydlo[19] UMP puis LR Commerçante
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[21].

    En 2020, la commune comptait 193 habitants[Note 8], en augmentation de 2,66 % par rapport Ă  2014 (Calvados : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    270254256256233240240257204
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    214179190180172165168170177
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    151154190206225238191205192
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    212211164184259253237233190
    2018 2020 - - - - - - -
    188193-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee Ă  partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Église paroissiale.

    Lieux et monuments

    • Église paroissiale en partie mĂ©diĂ©vale : retable XVIIe avec toile reprĂ©sentant la descente de la croix. Christ XVIIe. Fonts baptismaux cylindriques en pierres.
    • Chapelle du Quesnay.
    • ChĂąteau du Quesnay [24].
    • Haras du Quesnay
    • Manoir de La Haulle : portail XVIIe.
    • Manoir du Foyer XVIe / XVIIe.

    Personnalités liées à la commune

    • Jacques Goddet (1905-2000), sportif, journaliste et directeur du Tour de France cycliste, y a longtemps possĂ©dĂ© une rĂ©sidence secondaire.
    • Le gĂ©nĂ©ral de division aĂ©rienne Jacques de Serre de Saint-Roman (1922-2003), pilote de chasse, ancien chargĂ© de mission auprĂšs du chef d'Ă©tat-major de l'armĂ©e de l'air, ancien directeur des Meetings aĂ©riens nationaux, y a possĂ©dĂ© une propriĂ©tĂ©. DiplĂŽmĂ© de l'École de l'air, brevetĂ© pilote de chasse aux États-Unis, le gĂ©nĂ©ral de Saint-Roman a commencĂ© sa carriĂšre en Indochine, l'a poursuivie Ă  la tĂȘte de la 1re Escadre de chasse tout temps, puis comme chef des opĂ©rations en AlgĂ©rie, commandant de l'École interarmes des opĂ©rations aĂ©riennes combinĂ©es (Ă  Baden-Baden en Allemagne) avant de terminer comme chargĂ© de mission auprĂšs du chef d'Ă©tat-major de l'armĂ©e de l'air. GĂ©nĂ©ral de division aĂ©rienne, il est commandeur dans l'ordre de la LĂ©gion d'honneur et Croix de guerre.
    • Bernard Destremau (1917-2002), membre de l'Institut, sportif, officier de chars, dĂ©putĂ©, ambassadeur, y a possĂ©dĂ© une rĂ©sidence secondaire familiale, au lieu-dit la Cour Neuve.
    • Michel Sardou (nĂ© en 1947) a possĂ©dĂ© le manoir de la Haulle oĂč il Ă©levait des chevaux jusqu'en 2023[25] - [26].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Vauville et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    9. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    18. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 702b
    19. Réélection 2014 : « Régine Curzydlo a été réélue à l'unanimité », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    24. Situation du chĂąteau du Quesnay: 49° 17â€Č 35″ N, 0° 03â€Č 45″ E.
    25. (fr) « Écurie Michel Sardou », sur infogreffe.fr (consultĂ© le )
    26. Gonzague Lombard, « Michel Sardou : Vente inattendue de son manoir normand, acheté pour son épouse Anne-Marie il y a 15 ans », sur purepeople.com, (consulté le ).

    Liens externes

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